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Dernière mise à jour : 04.08.2023
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fibromyalgie

Publié à 14:26 par fandeloup Tags : extra vie moi monde chez enfants france mer divers nuit femmes cadre
fibromyalgie

Le Syndrome de la Fibromyalgie

La FIBROMYALGIE est une maladie chronique, cyclique et protéiforme, c'est- à-dire qui se présente sous les aspects les plus divers. Elle se distingue d'autres maladies du fait qu'elle n'affecte pas un type de cellule particulier ni un organe spécifique. Elle se manifeste par une myriade de symptômes qui apparemment n'ont aucun lien les uns avec les autres. De plus, il existe un nombre infini de combinaisons de symptômes entre eux avec des variations d'un jour à l'autre. Sont également différents les premiers troubles d'un malade à l'autre, et il semble bien souvent difficile de déterminer quand se sont installées les premières manifestations de la maladie. Avec le temps, il est cependant possible de dégager des dénominateurs communs à toutes ces formes cliniques de la maladie: répercussion préjudiciable sur la vie professionnelle et sur la vie de tous les jours, perturbation des liens familiaux et des relations avec autrui, perturbation psychique, avec dans bons nombres de cas une invalidité mentale et physique marquée.

Les symptômes les plus communs sont les suivants:

Troubles du système nerveux : fatigue, irritabilité, nervosité, anxiété, dépression, troubles de la mémoire et de la concentration (fibrofog), apathie, insomnie, réveils nocturnes fréquents et sommeil non réparateur, vision floue, malaises, vertiges ou équilibre instable, maux de tête, migraines.

Troubles musculaires et ostéo-articulaires :

douleurs généralisées au niveau des muscles, des tendons et des ligaments, avec raidissement souvent marqué au réveil. Les douleurs sont de toutes formes et de tous types, lancinantes, transfixiantes, à type de coup de poignard, de piqures, de contractures, de brûlures, de sensation pseudo-grippale, avec toutes les intrications possibles. Sont souvent concernées les zones préalablement traumatisées ou opérées. Des douleurs temporo-maxillaires sont fréquentes, associées avec des difficultés de la mastication, de même que des douleurs faciales parfois atroces et des céphalées dont l'origine est souvent décrite à la nuque. Les maux de tête peuvent être généralisés ou concerner seulement une moitié du visage ou n'être localisés que dans la région occipitale et à la nuque. S'associent parfois des douleurs déchirantes aux chevilles. Il existe fréquemment des douleurs articulaires, avec ou sans gonflement articulaire ou juxta-articulaire (jouxtant l'articulation), aux épaules, aux poignets, aux doigts, aux genoux. Les muscles peuvent être le siège de légères fasciculations ou convulsions, et le syndrome de la jambe sans repos peut se manifester. Souvent les patients décrivent des sortes de décharges éléctriques dans les muscles ou des fourmillements et une faiblesse musculaire généralisée.

Troubles gastro-intestinaux :

dans 60 %, des cas, il existe le syndrome du colon irritable qui associe de fréquents gaz, un gonflement abdominal, des crampes abdominales, une constipation ou une diarrhée (ou alternance des deux). Parfois un état nauséeux, des douleurs gastriques avec brûlures, dyspepsie, hyperacidité gastrique et goût anormal dans la bouche.

Troubles génito-urinaires :

65 % des femmes fibromyalgiques présentent des douleurs de la sphère génito-urinaires. Vulvodynie (dans 15 % des cas), c'est-à-dire des douleurs à la vulve avec démangeaisons et brûlures des petites lèvres (vulvite) ou de l'orifice vulvaire et de sa périphérie (vestibulite), avec ou non irritation visible de la muqueuse ; spasmes vaginaux ou crampes vaginales ; douleurs sexuelles (dyspareunie) avec ou sans sécheresse vaginale. Dans 25 % des cas, mictions fréquentes diurnes et nocturnes d'une urine souvent concentrée, picotements urinaires, difficulté de la miction (dysurie), brûlures urinaires avec ou sans infection, antécédents d'infections urinaires à répétition dans le cadre d'une cystite interstitielle chronique ; spasmes de la vessie.

Le syndrome prémenstruel est habituellement plus intense. Tous les troubles de la fibromyalgie présentent une aggravation prémenstruelle.

Troubles dermatologiques :

sensations de picotement, de démangeaison, de vibration éléctrique de la peau ; toutes sortes de manifestations cutanées prurigineuses ou non, eczéma, crevasses, éruptions de boutons, de furoncles, rashes, neurodermite et dermite séborrhéique ; sensation de brûlure souvent intense à la paume des mains et à la plante des pieds, avec parfois gonflement ; sécheresse cutanée ; sensibilité exagérée au toucher (hyperesthésie) ; sueurs profuses avec ou sans bouffées de chaleur. D'intenses démangeaisons peuvent survenir à n'importe quel endroit du corps, avec souvent une recrudescence nocturne. Ongles friables et cassants, cheveux de mauvaise qualité, tombants et de repousse médiocre. Parfois, il existe une réaction excessive de la peau qui rougit et se tuméfie à l'endroit où l'on exerce un léger frottement avec une pointe émoussée (dermatographisme).

Autres manifestations :

congestion nasale ; bouche séche, goût anormal souvent métallique dans la bouche ; sifflements d'oreilles passagers ou bruits anormaux plus ou moins permanents (tinnitus) ; engourdissements des mains, des pieds ou au niveau du visage, et fourmillements ça et là (paresthésies) ; crampes aux jambes et aux pieds ; température corporelle basse et grande sensibilité au froid ; grande susceptibilité aux infections et aux allergies en tous genres ; hypersensibilité aux bruits, à la lumière, aux odeurs et aux produits chimiques ; gonflements des paupières et des mains à prédominence matinale ; surcharge pondérale ; yeux secs irrités ; palpitations ; syndrome hypoglycémique avec une envie irrésistible d'aliments sucrés.

Toutes les cellules du corps peuvent être concernées par la maladie, tous les tissus peuvent être affectés. Tous les symptômes, aussi divers soient-ils, sont reliés à une même maladie, la FIBROMYALGIE, et tous relèvent d'une même origine.  

Quand le terme FMS a-t-il été utilisé pour la première fois?

chroniques diffuses Le Syndrome de la FIBROMYALGIE a été officiellement reconnu en tant qu'entité clinique à part entière par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) lors de la Déclaration de Copenhague du 1.1.1993. Il a été déclaré être la cause la plus fréquente des douleurs musculaires. · Prévalence sur la population générale Elle est présente dans toutes les ethnies à travers le monde.

Le sexe-ratio est de 85 % de femmes pour 15 % d'hommes. Cela se traduit en Israël par au moins 200 000 individus souffrants de FMS, dont au moins 170 000 femmes. Les rhumatologues parlent de la fibromyalgie comme étant l'affection la plus fréquente qui peuple leurs consultations. 

La FMS est une maladie génétique. A quel âge se manifeste-t-elle?

La FIBROMYALGIE est une maladie génétique, héréditaire. Elle peut affecter une famille entière, comme par exemple une mère et ses deux filles. Lorsque les deux parents sont atteints de la maladie, tous leurs enfants seront fibromyalgiques (il existe une forme pédiatrique de la FMS).

Le docteur R. Paul St. Amand a traité les membres d'une même famille s'échelonnant sur trois générations, dont une fillette âgée de deux ans, ainsi que des patients dont la maladie ne s'est manifestée qu'une fois passés leurs soixante-dix printemps. Une de mes patientes a développé la maladie à l'âge de 80 ans.

Ce large éventail de l'âge d'apparition de la maladie est impossible à expliquer par la présence d'un seul gène défectueux. C'est pourquoi il semble que dans la pathogénie de la fibromyalgie plusieurs gènes soient en cause.

Le nombre de gènes responsables, couvrant une pallette allant de gènes mineurs (récessifs) à des gènes plus dommageables (dominants), permet toutes les sortes de combinaisons entre eux qui vont déterminer l'âge d'apparition de la maladie ainsi que la sévérité des symptômes.

Chez ceux qui n'auraient qu'un défaut mineur dans la séquence des acides aminés des gènes en cause, la maladie peut pratiquement ne jamais se manifester ou jamais complètement, voire même transitoirement ou épisodiquement.

Puisque 85 % des fibromyalgiques sont des femmes, il paraît logique d'admettre qu'au moins un gène défectueux est localisé sur le chromosome X.

Les facteurs qui induisent l'apparition de la maladie A des degrés variables pour chacun, et sous l'influence individuelle du potentiel génétique défectueux, certains traumatismes peuvent précipiter l'apparition de la maladie.

Le facteur déclenchant peut être un accident, une infection, toutes sortes d'actes chirurgicaux, voire une intervention dentaire, un traumatisme psychique, stress ou autres tensions nerveuses. Mais ces facteurs favorisant l'entrée dans la maladie n'en sont en aucun cas la cause. On peut également noter que les zones douloureuses fibromyalgiques se superposent souvent aux régions du corps préalablement traumatisées, accidentées ou opérées ; cette observation n'exprime pas un lien causal. 

La FMS est une maladie métabolique

Le rôle du phosphate La FIBROMYALGIE est une maladie métabolique. L'incapacité à produire de l'énergie appropriée, adéquate, dans les tissus affectés explique l'ensemble des troubles de la fibromyalgie. Les divers gènes défectueux altèrent la capacité des reins à disposer des PHOSPHATES.

La fibromyalgie est due à une anomalie dans l'excrétion rénale des phosphates, d'origine génétique. Tout commence dès la naissance par une minuscule rétention des phosphates. Les os vont bientôt être débordés dans leur capacité à remplir leur rôle habituel de stockage des phosphates.

Ces derniers vont graduellement être dissiminés et s'accumuler un peu partout, pour finir par atteindre des niveaux critiques dans certains tissus, les muscles et les tendons en particulier. C'est en compagnie du calcium que les phosphates en excés pénètrent dans les cellules, et c'est ensemble qu'ils initient les perturbations métaboliques qui vont conduirent aux symptômes de la fibromyalgie.

En effet, la rétention d'une substance biochimique au sein même d'une cellule provoque un dysfonctionnement métabolique qui va engendrer une incapacité à répondre aux besoins énergétiques. Les cellules utilisent leur énergie sous forme d'adénosine triphosphate (ATP) pour remplir leurs fonctions métaboliques et autres tâches qui nous sont vitales.

La rétention des phosphates interfère avec la formation de l'énergie dans les cellules affectées. Les fonctions cellulaires sont compromises. Si l'énergie est insuffisante, « rien ne marche plus». Le rôle du calcium Pour que soit maintenu l'équilibre électrique à même une cellule, deux charges négatives de l'ion phosphate sont contrebalancées par deux charges positives de l'ion calcium. L'excès cellulaire des phosphates entraîne donc un excés cellulaire du calcium.

Le calcium a une fonction primordiale au sein de la cellule. Normalement il siège dans le réticulum endoplasmique, le réservoire cellulaire. Lorsqu'une stimulation se présente, le signal d'action est transmis au réticulum endoplasmique, lequel va libérer le calcium dans le cytosol, la partie liquide du cytoplasme cellulaire. La quantité de calcium libérée est exactement proportionnelle à la tâche réclamée, ni plus ni moins. Le calcium est l'élément générateur final qui enclenche l'action cellulaire. La cellule instruite à agir, continue à le faire jusqu'à ce que les signaux provenant du calcium cessent. Pour interrompre ces signaux, les cellules possèdent des pompes enzymatiques qui utilisent l'ATP comme source d'énergie, à l'instar de toutes les fonctions métaboliques de l'organisme. Ces pompes enzymatiques ont pour fonction de ramener le calcium dans son réservoire, le réticulum endoplasmique, ou de l'expulser de la cellule.

Etant donné que chez le fibromyalgique les capacités énergétiques sont pauvres, en raison d'une insuffisance en ATP, le calcium s'accumule dans le cytosol, là où il ne devrait plus se trouver, là où son action pour une tâche spécifique n'est plus réclamée ni désirée. Il en résulte que les tissus en excès de phosphates se trouvent comme constamment stimulés jour et nuit, jusqu'à un point d'épuisement.

La palpation des fibromyalgiques met en évidence de nombreuses enflures et bosses dans les muscles, les tendons et les ligaments. Ces zones sont sous tension 24 heures par jour. Seul le calcium peut être tenu pour responsable d'une stimulation incessante dans le cytosol des cellules. Normalement, les cellules respectent des phases de repos dans leurs fonctions métaboliques. Chez les fibromyalgiques, c'est cette absence ou le manque de qualité de ces phases de repos qui engendre toute la symptomatologie.

A un degré ou un autre, cela affecte ou affectera toutes les cellules de l'organisme. En résumé, l'excès cellulaire en phosphates pertube la formation d'une énergie adéquate (ATP). Cela se traduit par un excès de calcium dans la cellule qui va la stimuler et la maintenir en suractivité. Ce dysfonctionnement cellulaire conduit à un syndrome d'hyperactivité métabolique et d'épuisement énergétique. Seule la restauration d'une production normale d'ATP peut rétablir ces abus métaboliques. .

Etudes de biopsies musculaires

Des biopsies au niveau de lésions du trapèze ont été réalisées sur des malades fibromyalgiques. Des différences significatives ont été notées par rapport à des biopsies de contrôle sur des individus indemnes de FMS : réduction de 70% du taux d'ATP et de 21% de la phosphocréatine, riche en phosphates de haute énergie. Toutes les fibres d'un même échantillon ne sont pas affectées, ce qui confirme qu'on n'est pas en présence d'une maladie musculaire congénitale. Une autre étude a révélé des taux bas d'ATP à l'intérieur des globules rouges de fibromyalgiques. 

Résultats biologiques

Diverses études biologiques confirment l'étendue des méfaits de la fibromyalgie. Il a été démontré l'existence de perturbations significatives, en plus ou en moins, dans la production d'hormones, de neuromédiateurs et de diverses autres molécules et substances chimiques.

On reporte des taux bas de l'hormone de croissance, du facteur de croissance I de l'insuline-like, de la sérotonine, du calcium libre ionisé, de la calcitonine, du cortisol libre urinaire, de certains acides aminés, du neuropeptide Y, de l'hormone de stimulation thyroïdienne (TSH), dans la numération des cellules T.

D'autres s'avèrent augmentés :

La prolactine, la substance P, l'enzyme de convertion de l'angiotensine, et l'acide hyaluronique lors d'une seule étude. Des biopsies cutanées ont montré un excès des cytokines et d'immunoglobulines G dans le derme. Tant d'altérations de tests biologiques montrent combien de tissus et de systèmes peuvent être affectés dans la fibromyalgie. 

Tests sanguins Il n'existe pas de test specifique de laboratoire qui confirme le diagnostic de FIBROMYALGIE.

Les radiolographies, scanners ou autres ne montrent rien. Cependant, l'historique détaillée de la maladie (l'anamnèse) révèlera sa chronologie cyclique et conduira au diagnostic. Ce dernier sera confirmé par l'existence d'enflures et de bosses dans un certain nombre de muscles, tendons et ligaments lors d'une palpation minutieuse de tout le corps. Le résultat de cette palpation sera représenté sur un schéma. Non seulement cet examen confirme la maladie, il matérialise, authentifie et crédibilise les complaintes du patient. La vitesse de sédimentation est normale dans la fibromyalgie étant donné qu'il ne s'agit pas d'une maladie inflammatoire. Une vitesse augmentée chez une authentique fibromyalgie mérite d'être explorée. 

Maladies associées Dans plus de 20% des cas, la FIBROMYALGIE est associée à d'autres maladies, à savoir des maladies rhumatologiques et systémiques avec diverses anomalies immunologiques (maladie de Behçet, lupus érythémateux disséminé, maladie de Crohn, rectocolite hémorragique, maladie de Sjögren.), une hyperparathyroïdie, une hypothyroïdie, une thyroïdite d'Hashimoto, etc. 

FMS et hypoglycémie (fibroglycémie )

Le syndrome d'HYPOGLYCEMIE, entité clinique à part, peut être induit ou intensifié par la fibromyalgie. 40% des femmes et 20% des hommes souffrant de fibromyalgie présentent une hypoglycémie ou une intolérence aux hydrates de carbone. On parle de FIBROGLYCEMIE lorsque les deux pathologies coexistent. Des symptômes de l'hypoglycémie se chevauchent avec ceux de la fibromyalgie. Les troubles hypoglycemiques aigus sont aisément identifiables.

Ils surviennent dans les trois ou quatre heures qui suivent un repas, et sont possibles en pleine nuit : attaques de panique, tremblements des mains ou de tout le corps, subites bouffées de sueurs, sentation de faim impérieuse, maux de tête, palpitations ou arythmie cardiaque, sévère anxiété, malaises ou syncopes.

Ils n'apparaissent cependant pas chez chacun. Les troubles hypoglycémiques chroniques peuvent exister indépendemment du taux de sucre dans le sang. Ils sont dus à une asthénie métabolique constante engendrée par l'hypoglycémie plutôt qu'à des chutes du sucre sanguin avec leurs régulations hormonales. Des céphalées sont ressenties à type de bandes frontales concentriques autour de la tête.

Par ailleurs, fatigue, insomnie, irritabilité, nervosité, émotivité, sueurs, malaise, sifflements d'oreilles, troubles de la mémoire et de la concentration, fourmillements des extrémités et au visage, crampes musculaires, douleurs abdominales, ballonnement abdominal, diarrhée. Fait remarquable, ces troubles sont soulagés par un repas et sont exacerbés par la faim. La plupart des malades présentant une FIBROGLYCEMIE ont une envie constante et irrépressible d'aliments ou boissons sucrés dans des tentatives, souvent vaines, d'en tirer quelque énergie.

Sucres et aliments riches en amidon sont rapidement convertis en glucose dans le processus biologique de la digestion, c'est pourquoi l'organisme privilégie cet apport.

Malheureusement, chez ces fibroglycémiques, chaque apport sucré saturera rapidement les rouages métaboliques en molécules de glucose, provoquant à chaque fois une libération pancréatique d'insuline qui réduira cette soudaine montée de la glycémie, en dirigeant le glucose vers les cellules musculaires, hépatiques, graisseuses et autres.

De plus, et c'est ce qui nous intéresse ici tout particulièrement, l'insuline participe à accroître la réabsorption rénale des phosphates mais aussi à leur réintroduction dans diverses cellules de l'organisme. Ainsi, les fluctuations du taux d'insuline ne feront qu'intensifier les symptômes de la fibromyalgie.

Les symptômes de l'hypoglycémie vont se confondre avec ceux de la fibromyalgie. Ces patients sont confrontés à un sérieux problème métabolique. Des modifications dans leur comportement alimentaire deviennent essentielles. Aucun compromis dans la diète ne sera permis, sinon au prix de l'exacerbation des symptômes. Hypoglycémie et fibromyalgie devront être traitées parallèlement. La suppression des sucres et autres aliments riches en amidon évitera les fluctuations de la glycémie et, en conséquence, les pics insuliniques néfastes. Il a été démontré que les fibromyalgiques possèdent une capacité réduite à stimuler la partie hypothalamo-hypophysaire de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien, ainsi que le système sympathique adrénergique, conduisant à une réponse insuffisante de l'hormone hypophysaire corticotrope (ACTH) et de l'adrénaline face à un état hypoglycémique.

L'inaptitude de ces systèmes neuroendocriniens chez les fibromyalgiques peut d'autant mieux expliquer le chevauchement des troubles fibromyalgiques et hypoglycémiques. Aucune diète n'est nécessaire en l'absence de FIBROGLYCEMIE. 

Le Syndrome de Fatigue Chronique (CFS)

Le SYNDROME DE FATIGUE CHRONIQUE est assimilé à la fibromyalgie, il a pour origine le même trouble génétique. Pour la plupart des patients, les deux termes ou conditions, fibromyalgie et syndrome de fatigue chronique, coexistent. Pour d'autres, un symptôme ou un groupe de symptômes prédomine. Il n'existe pas de syndrome de fatigue chronique stricto sensu, exclusif. Un interrogatoire bien conduit et une palpation minutieuse mettront en évidence leur existence simultanée.

A des degrés divers en intensité, tous les symptômes du syndrome de fatigue chronique rencontrent les critères de la fibromyalgie. Nous avons affaire à même affection qui se présente sous divers aspects, en fonction du seuil individuel de la douleur et des zones, systèmes ou organes affectés et au devant de la scène. Ceux qui possèdent un seuil très haut de la douleur peuvent n'avoir que la fatigue comme trouble dominant.

L'anamnèse retrouvera cependant des symptômes du colon irritable, de vagues douleurs vulvaires ou de légers troubles mictionnels, associés à quelques complaintes douloureuses musculaires et tendineuses, mais le tout bien modeste ou insignifiant comparé à l'importance de la fatigue, de la dépression ou des troubles cognitifs. Selon la sévérité de l'atteinte du système nerveux, certains fibromyalgiques, outre la fatigue, souffrent d'une perte marquée et handicapante de leur mémoire immédiate ou à court terme.

Ils oublient ce qui vient de leur être dit et ne se souviennent où ils ont déposé des objets. Ajoutée à cela une perte du sens de l'orientation, ils peuvent se trouver perdus en des endroits familiers. Au beau milieu d'une conversation ou d'une activité, ils peuvent perdre le fil de l'une ou de l'autre.

Un quelconque raisonnement ou un simple exercice de déduction peut être difficile, voire impossible. Certains ne peuvent lire par manque de concentration ou par inaptitude à de nouvelles acquisitions, ou par perte de la mémoire des noms. Certains oublient leurs rendez-vous ou leurs projets immédiats, ou ne se souviennent pas s'ils ont ou non réglé leurs factures.

Ces patients deviennent hypersensibles aux bruits, aux lumières vives, aux odeurs. Ils pleurent aisément et s'énervent à la moindre contrariété. Il est important de reconnaître en ces troubles cognitifs et en ces hyper-réactions sensorielles et émotionnelles les expressions d'une même pathologie, la fibromyalgie. · FMS et son incidence sur les troubles ostéo-articulaires Dans la fibromyalgie les articulations restent une des localisations les plus longtemps indemnes d'accumulation des phosphates. La fibromyalgie n'est pas une maladie ostéo-articulaire, mais des douleurs aux articulations, avec ou sans gonflement, rougeur ou chaleur locale, sont fréquentes..

Mais livrée à elle-même, après des années d'évolution et d'aggravation inéluctable, la fibro-myalgie va finalement faire le lit à une ostéo-arthrite par précipitation de cristaux de phosphate de calcium. · Comment s'explique l'aspect cyclique de la FMS Gonflements tissulaires Les enflures et bosses que l'on trouve à la palpation au niveau des tendons, des ligaments et principalement dans les muscles, sont plus ou moins douloureuses, voire pas du tout, selon qu'elles pressent ou non sur des terminaisons nerveuses. Une petite bosse peut ainsi être plus douloureuse qu'une grosse enflure. Il est question égale-ment du seuil de la douleur de chacun.

Les douleurs passent d'un endroit à l'autre, varient d'un jour à l'autre, ou restent par ailleurs fixes en localisation et intensité. 90 à 95% de ces gonflements tissulaires correspondent à de l'eau collectée sous pression. Toutes les cellules fibromyalgiques subisent de constantes accumulations d'eau, d'excès de phosphates, de calcium et autres substances chimiques. C'est le liquide extra-cellulaire qui, en pénétrant dans les cellules, provoque davantage de pression et de douleurs selon l'incidence sur la taille des enflures et des bosses. Lorsqu'une partie de l'eau est expulsée, leur taille se réduit et les douleurs diminuent.

En vérité, le flux sanguin subit des fluctuations qualitatives et quantitatives (volumétriques) selon l'importance des drainages cellulaires et du nombre de sites concernés. Chez le fibromyalgique, tout est fonction de la capacité des reins à éliminer les phosphates. Le rôle essentiel des reins Le rein contrôle le taux des phosphates sanguins. Ces derniers sont filtrés lors du passage du sang dans les glomérules rénaux et poursuivent leur route dans les tubules rénaux. Une autre voie de passage, évitant la filtration glomérulaire, se fait directement du sang vers les cellules rénales elles-mêmes et de celles-ci vers les tubules.

Les phosphates sont ensuite éliminés dans l'urine, mais peuvent aussi être réabsorbés de l'urine primitive, à travers les cellules qui tapissent les tubules, vers les cellules rénales, puis réintroduits dans la circulation sanguine. Le rein retient ou élimine les phosphates selon les besoins de l'organisme. Le rein fibromyalgique n'arrive pas à excréter dans l'urine les phosphates suffisamment rapidement. Cela est dû à un déficit enzymatique d'origine génétique qui perturbe le processus physiologique rénal normal. Il en résulte un retour excessif de phosphates vers le sang , d'où une augmentation de leur taux sanguin. L'organisme ne peut pas tolérer une augmentation des phosphates dans le sang dans la mesure où ces derniers sont en corrélation avec le taux du calcium sanguin. Si les phosphates s'élèvent, le calcium doit nécessairement chuter, ce que l'organisme n'accepte pas non plus. A cela, les quatre glandes parathyroïdiennes situées dans le cou vont répondre en sécrétant la parathormone (PTH), l'hormone parathyroïdienne, dont le rôle est de maintenir constante la calcémie.

Etant donné que dans la fibromyalgie les phosphates ne peuvent être suffisamment excrétés, ni ne peuvent rester en excés dans le sang, une certaine quantité devra être transférée vers les os. Lorsque ces derniers seront saturés, les phosphates iront se déposer dans toutes sortes de cellules de l'organisme. Alors de l'eau va pénétrer dans ces cellules, accompagnée par du calcium, entre autres, afin de diluer la concentration intracellulaire des phosphates et éviter toute cristallisation. Les gonflemments tissulaires réapparaissent et toute la séquence métabolique se répète, avec son cortège de pression, de douleurs, de symptômes habituels, cognitifs et autres, comme si tout recommençait, avec parfois la survenue d'autres symptômes ou d'autres localisations douloureuses selon que les phosphates seront allés se loger ailleurs. Chaque cycle se termine réglé par l'activité métabolique du moment. Certains tissus n'auront initialement qu'une atteinte sporadique. Chaque cycle est suivi d'une période de repos. De la qualité et de la durée de ces périodes de repos dépendra la permanence des symptômes. Enflures et bosses, avec le temps, seront plus nombreuses.

Les symptômes également vont s'aggraver à mesure que les excès de phosphates vont s'additionner pour déprimer encore davantage la production énergétique et la rendre quasi constamment défectueuse. Les périodes de repos seront de plus en plus courtes. La sévérité de la maladie est fonction de sa durée d'évolution. · diagnostic de fibromyalgie. Pourquoi ? · Les critères officiels de la fibromyalgie font mention de 11 points douloureux au minimum sur 18 zones répertoriées. Les patients font habituellement état de douleurs généralisées situées sur les muscles, les tendons et les ligaments, ou en périphérie. Ces douleurs sont décrites comme mobiles d'un endroit à l'autre et variables en intensité d'un jour à l'autre, ou bien fixes en des endroits donnés. Ces critères stipulent des douleurs et non pas des enflures ou des boules.

Le concept des points douloureux nous apparaît, au docteur R. St. Amand et à moi-même, un peu arbitraire. Il ne tient pas compte du seuil de la douleur de chacun, qui fait que chez certains tout le corps est hypersensible alors que chez d'autres il faut vraiment appuyer fort pour faire mal. Et qu'en est-il lorsque tous les symptômes de la fibromyalgie sont réunis, mais seulement 9 points douloureux retrouvés ? Va-t-on demander au patient de revenir dans 6 mois avec, s'il vous plaît, quelques points en plus ! Et qu'en serait-il si on palpe 20 points douloureux, mais pour la plupart en dehors des zones officiellement répertoriées ? Ce concept peut être péjorativement restrictif. Sans compter que les enflures et les boules, que je perçois, peuvent n'être pas douloureuses, ou peu douloureuses, selon qu'elles rencontrent ou non une terminaison nerveuse.

Sans compter que le syndrome de la fatigue chronique, de même origine génétique, réunit les mêmes symptômes mais peu de zones douloureuses, Je préfère donc parler d'enflures et de boules, de les répertorier sur un schéma, sans en faire le décompte.

Le docteur Kurland est né en France, à Paris, le 26 Juillet 1949. Ses études médicales ont été couronnées par le Titre de Lauréat de la Faculté de médecine de Paris. Il s'est ensuite spécialisé en Rhumatologie et a travaillé pendant 15 ans dans le Service de Rhumatologie de la Fondation Rothchild à Paris (F.O.R).

Pendant le même temps, il a étudié l'orthopédie pour se spécialiser dans la chirurgie du pied. Le docteur Kurland est également diplômé en Hydrologie et Climatologie médicales, succédant à son père, le docteur Leib Kurland, dans une activité saisonnière estivale à Evian-les-Bains (Haute-Savoie) où il a pris en charge des milliers d'anciens déportés de la Shoa recevant des soins de dédommagement des autorités allemandes.

Le docteur Kurland, enfin, est diplômé de Neuralthérapie et de Mésothérapie, thérapies anti-douleurs d'une efficacité remarquable. La thèse de Docteur en Médecine soutenue par le docteur Kurland avait pour titre « Le Thermalisme à Tiberiade (Israël) » et a été primée par les instances universitaires de Paris. Sa thèse d'Hydrologie et Climatologie médicales avait pour titre « Le traitement du Psoriasis à la Mer Morte (Israël) ».

Le docteur Kurland a fait son aliya le 30 septembre 1997. Pendant deux ans il a été médecin à l'hôpital Meir de Kfar Saba dans le service de chirurgie de la colonne vertébrale (Spinal Care Unit) du docteur Gipstein, ainsi que médecin consultant dans le Centre de la Douleur du professeur Judaikin. Il a obtenu sa licence de médecin No 32954.

Le docteur Kurland a également travaillé deux ans et demi comme médecin spécialiste de la douleur dans un centre médical à Tel-Aviv ainsi qu'à Jérusalem. Déjà son expérience sur la FIBROMYALGIE lui valait une grande renommée , ce qui a motivé son installation à titre privé à KFAR SABA.

Le docteur Kurland est le seul médecin en Israël à être affilié au Fibromyalgia Treatment Center de Santa Monica en Californie et à être recommandé par ce Centre de réputation mondiale. Pour finir de décrire le docteur Norbert Kurland, disons qu'il est un pianiste confirmé, un joueur d'échec redouté, un ancien moniteur de ski et compétiteur international. Il est également écrivain, auteur de deux romans. Célibataire à l'époque de son aliya, il a connu Rita, experte en cosmétiques, et ils se sont mariés en septembre 2001. Ils sont les fiers parents d'un petit garçon âgé aujourd'hui de trois ans.