C'est donc ainsi que se séparent les anges, un léger baiser sur la joue et de nos souvenirs il ne reste plus que du vent. La douce brise qui accompagne les adieux n'est en rien rassurante. Triste et timide, incertaine et fragile, condamnée par une maladresse si flagrante qu'elle semple presque volontaire, on lui en voudrait presque de ne pas pouvoir lui pardonner, mais les adieux sont ce qu'il sont, à nous donc de passer le cap et de franchir les murs de la prison. Enfermé depuis des semaines, des mois, peut-être même des années dans la même pièce, on finit tous par développer le syndrome de stochholm, celui qui fait que l'on s'attache inlassablement à ce qui nous détruit. Peu importe les souvenirs d'une ancienne vie ,peu importe ce que nous pourrions devenir. "Sa ne se fera pas sans elle, pas sans lui, l'atroce nous a coupé les jambes mais n'auras jamais atteint nos sourires et si c'est sans cette personne que je dois vivre, alors je préfère mourir". Combien d'entre nous ont déjà prononcés ces quelques mots ? Que les âmes blessées lèvent leurs mains tout là-haut .... Tout là-haut ! Quel les êtres meutris se mettent à hurler pour leurs douleurs et que la foule s'incline devant eux, qui a dit que l'avenir c'était mieux à deux ?