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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
La cuscute, une 'plante vampire' qui communique avec sa victime...La Cuscuta pentagona est une plante parasite qui à la particularité de se nourrir de nombreuses plantes communes.
Pour ce faire, elle entoure sa victime, la perfore, et la vide de ses nutriments. Mais une récente étude nous dévoile que cette plante ne s'arrête pas là, bien au contraire.
"Vampire végétal", voilà un surnom que porte bien la Cuscuta pentagona. Cette plante fait partie d'un genre comprenant 100 à 170 espèces de végétaux parasitaires, tous désignés sous le nom de cuscute.
Et pour les autres plantes, mieux vaut se tenir à distance. En effet, lorsqu'il s'agit de pomper un hôte de son eau et de ses nutriments, la cuscute ne fait pas les choses à moitié. Une fois sa cible trouvée, elle s'enroule lentement autour de son hôte, comme un serpent, pour ensuite la perforer et la vider de son énergie.
Toutefois, une récente étude détaillée nous dévoile un nouvel aspect de la plante vampirique. D'après ces travaux, le parasite aurait des interactions bien plus profondes avec sa victime : elle serait capable de communiquer avec elle par le biais de messages génétiques.
Ces nouveaux résultats pourraient bien aider les scientifiques à comprendre comment lutter contre les plantes parasites qui détruisent les cultures alimentaires du monde.
"C'est un bon parasite, il ne tue pas rapidement son hôte", a déclaré le co-auteur James Westwood, professeur en pathologie végétale à Virginia Tech, aux États-Unis. Matériel génétique Pour en arriver là, James Westwood et ses collègues ont étudié la manière dont la cuscute parasite deux plantes qui nous sont communes : la tomate, et l'arabette. Une fois la tige de la cuscute enroulée autour de la plante hôte, elle utilise des appendices pointus, appelés haustorium, pour pénétrer à travers les tissus de sa victime et aspirer ses nutriments.
Dans ses recherches antérieures, James Westwood avait découvert qu'avec ces éléments nutritifs, la plante parasite pouvait aussi transporterdes molécules d'ARN : le matériel génétique utilisé par les cellules pour traduire les instructions de l'ADN et fabriquer notamment des protéines.
Dans cette étude, les chercheurs ont plus précisément étudié le mouvement de l'ARN messager (ARNm), un type d'ARN utilisé comme intermédiaire par les cellules pour la synthèse des protéines. L'ARNm permet à une plante d'envoyer des messages génétiques pour contrôler son processus de croissance, tel que la forme de ses feuilles et le développement de ses racines.
Les scientifiques ont ainsi séquencé l'ARNm de la cuscute lorsque qu'elle poussait sur des plants de tomate et d'arabette. Bien que ces petites molécules aient été décrites comme trop fragiles pour aller d'une plante à une autre, les chercheurs ont remarqué quelque chose d'intéressant.
Ils ont constaté que de grandes quantités d'ARNm se déplaçaient de la tomate et de l'arabette à la Cuscuta pentagona, et vice versa. Plus sensible Près de la moitié de l'ARNm de l'arabette a été trouvée dans la plante parasite, et un quart de l'ARNm du parasite a été trouvé dans la plante hôte.
De même, dans le plant de tomate où les chercheurs ont également identifié de l'ARNm venant de la cuscute. "Nous constatons qu'il y a un mouvement massif et bidirectionnel de l'ARN entre l'hôte et le parasite", a déclaré James Westwood. Le parasite peut intercepter des messages sur la croissance et le développement de la plante hôte, a souligné le scientifique.
Par ailleurs, la plante parasite peut envoyer des messages à son hôte, comme si c'était un "cheval de Troie" génétique, lui permettant de le rendre plus sensible à son emprise. Toutefois, de nouvelles recherches sont nécessaires pour mieux comprendre le fonctionnement de la communication entre les végétaux.
"Nous n'avons jamais pensé que l'ARN pouvait être une signalisation dans l'environnement", a déclaré le Pr Westwood. Ce type de communication entre les plantes "peut être plus fréquent que l'on ne pense".