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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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Publié à 20:06 par fandeloup Tags : texte bienvenue femme france article bonne moi vie bleu histoire
renvoie

Une retraitée de 70 ans résidant dans la maison de retraite Aliénor-d'Aquitaine à Colonges-sur-l'Autize (Deux-Sèvres) a vu son contrat de séjour résilié à cause de son mauvais comportement.

Nicole Pérou en fait voir de toutes les couleurs à ses co-pensionnaires et à ses infirmiers de la petite maison de retraite Aliénor-d'Aquitaine, située à Colonges-sur-l'Autize, près de Niort (Deux-Sèvres).

Cette femme de 70 ans, en bonne santé physique et mentale, y séjourne depuis juillet 2012 avec son compagnon octogénaire, malade et dépendant.

Souvent sujette à des accès de colère, il lui arrive de jeter ses assiettes par terre lorsqu'elle n'est pas contente ou de proférer des insultes à tout bout de champ.

Un comportement qui a poussé les représentants de l'établissement, où résident 101 personnes âgées, à résilier son contrat de séjour. La séptuagénaire en a été informée par courrier le 25 septembre et dispose désormais de trois mois pour faire ses bagages et trouver un autre établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).

«Les gens ont peur de se faire insulter» «L'établissement est autorisé à résilier le contrat d'un résident en cas d'incompatibilité avec la vie au sein de l'établissement», rappelle la directrice d'Aliénor-d'Aquitaine, Françoise Laboirie-Ladner, contactée par LeParisien.fr.

La «Tatie Danielle» de Poitou-Charentes a été avertie du problème que posait son comportement il y a huit mois déjà et le conseil de la vie sociale (le bureau représentant à la fois la direction, le personnel et les résidents d'une maison de retraite) en a été saisi, mais «aucune solution n'a pu être trouvée par le biais de cette médiation», explique la directrice. «Nous sommes arrivés à un point où la situation est devenue intenable, poursuit-elle.

Il y a des membres du personnel qui n'osent plus rentrer dans sa chambre et des pensionnaires qui sont dans la crainte de descendre dans les lieux de vie commune, notamment à la cantine, lorsqu'ils savent qu'elle y est. Les gens ont peur de se faire insulter.» «Elle ne sera pas jetée sur le trottoir de la ville» Le conseil d'administration a donc dû opter pour la manière forte. «Cela n'arrive jamais d'habitude car nous avons toujours une une solution humaine à ce genre de problème», assure au Parisien.fr le président du conseil, Christian Bonnet, qui n'est autre que le maire de la commune (il s'agit d'un EHPAD public).

«On se trouve face à un cas très particulier, poursuit-il. A notre avis, cette personne n'est pas capable de s'adapter à la vie en collectivité dans ce genre d'établissement, notamment à cause de son jeune âge. Elle a sûrement besoin d'un accueil plus personnalisé, plus individualisé.»

Que va devenir Nicole Pérou ?

«Elle ne sera pas jetée sur le trottoir de la ville», promet M. Bonnet, expliquant que la direction d'Aliénor-d'Aquitaine est chargé d'accompagner la septuagénaire dans ses démarches pour trouver un autre EHPAD et de continuer à l'accueillir même au-delà du délai de trois mois prévu par le contrat. Une aide plus que bienvenue étant donné que la retraitée dit ne plus avoir de famille. «J'y suis, j'y reste?!»

Est-elle prête à quitter les lieux sans broncher, et à dire adieu à son compagnon dont le comportement très tranquille ne lui a a valu aucun courrier de résiliation ? Il semblerait que non. «J'y suis, j'y reste?!», a-t-elle lancée à un journaliste du quotidien local La Nouvelle République, qu'elle a elle-même contacté pour raconter son histoire. «Ils n'ont pas de motif valable pour m'expulser.

Je vais faire une demande d'aide judiciaire.», a-t-elle insisté. Pour sa défense, elle explique, au sujet des piques qu'elle lance régulièrement au personnel : «Je fais des remarques, oui.

Je suis maniaque, oui. Mais pour moi, être maniaque, c'est une qualité, pas un défaut.»

Et lorsque la radio locale France bleu Poitou l'interroge à propos de l'épisode du plat brisé à la cantine, elle assure que l'assiette «était fêlée» et que «ce n'est pas de (sa) faute», ajoutant au passage qu' «y'en a beaucoup de fêlés ici». Le genre de réplique qui ferait pâlir d'envie Tatie Danielle. AUDIO. Nicole Pérou : «J'ai un franc-parler»