Thèmes

chat cheval société travail tendresse

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Abandon et maltraitance image (6098)
· Civilisations (216)
· Actualités (3313)
· Histoire drole (2213)
· Animaux rigolos (2999)
· Image duo et belles images (3685)
· Image message (2781)
· Santé (1083)
· Bonsoir..bonne nuit..bonne soiree (1959)
· Acteur (302)

Derniers commentaires Articles les plus lus

· Une Tribu Guaranis de la forêt amazonienne
· histoire drole
· joyeux anniversaire
· fumée
· combien

· dragon
· poux
· grande femme
· hola
· emmanuel beart
· pour ne pas avoir les seins qui tombent
· BERGER
· L’araignée Goliath
· fables
· fables

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "fandeloup" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Statistiques

Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


Rechercher

scandale

Publié à 13:46 par fandeloup Tags : cheval société travail
scandale

Scandale de la viande : Spanghero repris par... Spanghero

Le tribunal de Carcassonne vient de valider l'offre de reprise de Laurent Spanghero de l'entreprise Spanghero de Castelnaudary impliquée dans le scandale de la viande de cheval.

Le tribunal de Carcassonne a retenu l'offre de reprise de l'entreprise Spanghero de Castelnaudary (Aude) qui était aux abois depuis qu'elle a été désignée, mi-février, comme l'un des principaux responsables du scandale européen de la viande de cheval, revendue pour du bœuf à des entreprises produisant elles-mêmes des plats cuisinés à de grands distributeurs.

Laurent Spanghero va présenter son projet de reprise aux salariés Spanghero :

le comité d'entreprise examine les deux projets de reprise Reprise de Spanghero:

incertitude sur le projet des salariés Laurent Spanghero seul en lice pour reprendre l'entreprise familiale 

Après avoir été sous le feu des projecteurs et discréditée auprès des ses clients, cette sociétéavait été mise en liquidation judiciaire en avril en menaçant l'avenir de ses 230 employés.

Après cette affaire, Laurent Spanghero qui avait créé cette société d'agroalimentaire avant de la céder en 2009 à la coopérative basque Lur Berri, s'était dit prêt à 74 ans à reprendre les rênes de l'entreprise pour laver le nom de sa famille bien connue dans l'univers du rugby.

90 emplois pourraient être sauvés avec le soutien de deux partenaires, un promoteur immobilier de Narbonne, Jacques Blanc, et la société de capital-risque Investeam, Laurent Spanghero envisage dans un premier temps de sauver 90 emplois pour la préparation de plats cuisinés et la transformation de la viande.

Son projet va bénéficier d'un apport de 2 M€ de fonds propres et de près de trois fois plus pour les besoins en fonds de roulement.

Dans sa décision, le tribunal «prend acte de ce que M. Spanghero s'engage à ne pas céder les actifs pendant 5 ans et à garder le personnel repris au moins pendant deux ans» en ajoutant que «prise de possession sera immédiate».

Pour les 130 salariés qui vont se retrouver sur le carreau, ils devraient recevoir une indemnité de départ de l'ordre de 3500 €.

Il est probable que Laurent Spanghero va maintenant s'atteler à faire renouveler le dernier contrat que l'entreprise avait avec Lidl, spécialiste allemand des supermarchés à bas prix qui lui permettait de faire travailler une cinquantaine de personnes.

L'enseigne de hard discount avait fait savoir qu'elle attendait de connaître le nouveau repreneur avant d'envisager son renouvellement. «Saveurs occitanes» tentera de faire oublier le scandale Laurent Spanghero a fait état de nouveaux contacts avec Lidl et avec Casino.

Il a indiqué aussi qu'il discutait actuellement avec un producteur de tomates de Perpignan, «pour mettre en place la semaine prochaine une chaîne de tomates farcies».

Le projet de Laurent Spanghero mise sur le «développement homogène» des deux activités viandes et plats cuisinés de l'entreprise, qui s'appellera désormais «Saveurs occitanes», rompant ainsi avec un nom désormais discrédité.

Les repreneurs devront non seulement retrouver des clients mais aussi honorer une dette de 11 M€ souscrite en 2007 pour la construction de l'usine de Castelnaudary, même s'ils ont obtenu un rééchelonnement sur 22 ans au lieu de 10.

Les salariés entre espoir et scepticisme Castelnaudary (Aude), ce vendredi 5 juillet. Les salariés de l'usine Spanghero écoutent le repreneur de leur usine qui devra tout de même se séparer de 130 d'entre eux.

La nouvelle de la reprise par le fondateur a été accueillie dans un mélange de soulagement et de scepticisme par le personnel réuni à l'usine, que Laurent Spanghero est venu immédiatement rencontrer. «Cela fait six mois qu'on a la tête sous l'eau.

Est-ce que cela va tenir ou est-ce que les problèmes vont recommencer dans deux mois», s'interrogeait Raymonde Tomasella, depuis 14 ans dans l'entreprise de plats cuisinés et de transformation de viandes.

«Les salariés qui vont retrouver du travail, c'est pour combien de temps ? Si c'est pour donner de l'espérance et que dans deux ou trois mois, ça s'arrête, cela n'aura servi à rien», tonne de son côté le secrétaire du CE (FO) Jérôme Lagarde.

«Ça va être compliqué mais on va essayer de s'y atteler» Laurent Spanghero Laurent Spanghero s'est voulu rassurant, sans toutefois minimiser l'ampleur du défi.

«On va y arriver, mais j'ai besoin de vous», a-t-il déclaré aux salariés de l'entreprise qui n'a plus de clients depuis le 30 juin, à l'expiration du contrat avec le géant allemand de la distribution Lidl.

«Il fallait surtout éviter que l'entreprise ferme. C'est fait. Le reste est devant nous et ça va être compliqué mais on va essayer de s'y atteler», a-t-il déclaré, qualifiant la décision du tribunal de «victoire au goût amer»

et témoignant de sa sympathie pour les 130 salariés qui ne seront pas repris. En 2009, des difficultés financières avaient déjà poussé Laurent Spanghero à céder l'entreprise pour un euro symbolique à Lur Berri, «afin de sauver les 450 emplois de l'époque».

Même si l'avenir reste compliqué, et si des détracteurs dans l'entreprise doutent de la capacité de Laurent Spanghero à faire mieux cette fois, la décision du tribunal s'apparente à un répit, après cinq mois de descente aux enfers.