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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Les services sanitaires craignent des épidémies de dengue et de chikungunya cet été
Le moustique tigre est désormais implanté dans tous les départements du Languedoc-Roussillon, sauf en Lozère. Il peut véhiculer le chikungunya, s'il pique un porteur du virus puis une personne saine. Depuis le début de l'année, 13 cas de chikungunya et 1 de dengue ont été recensés dans la région.Depuis le début du mois de mai, l'agence régionale de santé a mis en place une surveillance renforcée en raison de l'épidémie de chikungunya qui sévit en outre-mer.
4 opérations de démoustication ont été réalisées dans la région après des cas de chikungunya, 3 dans l'Hérault et 1 dans les Pyrénées-Orientales. Insecte "agressif" pour l'homme, ayant colonisé progressivement l'Europe méridionale, le moustique tigre figure parmi les risques sanitaires car c'est le principal "vecteur" (ou transmetteur) de deux maladies virales, la dengue et le chikungunya, explique le médecin spécialiste de l'Invs (Institut de veille sanitaire ), Harold Noel.
L'ARS craint des cas autochtones et fait de la prévention Partout où il y a de l'eau, les larves de moustiques prolifèrent. Le plus dangereux pour l'homme, le moustique tigre, se développe ainsi dans les jardins en zone urbaine, même aux endroits où l'on s'y attend le moins. Jouets, pots de fleurs et soucoupes, doivent être régulièrement vidés, car le moustique tigre, peut transmettre des maladies invalidantes.
Depuis début mai, 25 voyageurs en provenance des Antilles notamment, ont déclaré des symptômes suspects en Languedoc-Roussillon. 1 cas de dengue et 13 cas de chikungunya ont été recensés.
Or seul le moustique tigre peut transmettre ces virus d'un homme à un autre. Jusqu'à fin novembre, l'agence régionale de santé va veiller pour prévenir la propagation de la maladie. Eliminer les eaux stagnantes, couvrir les réservoir de moustiquaires sont des gestes à multiplier.
Autre moyens de prévention : les répulsifs anti-moustiques tout simplement, sachant que le moustique tigre est malheureusement actif toute la journée.
La dengue et le chikungunya Ces deux maladies proches, caractérisées par de fortes fièvres, des douleurs articulaires et qui peuvent être fatales pour les personnes faibles, touchent surtout les zones tropicales où ces moustiques pullulent.
Mais pas seulement. La forte implantation du moustique tigre en Italie a conduit à une mini-épidémie de chikungunya en 2006/2007 avec 300 cas dans le nord-est de ce pays, rappelle le Dr Noel. En France , 121 cas "suspects" de dengue ou chikungunya ont été rapportés depuis mai dans les 18 départements infectés par le moustique tigre, selon cet épidémiologiste.
Les tests au laboratoire ont pu confirmer qu'environ la moitié de ces cas étaient effectivement dus au virus du chikungunya (47 cas) ou de la dengue (15 cas). Il s'agissait essentiellement de cas "importés" de voyageurs et non pas de cas "autochtones", à savoir véhiculés par des moustiques tigres vivant localement, explique l'épidémiologiste. "Il s'agissait dans 95% de personnes qui revenaient des Antilles", précise le Dr Noel.
Une épidémie sévit actuellement en Martinique et en Guadeloupe. Le virus du chikungunya a touché 8% de la population en Martinique, (31.720 cas, selon un décompte fait entre début décembre et le 1er juin) et 7% en Guadeloupe (28.320 cas). Directeur scientifique à l'Invs, Jean-Claude Desenclos s'attend à ce que le nombre des malades progressent encore. "L'épidémie est encore devant nous", dit-il.