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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
NE LAISSONS PAS LES MOINEAUX DISPARAÎTRE !
Les moineaux disparaissent peu à peu de nos villes, victimes de multiples agressions. Drame pour eux et terrible perte pour les citadins, leur disparition doit également nous alerter sur ce qui nous menace. Il faut réagir ! Partout, le ciel se dépeuple avec le déclin de plusieurs espèces d’oiseaux
Crise du logement chez les oiseaux nicheurs : y compris dans les villes et les jardins. Nos chers moineaux sont particulièrement menacés.
A Londres, ils ont déjà presque disparu : leur population a chuté de 68 % de 1994 à 2009, selon le British Trust of Ornithology qui recense les populations d’oiseaux en Grande-Bretagne.
Le même phénomène s’observe en France, surtout dans les grandes villes. Des pollutions diverses mises en cause Moineaux des villes et moineaux des champs de la région de Niort sont depuis deux ans au cœur des préoccupations du Centre d’études biologiques de Chizé (Deux-Sèvres).
Les chercheurs, qui suivent l’évolution de leur population, ont installé des nichoirs et analysent leur comportement pour mesurer leur stress physiques.
Ils cherchent aussi à comprendre l’impact des pollutions sonores, lumineuses et chimiques sur leur organisme. Bien que l’étude ne soit pas encore terminée, des hypothèses émergent déjà pour expliquer le déclin des moineaux.
En particulier, les maladies se propageraient plus rapidement dans les zones où leur population est plus dense et les individus sont plus faibles. Stress nutritionnel et prédation Le stress nutritionnel est une autre hypothèse.
En hiver, les moineaux adultes trouvent assez de nourriture en ville pour survivre – par exemple dans les restes de nourriture. Mais ce n’est pas toujours le cas au printemps, lorsqu’ils ont besoin d’aliments protéinés – comme des insectes – pour élever leurs petits (les moineaux se reproduisent d’avril à août).
En outre, les moineaux sont victimes de nombreux prédateurs (chats, rapaces), dont la pression évolue. Un déclin multifactoriel La pollution chimique (pesticides, particules fines…) et sonore inflige des contraintes sur leurs organismes.
La pollution lumineuse (éclairement quasi permanent dans les villes) pourrait quant à elle perturber leur rythme de vie. Le déclin des populations de moineaux est donc probablement multifactoriel. La conjonction du bruit, d’un éclairement excessif, de la pression des prédateurs, de polluants chimiques et physiques (ondes électromagnétiques) et de la présence d’une maladie peut gravement les affecter.
L’âme des villes… Avec la disparition des moineaux, c’est notre cadre de vie qui se détériore. Leur charme, leur pétulance, leurs bavardages animent bien plus que les jardins.
Ils animent la vie des citadins.
Plusieurs études montrent ainsi que la présence de la nature, des espaces verts et des animaux sauvages améliorent la qualité de vie dans les villes.
La perte de biodiversité est loin d’être anodine… Un signe à ne pas négliger Au-delà de son rôle dans notre équilibre, le moineau est également un bon indicateur de l’état de santé des populations d’animaux vertébrés en milieu urbain.
Ce qui affecte le fonctionnement de ses organes touche aussi les nôtres et ceux des autres animaux. Sa disparition est donc aussi à entendre comme une sonnette d’alarme. Il est la première victime des diverses formes de pollution qui menacent la vie sous toutes ses formes…
Agir Vous pouvez aider les moineaux et les autres petits oiseaux en aménageant votre jardin pour qu’ils y trouvent un refuge et de quoi manger – y compris au printemps :
- conservez les branches basses des arbres pour qu’ils disposent d’une liaison entre le sol et l’arbre et puissent passer d’un arbre à l’autre sans déployer leurs ailes et en continuant à se nourrir de graines ou d’insectes ;
- n’utilisez pas d’insecticides chimiques ;
- en hiver, n’éliminez pas la couche de feuilles mortes au sol sous les arbres, qui fournit des insectes aux espèces insectivores (rouge-gorge) ;
- privilégiez l’aubépine, le houx, le lierre, le cotonéaster, qui permettent aux granivores (mésanges) de se nourrir à la mauvaise saison ;
- retournez de temps en temps une bande de terre pour mettre les vers et les insectes à leur disposition ;
- fournissez-leur un abri solide et sûr, adapté aux espèces locales, hors de portée des chats, dans lequel vous placerez des graines.