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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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La vision angélique du loup a-t-elle vécu ?
Un sondage récent affirme pourtant qu’une large majorité de Français ont toujours une “opinion positive” du loup.
Le loup est un champion de la communication.
Jadis ennemi public numéro 1, il a redressé son image au point d’être classé espèce protégée.
Pourtant sa prolifération risque de lui jouer des tours… Jean-Marc Moriceau suit le loup à la trace.
Dans l’espace et dans le temps. Spécialisé dans l’histoire du monde rural, cet universitaire connaît le canis lupus sur le bout des doigts.
Après s’être plongé pendant plus de dix ans dans les archives et les récits d’autrefois, il vient de rédiger un ouvrage qui fait référence sur la présence du loup en France à travers les siècles.
En marge de cette étude, Jean-Marc Moriceau lève le voile sur le changement d’image du loup au fil du temps. « Pendant 2000 ans le loup a été l’ennemi public numéro 1 » résume-t-il “et à l’inverse depuis les années 2000, il est sublimé.
Il est devenu le symbole de la nature sauvage”. Mais sa prolifération et sa cohabitation de plus en plus conflictuelle avec l’activité pastorale pourraient renverser son image. « Du VIe siècle avant J.C. jusque dans les années 1950 lorsque le loup s’attaque au bétail, il s’en prend à l’économie du pays » raconte Jean-Marc Moriceau.
Au Moyen-Âge, même les citadins ont des intérêts à la campagne à travers les baux à cheptel qui leur permettaient de tirer des ressources de l’élevage : « Du coup, même pour ces populations loin du loup, l’animal était un danger.
Au moins économique ». À cela s’ajoutent les attaques de loups enragés (la dernière est datée de 1885) qui en font des tueurs en série et qui sèment la panique : « Le loup fait alors l’unanimité contre lui ». Un peu plus tard un pays comme la Grande-Bretagne déploie les grands moyens pour venir à bout de la bête.
En France, c’est surtout au XIXe siècle que l’État met le paquet pour éradiquer le loup : « Sous la IIIe République, le taux des primes pour l’abattre est multiplié par sept ou dix. Et 6 à 7000 loups sont tués en quatre ans » a calculé l’historien. La dernière grande battue à Grenoble dans les années 20, seuls quelques spécimens subsistent.
« La dernière grande battue a lieu aux portes de Grenoble en 1954 : deux loups sont tués mais l’État refuse de verser la prime aux chasseurs, preuve que ce n’est plus une priorité. C’est le Conseil général qui devra leur donner 5000 francs à chacun » raconte Jean-Marc Moriceau.
Dès cette époque l’image du loup change : « La population désormais majoritairement urbaine voit évoluer le loup dans les grands espaces nord-américains. Il est emblématique de la nature sauvage, il incarne l’équilibre de la nature » constate Jean-Marc Moriceau, « de surcroît, la notion de biodiversité se répand dans l’opinion, l’écologie devient à la mode