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Date de création : 24.08.2008
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éolienne

Publié à 10:02 par fandeloup Tags : bretagne vie monde fond france mer société cadre bébé concours
éolienne

Futur :

une énergie verte à contre-courant Le développement des hydroliennes, déclinaison sous-marine des éoliennes, est le nouveau pari pour produire de l’électricité écolo. GDF-Suez et EDF sont déjà sur les rangs.

On reproche souvent aux éoliennes de gâcher le paysage… Pourquoi alors ne pas les immerger sous les flots, et profiter des mouvements de l’océan pour produire une électricité non-polluante et renouvelable ?

En France et au Royaume-Uni, plusieurs projets vont faire de cette idée une réalité.

Au large des côtes bretonnes et normandes, plusieurs sites traversés par de puissants courants marins vont ainsi servir de lieu d’expérimentation, à petite puis grande échelle, de parcs hydroliens.

Au Royaume-Uni, qui dispose également de courants marins exploitables, tout particulièrement en Ecosse, plusieurs projets vont voir le jour.

Le plus avancé d’entre eux, soutenu par les autorités écossaises, est celui du constructeur de turbines Andritz Hydro Hammerfest et de l’énergéticien ScottishPower.

D’ici à 2015, un parc de dix hydroliennes sera créé dans le détroit séparant l’île d’Islay des côtes de Grande-Bretagne.

Alimenter en électricité 500 000 foyers

« Le principal avantage de cette énergie, explique Jean-François Daviau, président de Sabella, une start-up de Quimper associée dans l’aventure au groupe français GDF-Suez, c’est que, contrairement à l’éolien, elle est prédictible puisque le mouvement et la force des marées sont calculés des mois à l’avance. »

Dans le cadre d’un partenariat avec GDF-Suez, Sabella envisage ainsi d’installer, à l’horizon 2020, entre 200 et 300 hydroliennes au large de la Bretagne!

Déposées dans le fond du passage du Fromveur, entre l’île d’Ouessant et l’archipel de Molène, et par 55 mètres de profondeur, ces machines auraient une capacité totale d’environ 500 mégawatts, de quoi alimenter en électricité 500 000 foyers.

Si la PME bretonne a déjà immergé sa première hydrolienne, les ingénieurs doivent encore perfectionner les rotors de ses hélices.

Son modèle actuel, la D10, est composé d’une hélice de 10 mètres de diamètre, fixée sur une structure pour une hauteur totale de 17 mètres.

Ce beau bébé de 500 tonnes s’ancre et se stabilise de lui-même grâce à sa masse.

Il sera immergé d’ici à la fin de l’année avec le concours de Veolia et de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), à 2 kilomètres des côtes d’Ouessant pour y être raccordé au réseau électrique de l’île.

Fin 2015, cinq machines approvisionneront les 870 habitants. Cette ferme hydrolienne pilote deviendra ensuite une ferme commerciale, qui abritera plus d’une centaine de machines branchées sur le continent grâce à des câbles.

« Nous devons acquérir plus d’expérience sur la résistance de l’hydrolienne à de longues immersions », souligne Jean-François Daviau.

De son côté, EDF table sur le fait que l’énergie hydrolienne pourrait dans les dix ans alimenter en électricité 3 à 4 millions de foyers français.

Avec un prix au kilowatt/heure proche de celui du marché – actuellement d’environ 0,12 euro du kilowatt/heure –, donc commercialisable.

C’est au large de Paimpol, à proximité de l’île de Bréhat dans les Côtes-d’Armor, que l’entreprise teste ses machines.

Là, pas d’hélice mais une turbine. L’Arcouest, c’est son nom, est fabriquée par l’Irlandais OpenHydro, depuis peu passé sous le contrôle de l’entreprise française de défense navale DCNS, gérée par l’État.

« Arcouest mesure 10 mètres de diamètre pour un poids approchant les 1 000 tonnes, détaille Frédéric Le Lidec, son directeur aux énergies renouvelables. Sur le site de Paimpol-Bréhat, elle aura une capacité de production de 0,5 mégawatt. »

Testée une première fois entre octobre 2011 et janvier 2012, elle retrouvera cet été le fond de l’océan et sera raccordée à la terre ferme via un câble de 15 kilomètres.

Si cette nouvelle phase d’essai est concluante, trois autres Arcouest viendront lui tenir compagnie en 2015. Coût global du projet : 40 millions d’euros.

Plus performant et plus écologique qu’une centrale nucléaire

DCNS compte développer aussi d’autres hydroliennes un peu plus au nord, près des côtes de la presqu’île du Cotentin.

Le passage du raz Blanchard y abrite en effet un des courants maritimes les plus puissants au monde.

« Avec une vitesse de 9 mètres par seconde, c’est l’endroit qui a le plus de potentiel hydrolien en France, assure Frédéric Le Lidec.

On pourrait y produire en électricité 3 000 mégawatts, l’équivalent de deux EPR (réacteur pressurisé européen, NDLR) », poursuit-il en évoquant la future centrale nucléaire de Flamanville, à quelques kilomètres de là.

Pour qu’une ferme pilote émerge sur le site en 2017, l’Etat va bientôt lancer un appel d’offres. Dans la foulée, DCNS pourrait ouvrir à Cherbourg une usine de fabrication d’hydroliennes.

Des deux côtés de la Manche, de nombreux points restent à préciser lors des phases d’essai des fermes pilotes.

L’entretien, par exemple :tous les cinq à dix ans, selon les modèles, les hydroliennes devront être extraites de l’eau grâce à des grues ou des treuils, puis transportées en bateau jusqu’à la terre ferme pour y être réparées.

Par ailleurs, il est difficile d’estimer quels dégâts peuvent provoquer sur les machines la poussée continue du courant, l’usure causée par les sédiments ou la colonisation des hélices et turbines par la vie sous-marine.

Autre inconnue, leur impact environnemental. « Il est trop tôt pour dire avec certitude si les hydroliennes n’ont aucun effet négatif, insiste Marc Le Boulluec, chercheur à l’Ifremer.

Le sillage tourbillonnaire peut modifier le fond marin, ou affecter la faune, tout comme le bruit ou les ondes électromagnétiques que les hydroliennes produisent. »

En revanche, aucun danger pour les poissons, qui ne risquent pas d’être découpés en sashimis !

Surfer sur l’énergie des vagues

L’hydrolien n’est pas la seule source d’électricité renouvelable et écologique que les courants marins peuvent nous offrir.

L’énergie « houlomotrice », également appelée énergie des vagues, utilise la puissance et le mouvement de l’eau à la surface, pour produire de l’électricité.

Développé par la société écossaise Pelamis Wave Power, le prototype d’« houlomoteur » le plus avancé est composé de quatre cylindres flottants assemblés entre eux, d’une longueur totale de 170 mètres.

Sous l’action des vagues, des vérins situés au niveau des articulations de ce « serpent » propulsent un fluide qui vient actionner une turbine produisant de l’électricité.

Il a déjà été testé au Royaume-Uni en 2004 et l’est depuis 2009 au Portugal. Un modèle devrait être installé prochainement à l’île de La Réunion.