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Dernière mise à jour : 04.08.2023
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noir

Publié à 21:32 par fandeloup Tags : travail france société paysage
noir

Ce qui risque de vous arriver en recourant au travail au noir.

Rappel de charges sociales, frais de santé, indemnités de licenciement…

Le recours au travail au noir peut être ruineux. Et vous valoir de sérieux problèmes avec la justice.

De 10 à 50% de rabais sur le tarif officiel?: voilà, en théorie, ce que le travail au noir permet d’économiser.

Mais est-ce si sûr??

Qu’il s’agisse de recourir à une nounou à plein temps ou à un jardinier ponctuellement, mieux vaut que l’affaire ne tourne pas au vinaigre.

Entre l’amende à payer et les charges sociales dues aux Urssaf, ainsi que les indemnités à verser au salarié floué, le coût final pourra alors exploser.

Et encore, rien à voir avec les conséquences dramatiques d’un accident, lorsque c’est une rente pour invalidité, parfois de 2.661?euros par mois, dont il faut s’acquitter?!

«Sans oublier le contrecoup psychologique», note Véronique Davant, présidente du Syndicat des particuliers employeurs.

Et ne pensez pas vous en tirer en recourant au «gris» (déclarer seulement une partie du temps de travail).

Comme vous le lirez, cette pratique tout aussi illégale n’empêche que rarement les galères.

Si le travail dissimulé est en pleine recrudescence, c’est à cause de la hausse de la fiscalité.

Alerte générale. Recul du nombre de chantiers de rénovation de logements depuis 2012, selon la Capeb, le principal syndicat des artisans du bâtiment.

Baisse de 4 ,5% sur un an des heures de salariés à domicile, d’après les dernières données des Urssaf.

Les interventions de jardinage?? En berne.

«27% de nos clients les ont annulées ou réduites depuis l’été dernier», s’inquiète Catherine Muller, la présidente de l’Unep, le syndicat des entreprises du paysage. Evidemment, la crise économique n’y est pas pour rien.

Mais la chute du pouvoir d’achat des ménages n’est pas la seule cause de cette contraction généralisée d’activité : le nombre d’employeurs à domicile n’a fléchi que de 1 à 2%, à en croire la Fédération des particuliers employeurs de France (Fepem). En clair, certaines familles basculeraient vers le «noir».

Il ressort d’un récent sondage de la société O2, qu’elles seraient déjà un tiers à ne plus déclarer les heures de ménage commandées, et la moitié à dissimuler celles de soutien scolaire. Après une forte décrue, la proportion de travail au noir pourrait ainsi vite revenir à son niveau de 2005, a calculé le cabinet de conseil Oliver Wyman.

L’explication de ce phénomène ? Les mesures fiscales adoptées depuis deux ans ont rogné les atouts du crédit d’impôt, qui permet de se faire rembourser 50% des dépenses engagées. Depuis le 1er janvier, il faut ainsi débourser 3% de plus pour s’offrir des heures de ménage, en passant par une structure de type Shiva.

Et depuis la mi-2013, un petit dépannage informatique revient même 12% plus cher?! Du coup, pour certains ménages, rester dans la légalité pourra coûter jusqu’à plusieurs milliers d’euros en plus par an. Résister à la tentation est d’autant plus difficile que les prestataires ne s’offusquent guère qu’on les paie de la main à la main.

En plus de n’être guère moral, le recours au «noir» n’a rien d’anodin:

vous courez le risque d’un sérieux redressement, et aussi que votre salarié se retourne contre vous. Ce dernier, en effet, n’est jamais tenu pour responsable de telles pratiques. Par ailleurs, les contrôles sont de plus en plus nombreux et s’intéressent désormais aux petites annonces de services postées sur le Web. De quoi y réfléchir à deux fois avant de régler en liquide?!