Une ordonnance vient donc d’être mise en consultation à Berne avec, pour objectif, d’en finir avec toute forme d’«élevage extrême», contraire à la dignité de l’animal.

Ce qui pourrait aboutir à l’interdiction pure et simple d’élever certaines races en Suisse, tels que des chats dépourvus des moustaches (sphinx) ou encore des poissons rouges bubbles eyes, avec des yeux sortant des orbites.

Pour d’autres races, il «suffirait» de renoncer à sélectionner des caractéristiques extrêmes, tels que des museaux trop écrasés, des colonnes vertébrales trop longues ou encore des oreilles démesurément longues pour continuer à les élever Faire marche arrière pour d’autres animaux.

«Aujourd’hui, les carlins ou les chats persans, pour ne citer qu’eux, ont des crânes de plus en plus courts. Ce qui donne des têtes rondes avec de grands yeux, qui ressemblent à des bébés et qui plaisent surtout aux femmes.

Mais cela entraîne surtout des problèmes de respiration, des complications oculaires, des douleurs crâniennes dont les propriétaires n’ont souvent pas idée.

Il y a une dizaine d’années, ces animaux avaient des museaux plus longs. Il faut impérativement revenir à ça.»