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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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chasse a courre honteux

chasse a courre honteux

Special investigation

Chasse le pouvoir du fusil

Un cerf agonisant, cette image que la Société de vénerie veut cacher (vidéo) LE PLUS.

Le 16 septembre, l'émission "Spécial Investigation" diffusait un reportage intitulé "Chasse : le pouvoir du fusil" sur la chasse à courre.

Trois jours après, la Société de Vènerie vilipendait cette "propagande anti-chasse", notamment parce qu'elle reprenait des images d'un cerf rendant l'âme fournies par l'association Droits des animaux, laquelle lui répond par la voix de son vice-président, David Chauvet.

La Société de vènerie, par la voix de M. de Boisguilbert, chargé de communication de la Fédération de chasse, a récemment mis en cause sur son site internet les auteurs d’une émission du programme "Spécial Investigation" intitulée "Chasse, la loi du fusil" (Canal Plus, le 16 septembre 2013) en observant que "des images d’archives utilisées sont créditées et fournies par les plus acharnés de nos opposants, le groupuscule Droits des animaux".

Cela signifie que les images de l’association que j’anime ne pouvaient, selon lui, être utilisées par les journalistes sans que cela constitue un manquement à la déontologie de la profession.

De cette manière curieuse, M. de Boisguilbert met en cause le droit des médias d’utiliser nos images, et par conséquent notre légitimité à informer le public en fournissant aux médias les images que nous tournons, en l’espèce des images de chasse à courre.

Une charge certes assez dénuée de sens, mais y répondre nous fournit l’occasion d’informer le public des stratégies utilisées à son encontre par le monde de la vènerie.

Elles visent à faire accepter ce type de chasse, interdit dans la plupart des pays, en s’efforçant d’en camoufler certains aspects peu reluisants.

Cerf transpercé Passons sur la prétendue violation "des plus élémentaires règles déontologiques" dénoncée par la Société de vènerie, qui fait sourire quand on sait que cette même Société n’avait pas hésité, de son propre aveu sur son site internet, à initier une série de reportages complaisants à l’égard de la chasse sur France 2 (novembre 2010) et à mener avec les journalistes "la réflexion stratégique qui a conduit au choix des thèmes [...] permettant d’espérer de bonnes retombées pour l’image de la chasse".

Les images de chasseurs en balade bucolique ou de concerts de cor de chasse sont certainement moins choquantes que celles que nous avons tournées. Voir un cerf se faire transpercer par la lance d’un "piqueux" installé dans une barque au milieu d’un étang n’a rien d’un spectacle anodin et aurait plutôt de quoi révolter, nous le concédons.

Mais faut-il en vouloir à des journalistes d’avoir montré à quoi ressemble la chasse à courre, dès lors qu’il en était question dans le reportage ? Belle image de la vènerie M. de Boisguilbert s’offusque du fait qu’ils ont retenu nos images plutôt que celles qu’il leur proposait aimablement de filmer lors d’une chasse à laquelle il les avait conviés, "en toute transparence", précise-t-il. Il faut dire qu’aucun animal n’a été pris ce jour-là. C’est pas de chance mais ça arrive, répondront les chasseurs... Pour autant, était-ce vraiment le fruit du hasard ? Pourquoi M. de Boisguilbert n’a-t-il pas mentionné, lors du reportage, que la Société de vènerie interdit systématiquement aux "suiveurs" (leur public) de diffuser certaines images de chasse à courre ?

"Autant certaines images participent à véhiculer une belle image de la vènerie, autant d’autres peuvent nous nuire", explique-t-on dans sa revue interne, puisque "l’usage d’Internet et de ses réseaux sociaux sont redoutables : en quelques heures, une vidéo, plus ou moins compromettante, peut faire la une du journal télévisé". Aussi, le "code du suiveur" exige-t-il de "demander l’autorisation du maître d’équipage" pour la diffusion de photos et vidéos, qui sont une "réelle préoccupation".

M. de Boisguilbert confondrait-il les journalistes de Canal Plus avec les suiveurs ? Liberté de la presse Inviter des journalistes de Canal Plus à une chasse et prétendre assumer le risque qu’ils filment des images violentes, mais demander aux suiveurs de ne pas diffuser de telles vidéos sur internet de peur qu’elles passent à la télévision... Nous ne doutons pas que M. de Boisguilbert, expert en communication, trouvera une explication lumineuse à ce paradoxe.

Qu’il en profite pour nous expliquer sa conception très personnelle de la liberté de la presse, qui devrait selon lui se soumettre à l’approbation d’une clientèle : "La Société de vènerie ne manquera pas de s’étonner auprès de la direction de la chaîne d’une telle propagande anti-chasse, venant de surcroît d’un groupe qui ne répugne pas à tenir une partie de ses ressources de Seasons, première chaîne de télévisions pour les chasseurs !" Si M. de Boisguilbert envisageait de s’expatrier, nous lui suggérerions la Russie, ou bien la Syrie : il y trouverait une conception de la liberté d’informer plus en accord avec la sienne.