Je dédie ce poème à toutes les portes qui ne veulent pas s'ouvrir **********

La vie est comme une grande maison ,pleine de portes

La première on nous force à l'ouvrir, et on arrive , étonné dans une petite salle très jolie. Malgré son air attirant, on est pressé de la quitter ,car il y a là-bas une autre porte mystérieuse qui nous attire, alors on marche à grands pas pour y arriver plus vite. On se dépêche d'ouvrir la porte, un peu inquiet...... Là, souvent on est déçu. La salle que l'on découvre, est un peu plus grande ,mais elle a l'air moqueuse, cruel. Déjà , on regrette celle d'avant, mais il est trop tard. Il faut aller droit devant. Et comme on est jamais satisfait, on voudrait déjà etre à l'autre bout de la salle. Mais ce n'est pas facile. On trébuche, on se blesse, on se cogne, on se déchire ,et on pleure souvent intérieurement. Mais malgré tout on traverse la salle et l'on atteint une autre porte, fatigué, on l'ouvre, espérant trouver le repos. De l'autre côté, souvent on le trouve au fond du fossé de l'ennui. On croupit dans son coin, oublié des autres.... Lassé de tout, on n'a même plus la force de lutter. On se laisse glisser doucement . Et c'est quand on voit surgir la dernière porte devant soi ,qu'on s'apperçoit qu'on a perdu. Parfois on ne veut pas l'admettre, alors on se raccroche. Mais ça ne sert à rien, la porte s'ouvre quand même.