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Pourquoi

Publié à 18:59 par fandeloup Tags : éléments vie chez femme mort nature fille nuit enfant
Pourquoi

Pourquoi la mère de Fiona reste en prison

Enquête.

La justice a refusé de libérer Cécile Bourgeon, soupçonnée d'être impliquée dans la mort de sa fille. Elle s'appuie notamment sur le trouble de la personnalité de cette mère, révélé par les experts.

Sans l'affaire de la petite Fiona, il y a plus de mystères que de certitudes. L'instruction n'a toujours pas permis de connaître la vérité sur la date et les circonstances du décès de la fillette de 5 ans et demi, ni sur l'endroit où sa mère et son beau-père prétendent l'avoir enterrée, le 12 mai 2013, en lisière d'une forêt du Puy-de-Dôme.

L'enquête n'a pas davantage pu déterminer le rôle exact de Cécile Bourgeon et de son compagnon Berkane Maklouf, tous deux mis en examen principalement pour coups mortels aggravés, et écroués. Détenue depuis le 26 septembre 2013, Cécile Bourgeon, qui venait à l'époque d'avouer avoir inventé la disparition de sa fille aînée, en réalité décédée, veut sortir de prison.

Elle aimerait vivre chez sa mère à Perpignan (Pyrénées-Orientales), où ses avocats, M es Gilles-Jean et Renaud Portejoie, ont suggéré qu'elle soit assignée à résidence avec un bracelet électronique.

Or, cet été, sa demande de remise en liberté a été rejetée par le juge des libertés et de la détention, puis en appel par la chambre de l'instruction, le 12 août.

Pour motiver son refus, celle-ci a notamment estimé que le risque de réitération de trouble grave du comportement n'est pas à exclure chez Cécile Bourgeon, même si elle ne présente aucune dangerosité immédiate. Un argument puisé dans une expertise psychiatrique de la jeune femme de 26 ans.

Premier constat des médecins :

Cécile Bourgeon ne souffre d'aucune maladie mentale ou d'insuffisance intellectuelle. Ils relèvent, en revanche, un trouble de la personnalité lié à une immaturité psychoaffective, ainsi que d'autres défaillances psychiques.

Autant d'éléments qui, en substance, sont de nature à faciliter l'émergence de gestes violents envers l'autre. Les psychiatres envisagent même un risque de réitération d'infraction.

L'expertise psychologique ordonnée par le juge d'instruction confirme cette immaturité affective et note la propension de Cécile Bourgeon à s'ériger en victime.

Les praticiens ont également examiné l'amnésie invoquée par la mère de Fiona, qui assure, entre autres oublis, ne plus se rappeler du lieu où elle et son compagnon ont inhumé l'enfant.

Alors que retrouver cet endroit serait, selon ses dires, son souhait le plus cher. Selon les psychiatres, les troubles de mémoire de Cécile Bourgeon ne relèvent d'aucune pathologie. Et ils formulent l'hypothèse d'une stratégie de défense.

L'expert psychologue, lui, avance que cette amnésie peut être un moyen de se protéger, voire d'échapper à un sentiment de culpabilité. Le risque de réitération de trouble grave du comportement avancé par la chambre de l'instruction « est assez inquiétant », réagit M e Patrice Reviron, conseil de l'association Innocence en danger, partie civile.

« Cécile Bourgeon, qui n'a certes pas un parcours de vie facile, n'est manifestement pas hyperéquilibrée. Quant à ses pertes de mémoire, je doute de leur réalité. Nous sommes clairement dans une affaire de maltraitance. J'attends juste que Cécile Bourgeon nous dise la vérité, et, pour l'instant, on ne l'a pas », ajoute l'avocat, pour qui le décès de Fiona est antérieur à la nuit du 11 au 12 mai 2013, date avancée par le couple.

Les avocats de Cécile Bourgeon indiquent, eux, avoir demandé et obtenu une contre-expertise psychiatrique, jugeant ce risque de réitération invraisemblable.

« Il n'y a jamais eu envers Cécile Bourgeon la moindre suspicion de maltraitance sur Fiona. Elle nie toute violence, et rien dans le dossier ne la contredit. Lui imputer des coups mortels est insupportable », insistent M es Gilles-Jean et Renaud Portejoie, qui contestent la mise en examen pour coups mortels aggravés de leur cliente.

Devant les juges, Berkane Maklouf a déclaré que sa compagne a, la veille du décès de Fiona, donné un coup de pied aux fesses et deux gifles à la fillette sans que ces violences aient pu entraîner la mort. Cécile Bourgeon, elle, accuse son compagnon de violences répétées sur Fiona, ce qu'il nie.

En laissant croire à la disparition de sa fille, la mère de Fiona avait déclenché la mobilisation de nombreuses personnes, s'attirant beaucoup de compassion. Son mensonge a, depuis, dressé une partie de l'opinion publique contre elle. C'est donc aussi pour la protéger que la chambre de l'instruction a confirmé son maintien en détention.