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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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Sitting Bull (Sioux Hunkpapa

Publié à 09:30 par fandeloup Tags : coeur homme vie monde mort rock chevaux
 Sitting Bull (Sioux Hunkpapa

Sitting Bull

"Regardez mes frères, le printemps est venu, la terre a recu les baisers du soleil, et nous verrons bientôt les fruits de cet amour"

Héros et martyr de la résistance amérindienne, Sitting Bull, grand chef Sioux Hunkpapa, vainqueur à Little Big Horn, incarna le courage et la fierté légendaire des cavaliers des Plaines.

Cet homme aux traits durs, à l'expression emplie de sagacité perçante, tel qu'il apparaît sur les clichés de l'époque, a porté à bout de bras la destinée de son peuple pour lequel il ne désirait qu'une chose, une vie libre. Guerrier, il le fut jusqu'au tréfonds de l'être. Et pourtant, il n'y eut pas plus ardent défenseur de la paix que lui. Sa vie entière se passa à essayer de trouver un terrain d'entente avec les Blancs et le gouvernement américain.

Rares sont les chefs indiens qui déployèrent une semblable volonté de paix. Mais quand il dut livrer bataille, il le fit avec une rage féroce. La légende qui le poursuit fait de lui un homme-médecine, un sage, un "saint homme" peu enclin aux choses de la guerre. C'est en grande partie faux.

Les témoignages laissent penser en effet que Sitting Bull avait un don de prophétie avéré, mais il fut aussi et surtout un homme de guerre, meneur de combats. C'est ainsi qu'il se distingua parmi les siens, et qu'il réussit, au milieu du XIXe siècle, être l'unificateur de plusieurs tribus des Plaines.

Comme tout leader indien il tendit entre ses mains les deux pôles qu'on pourrait croire opposés de la conscience indienne : d'un côté, une spiritualité orientée vers la paix et l'entente avec tout ce qui vit, et de l'autre une éducation guerrière extraordinairement poussée et certainement rarement égalée.

Sitting Bull fut un de ceux qui parvinrent peut-être le mieux à gérer cette apparente incompatibilité. L'envergure du personnage n'en est que plus marquante à une époque ou, côté blanc, tous ceux qui participèrent de près ou de loin à la "politique Indienne" du gouvernement américain ne furent que de médiocres figures, dont le principal souci était la carrière personnelle et l'obtention des faveurs gouvernementales, en espérant, pour certains, qu'elles finiraient bien par les hisser en haut de la hiérarchie sociale et politique, voire, ainsi que l'escomptait le général Custer, au rang de président des Etats-Unis.

Custer paya de sa vie l'aveuglement que lui valut son extravagante ambition. Quelques années plus tard, ce fut au tour de Sitting Bull, dont l'autorité, devenue plus que gênante pour ses ennemis de tous bords, Blancs et Indiens, fut à l'origine de son assassinat, il y a plus de cent ans, en cette année 1890 marquée par tant de violences et de troubles, et dont le massacre de Wounded Knee fut, en quelque sorte, la sanglante apothéose. La famine eut raison de son courage et de sa force : les troupeaux de bisons avaient été détournés par des feux de plaines et plus personne n'acceptait de lui fournir des vivres.

Il dut bien se rendre à l'évidence que presque tout le monde l'avait laissé tomber. La mort dans l'âme, il décida de rejoindre ceux des siens qui s'étaient déjà rendus, abandonnant leurs précieux chevaux, leurs armes, tout ce qui faisait leur prestance guerrière. Les journaux américains se firent l'écho de sa reddition et prétèrent à Sitting Bull ces paroles : "Notez que je suis le dernier homme de mon peuple à baisser les armes."

Un de ses neveux qui l'avait accompagné jusqu'au bout, affirma qu'il n'en fut rien, et que, solitaire comme il était, fatigué, il n'avait pas eu le ♥ à tenir de tels propos, son seul souci étant de savoir ce qu'il allait pouvoir obtenir des Américains pour son peuple. Le gouvernement décida de l'envoyer dans la réserve de Standing rock (Dakota du Nord), où il fut assassiné en 1890.

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