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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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maltraitance animale

Publié à 10:16 par fandeloup Tags : animal animaux prénom cadres bonne
maltraitance animale

Des dénonciations en cascade pour maltraitance animale..

Bien connu de l’Afsca, un agriculteur de Thumaide comparaissait devant la justice pour diverses infractions en matière de bien-être animal. L’exploitation agricole d’Alfred (prénom d’emprunt), les services de l’Afsca la connaissent presque par cœur.

Il faut dire que depuis 2009, l’agriculteur de 47 ans installé à Thumaide est visé par de multiples plaintes et dénonciations pour maltraitance animale. Diverses visites menées par les autorités compétentes au sein de la ferme ont d’ailleurs débouché sur la rédaction de nombreux procès-verbaux.

S’étalant sur une période de trois ans, ces PV n’épinglaient pas qu’une seule et même infraction. Car à côté des problèmes d’identification de certains bovins, qui ne figuraient sur aucun registre, il était reproché à l’agriculteur des manquements en matière de bien-être animal.

«L’une des préventions mentionne un défaut de soins octroyés à l’égard de ses bêtes, dont le manque de nourriture et d’eau. À titre d’exemple, l’Afsca a pu constater que le propriétaire n’était jamais intervenu alors que sa vache souffrait d’une fracture à la patte depuis cinq jours», détaille le procureur du roi, M. Joly.

Au rayon des préventions toujours, le ministère public relève en outre qu’Alfred exposait son bétail à des risques sanitaires en raison de sa cohabitation avec du vieux matériel agricole susceptible de blesser les animaux. Pour autant, l’affaire aurait très bien pu se régler à l’amiable si l’agriculteur beloeillois avait accepté le paiement d’une amende, requise par l’Afsca.

Au lieu de ça, le prévenu, excédé par les contrôles et qui s’était en ce sens opposé à une énième visite en 2011, encourt une peine de six mois de prison avec sursis, à assortir d’une réclamation pécuniaire de 2000€.

« Nous avons essayé de régulariser la situation plutôt que de sanctionner Monsieur mais nous ne pouvions pas faire autrement que de le poursuivre dans la mesure où il refuse de payer, ajoute M. Joly, pour qui de tels agissements ne sont pas à considérer comme isolés. On ne peut pas parler d’incident ou d’accident puisque les faits sont répétés et concernent plus d’une vingtaine de veaux et de vaches .»

Le moins que l’on puisse écrire, c’est que l’exploitant de 47 ans, originaire d’Ath, n’a pas bonne presse dans la région et de surcroît dans son village. Selon la justice, Alfred fonctionne de manière assez marginale en matière de gestion agricole.

Hors des cadres légaux en vigueur, son troupeau est même signalé comme divaguant, ce qui en irrite, vous vous en doutez, plus d’un. Pour son avocat, Me Hainaut, le refus de transaction s’explique par la situation financière pour le moins précaire de son client, en médiation de dettes et qui a introduit une requête pour mettre en vente son exploitation.

«Monsieur doit faire face à de nombreux créanciers et se sent pris à la gorge car les primes qui doivent lui être octroyées sont rabotées. La réalité économique et professionnelle du secteur est morose, il faut en convenir. Mais mon client cherche à s’en sortir car il se fait aider par une association venant en aide aux agriculteurs en difficulté », précise l’avocat, qui a demandé une application modérée de la loi pénale.

Se positionnant en faveur d’une suspension du prononcé, Me Hainaut est d’avis que des efforts ont été entrepris par Alfred en vue de régulariser la situation.

«Certains problèmes pointés du doigt par l’Afsca ont été rencontrés par Monsieur à l’exception de la mise en ordre administrative, pour laquelle il n’y a aucune contestation ».

Le jugement sera prononcé le 2 septembre.