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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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Prévenir les crises d’asthme

Publié à 18:59 par fandeloup Tags : france vie monde bonne chez travail nuit animal soi
Prévenir les crises d’asthme

Il y a plus de 4 millions d’asthmatiques en France et l’asthme est la première maladie chronique de l’enfant.

Comment éviter les crises d’asthme et améliorer son quotidien ?

Conseils.

Maladie inflammatoire, l’asthme se traduit par des difficultés à respirer, des sifflements, une sensation d’oppression thoracique et une toux irritante. Si 4 millions de personnes sont touchées par cette affection en France, elle représente 1000 décès par an chez les moins de 65 ans et constitue la première maladie chronique de l’enfant. Si une allergie au pollen ou une simple promenade à la campagne peuvent être responsables d’un asthme occasionnel, la maladie peut également être persistante au quotidien ! Pour éviter d’exacerber la sensibilité des asthmatiques, il est conseillé d’adopter des réflexes simples. Evitez si possible tout contact avec des allergènes et les substances polluantes : fumées, gaz d’échappement, bombes aérosols. Un simple rhume ou la prise de médicaments spécifiques pour traiter un virus peuvent également déclencher une crise mais aussi le stress et l’alimentation. Alors rendez-vous régulièrement chez votre médecin traitant. Apprendre à bien connaître les facteurs de déclenchement de son asthme permet de prévenir l’apparition d’une crise.

Que ressent le malade ?

Le mot le plus utilisé est « oppression ».

L’asthmatique en crise a des difficultés à inspirer et surtout à expirer l’air contenu dans ses poumons, comme s’il respirait au travers d’une petite paille. Un sifflement accompagne cette gêne et témoigne du rétrécissement de ses bronches. L’air est emprisonné dans la poitrine, le thorax est bloqué. Cette sensation s’accompagne d’une toux irritante et quelquefois d’un sentiment d’anxiété. Elle ne peut pas se comparer à l’essoufflement dû à l’effort, bien que l’exercice puisse provoquer une crise chez certains asthmatiques.

Que se passe-t-il dans les poumons lors d’une crise d’asthme ?

Lors de certaines circonstances dont nous avons parlé, l’asthmatique ressent une oppression du thorax, une respiration sifflante, une toux et un essoufflement quelquefois angoissants. Que se passe-t-il alors dans ses poumons ? Normalement, lors de l’inspiration, l’air est amené dans les alvéoles pulmonaires pour apporter au sang et aux cellules l’oxygène dont nous avons besoin. Il y est conduit par un système de tuyaux (la trachée et les bronches) entourés de muscles (comme des lacets). Le conduit le plus gros qui va du larynx aux bronches est la trachée. La trachée se divise en deux bronches-souches droite et gauche et chacune de celles-ci se divise encore plusieurs fois et devient de plus en plus étroite. Chez une personne en bonne santé, les bronches restent suffisamment ouvertes pour permettre une inspiration et une expiration libres et faciles, ne demandant aucun effort particulier. Lorsqu’une crise est déclenchée par les différents facteurs dont nous avons parlé (allergie, irritations, infection virale), il se produit une contraction des muscles et une inflammation plus ou moins importante à la surface des bronches, ce qui engendre un rétrécissement des voies respiratoires. L’air ne passe plus que difficilement.

L’asthme peut être occasionnel ou persistant

Certains asthmes sont déclenchés occasionnellement dans des conditions bien précises : lieux de travail , contact avec un animal, promenade à la campagne au moment où les pollens sont dans l’air. Il s’agit d’un asthme intermittent. Dans d’autres cas l’asthme est présent tout au long de l’année. Il est alors persistant et plus ou moins sévère. Les causes en sont souvent multiples. Quel que soit le mécanisme de déclenchement, l’asthme est reconnu aujourd’hui comme une maladie inflammatoire : d’où l’importance des médicaments anti-inflammatoires dans le traitement quotidien de l’asthme et pour guérir des crises aigues. Dans l’état actuel de nos connaissances sur la maladie, on ne peut pas parler de guérison définitive. Mais la vie des asthmatiques a été transformée grâce aux progrès très importants de son traitement depuis 30 ans. Il existe actuellement des médicaments efficaces qui permettent un contrôle total des signes de l’asthme. Un asthmatique doit pouvoir vivre normalement s’il est bien suivi et bien traité.

L’asthme est souvent imprévisible

L’oppression, le sifflement et la toux de l’asthmatique sont de fréquence et d’intensité variables. Les crises peuvent être de courte durée ou persister plusieurs jours. Dans ce cas il s’agit alors d’une » attaque d’asthme « . Ces manifestations peuvent être liées à des facteurs déclenchants précis, ou apparaître sans raison évidente. Entre les crises, un essoufflement peut persister et chez certains asthmatiques, souvent les plus âgés, il peut devenir permanent et plus ou moins intense. On parle alors d’asthme persistant. Il s’agit alors d’un « asthme à dyspnée continue ».

L’asthme est sensible à plusieurs facteurs.

L’asthme est dû à une sensibilité exagérée des bronches à plusieurs facteurs. On parle « d’hyperréactivité bronchique non-spécifique ». Cela explique qu’une crise puisse survenir dans différentes situations :

Contact avec un allergène: acariens, pollens, animaux…

Inhalation de substances polluantes : fumées, gaz d’échappement, bombes aérosols, peintures…

Viroses : un simple rhume peut provoquer au bout de quelques jours d’évolution l’apparition d’une crise.

Prise de certains médicaments : aspirine ou anti-inflammatoires non stéroïdiens, médicaments contre l’hypertension, certains collyres… Ingestion d’un aliment : une allergie alimentaire peut provoquer une véritable crise d’asthme.

Le stress. Ces différents facteurs interviennent en proportion variable d’un sujet à l’autre. Chez une même personne, ils peuvent également intervenir en proportion variable en fonction de l’évolution de l’asthme.

« Le stress est-il responsable de mon asthme ? » est une question souvent posée par les asthmatiques. Il est réel que l’anxiété, le stress et les soucis peuvent aggraver un asthme existant, mais n’est pas asthmatique qui veut et l’asthme n’existe pas exclusivement dans la tête !

Il existe une variation naturelle de l’asthme qui coïncide avec notre rythme du sommeil. Il est plus important aux premières heures du jour (entre 3 et 5 heures du matin). L’asthmatique est alors réveillé par des quintes de toux ou une respiration sifflante. Il peut aussi être oppressé au lever, même si le sommeil n’a pas été perturbé. C’est en milieu d’après-midi que l’asthmatique se sent le mieux.

L’activité physique est un des facteurs déclenchants de l’asthme, particulièrement chez l’enfant et l’adolescent. En effet, une crise peut apparaître à la suite d’un effort intense et peut durer un quart d’heure ou plus. Cet asthme dû à l’exercice est plus intense quand l’air frais est froid et sec, et qu’il est respiré par la bouche.

Mieux vivre son asthme grâce à l’éducation thérapeutique.

Ce n’est pas toujours facile de s’y retrouver lorsqu’on a de l’asthme. Certes, il existe des médicaments très efficaces pour contrôler la maladie, mais la personne doit néanmoins respecter un cahier des charges assez lourd :

bien connaître ses symptômes pour prévoir et éviter l’apparition d’une crise, savoir surveiller son souffle, aménager son environnement, savoir utiliser correctement ses médicaments…

Tout cela ne va pas de soi, et l’asthmatique se sent parfois seul et démuni devant tous ces comportements à adopter, d’autant plus que le médecin n’a pas toujours suffisamment de temps pour aborder tous ces sujets lors de la consultation. C’est pourquoi, depuis plusieurs années, il existe des écoles de l’asthme dont l’objectif est précisément d’accueillir les personnes malades et de les aider à acquérir des compétences. Les écoles de l’asthme ne proposent pas des cours théoriques et compliqués ou des groupes de parole mais plutôt des ateliers interactifs permettant d’acquérir des connaissances ou des savoirs immédiatement applicables dans la vie de tous les jours.

L’éducation des patients proposée dans les écoles de l’asthme est réellement considérée aujourd’hui comme faisant partie intégrante du traitement car elle a largement prouvé son efficacité. En effet, il existe de nombreuses études par le monde qui ont montré que les personnes asthmatiques ayant bénéficié de l’éducation s’en sortent beaucoup mieux : leur asthme est mieux contrôlé, elles ont moins de crises, moins de gênes respiratoires la nuit, sont moins souvent hospitalisées et ont moins d’absences à l’école ou au travail. Ces résultats ont conduit les autorités de santé françaises (HAS www.has-sante.fr , DGS www.sante.gouv.fr ) à mener une réflexion afin d’inciter les professionnels de santé à mettre en place des structures d’éducation et encourager les malades à participer à ces formations. Souhaitons que l’offre d’éducation s’élargisse afin que chaque asthmatique puisse trouver une école de l’asthme proche de son domicile. Souhaitons que cette éducation, aujourd’hui dispensée par des professionnels de santé encore trop souvent bénévoles, soit enfin officiellement reconnue comme un acte de soins et bénéficie ainsi d’une prise en charge par l’Assurance Maladie. Nous avons bon espoir car il existe des signes encourageants (notamment le plan ministériel sur la qualité de vie dans les maladies chroniques).