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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Le neuroscientifique canadien explique que les chercheurs se sont réunis pour signer un manifeste dans lequel est reconnue l’existence de la conscience de tous les mammifères, oiseaux et autres créatures telles que le poulpe, et de quelle manière cette découverte pourrait impacter la société.
Le neuroscientifique canadien Philip Low, a gagné la proéminence dans la presse scientifique, après avoir présenté un projet avec le physicien Stephen Hawking, âgé de70 ans.
Low veut aider Hawking, qui est complètement paramysé depuis 40 ans à cause d’une maladie dégénérative, et c’est pour cette raison qu’il ne peut communiquer que par l’esprit.
Les résultats de l’étude ont été révélés samedi dernier lors d’une conférence à Cambridge. Toutefois, le thème principal de la réunion était tout autre.
En effet, les neuroscientifiques du monde entier ont signé une pétition affirmant que tous les mammifères, oiseaux et autres créatures, y compris le poulpe, ont une conscience.
Stephen Hawking était présent au dîner de signature en tant qu’invité d’honneur. Low est un chercheur de l’Université de Stanford et de MIT (Massachussetts Institute of Technology), 2 endroits qui se trouvent aux Etats-Unis.
Lui et 25 chercheurs croient que les structures cérébrales qui produisent la conscience chez les êtres humains existent aussi chez les animaux.
« Les zones cérébrales qui nous distinguent des autres animaux ne sont pas celles qui produisent la conscience », déclare Low qui a accordé l’interview suivante à un site internet :
Le journaliste :
Les études sur le comportement animal ont affirmé que plusieurs animaux ont un certain degré de conscience. Que dit la neuroscience à ce sujet ?
Low : Nous avons découvert que les structures qui nous distinguent des autres animaux , tels que le cortex cérébral, ne sont pas responsables de la manifestation de la conscience. En quelques mots, si le reste du cerveau est responsable de la conscience et que ces structures sont identiques chez les êtres humains et les animaux, comme les mammifères et les oiseaux, nous arrivons à la conclusion que ces animaux sont également conscients.
Le journaliste :
Quels animaux ont une conscience ?
Low :
Nous savons que tous les animaux, tous les oiseaux et beaucoup d’autres créatures, comme le poulpe, disposent des structures nerveuses qui produisent la conscience. Ce qui signifie que ces animaux souffrent. C’est une vérité qui dérange : il était toujours facile de dire que les animaux n’ont pas de conscience. Maintenant nous avons un groupe de neuroscientifiques réputés qui étudient le phénomène de la conscience, le comportement animal, le réseau neuronal, l’anatomie et la génétique du cerveau. On ne peut plus dire qu’on ne le savait pas.
Le journaliste :
Est-il possible de mesurer les similitudes entre la conscience des mammifères et des oiseaux et celle des êtres humains ?
Low :
Cette question est restée ouverte dans le manifeste. Nous ne disposons pas d’indicateur étant donnée la nature de notre approche. Nous savons qu’il y a différentes sortes de conscience. Nous pouvons dire, cependant, que la capacité à ressentir de la douleur et du plaisir chez les animaux et les êtres humains est très similaire.
Le journaliste :
Quel type de comportement animal appuie l’idée qu’ils ont une conscience ?
Low :
Quand un chien a peur, qu’il ressent de la douleur ou de la joie en voyant son maître, il s’agit alors d’activités dans son cerveau dont les structures sont similaires à celles qui se produisent chez les êtres humains lorsque nous montrons de la peur, de la douleur ou du plaisir. Un comportement très important est l’auto-reconnaissance dans un miroir. Parmi tous les animaux qui sont capables de le faire, outre l’être humain, se trouvent les dauphins, les chimpanzés, les bonobos, les chiens et une espèce d’oiseau appelée la pie bavarde.
Le journaliste :
Quels avantages pourraient découler d’une compréhension de la conscience chez les animaux?
Low :
Il y a là une certaine ironie. Nous dépensons beaucoup d’argent pour essayer de trouver une forme de vie intelligente en dehors de cette planète alors même que nous sommes ici, entourés d’une intelligence consciente sur la nôtre. Si nous considérons qu’un poulpe – qui compte 500 millions de neurones (les êtres humains en ont 100 milliards) – réussit à produire de la conscience, nous sommes beaucoup plus proches de produire une conscience synthétique que nous le pensions. Il est beaucoup plus facile de produire un modèle avec 500 millions de neurones que 100 milliards. Cela signifie que ces modèles synthétiques peuvent être plus faciles désormais.
Le journaliste :
Quelle est l’ambition du manifeste ? Les neuroscientifiques se sont-ils convertis en militants du mouvement pour les droits des animaux ?
Low :
Il s’agit d’un sujet délicat. Notre rôle en tant que scientifiques n’est pas de dire ce que la société doit faire, mais nous rendons public ce que nous découvrons. La société va maintenant discuter de ce qu’il va se passer et pourra décider si elle doit formuler de nouvelles lois, réaliser davantages de recherches pour comprendre la conscience des animaux ou les protéger de quelque manière qu’il soit. Notre rôle est de présenter les données.
Le journaliste :
Les conslusions du manifeste ont-elles eu impact sur votre comportement ?
Low :
Je crois que je vais devenir végétarien. Il est impossible de ne pas être touché par cette nouvelle perception sur les animaux , en particulier en ce qui concerne l’expérience de la souffrance. Ca va être difficile mais j’adore le fromage.
Le journaliste :
Que peut changer l’impact de cette découverte ?
Low :
Les données sont perturbantes mais très importantes. En fin de compte, je pense que la société va être moins dépendante des animaux. Ce sera mieux pour tout le monde. Laissez-moi vous donner un exemple. Le monde dépense 20 milliards de dollars par an en tuant 100 millions d’animaux vertébrés pour la recherche médicale. La probabilité qu’un médicament provenant de ces expériences soit efficace sur les êtres humains est de 6%. C’est une probabilité épouvantable. Une première étape consiste à élaborer des procédures non-invasives. Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de prendre des vies pour étudier la vie. Je crois que nous devons faire appel à notre propre ingéniosité et développer de meilleures technologies qui respectent la vie des animaux. Nous devons mettre la technologie au service de nos idéaux, plutôt que de rivaliser avec eux.
Source: Veja