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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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perruche

Publié à 14:44 par fandeloup Tags : rose animal nature chez oiseau
perruche

Elles sont originaires d’Asie et d’Afrique. Ça, c’est scientifique. Il se dit aussi que certains de nos voisins bruxellois en auraient relâché dans la nature au cours des années 1970. Ou se murmure encore que des individus se seraient fait la malle du zoo d’Anvers à cette même période.

Toujours est-il que les perruches à collier sont de plus en plus nombreuses dans le ciel lillois, et notamment au bois de Boulogne où, en levant la tête et en tendant l’oreille (l’animal est tout particulièrement bruyant), vous apercevrez, par chance, des dizaines d’oiseaux au plumage vert, bec rouge, collier rose et longue queue. L’oiseau serait présent dans la métropole depuis une dizaine d’années et tend désormais à gagner les jardins de particuliers.

« C’est une population qui a fait son apparition ici il y a une petite dizaine d’années », explique Rudy Pischiutta, directeur du Groupe ornithologique et naturaliste du Nord – Pas-de-Calais, confirmant qu’il s’agit là d’une « population férale, c’est-à-dire que certains de ses individus se sont échappés de leurs cages ou ont été introduits volontairement dans un nouveau milieu ».

Comprenez que ces perruches (mesurant de 37 à 43 centimètres tout de même !) n’avaient rien à faire par chez nous, mais qu’elles s’y sont finalement bien acclimatées, la chaleur en ville aidant. On les recense d’ailleurs par milliers dans les grandes métropoles comme Londres, Bruxelles et Paris.

Dans la métropole lilloise, quand on en comptait une centaine en 2008, elles seraient aujourd’hui environ 350. Une estimation à prendre avec des pincettes, l’oiseau faisant peu l’objet d’études. Une certitude : la colonie présente au départ chez nous effectuait des mouvements pendulaires entre Roubaix (notamment le parc Barbieux), Tourcoing, Villeneuve-d’Ascq (au lac du Héron) et le parc de la Citadelle.

Et, depuis cette année, l’espèce tend à prendre ses aises jusque dans les jardins de particuliers pour grignoter les graines dans les mangeoires et autres boules de graisse. « On constate que ces perruches commencent à se répartir de manière plus uniforme sur le territoire.

On en aperçoit par exemple du côté de Marquette ou plaine des Vachers », aux Bois-Blancs. À ce rythme-là, qui sait si dans quelques années elles n’iront pas voler dans les plumes des pigeons au pied du monument aux morts de la place Rihour ?

Nuisible ?

De plus en plus présente dans la métropole lilloise, la perruche à collier, qui se nourrit de graines et de fruits, est-elle un animal nuisible ?

« La crainte, c’est que cet oiseau cavernicole (qui fait son nid dans une cavité) agresse d’autres cavernicoles, explique Rudy Pischiutta. Mais une étude menée à Paris, il y a quelques années, a démontré qu’il a un très faible impact sur les autres espèces. »

Ceux dont doivent en revanche s’inquiéter les perruches sont les prédateurs, comme l’épervier, mais aussi le faucon pèlerin. Or, on sait qu’un couple de faucons pèlerins crèche à la Cité administrative et vient tout juste d’avoir trois bébés.

Voilà qui pourrait peut-être prochainement participer à la régulation de l’espèce.