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Lotos non autorisés

Publié à 08:20 par fandeloup Tags : cadre enfants argent jeux carte
Lotos non autorisés

Lotos non autorisés : prison avec sursis requise contre Mamie Yvette

 Yvette Bert, la «mamie aux lotos», a vu le tribunal d'Arras requérir 6 mois de prison avec sursis contre elle. Yvette Bert, la «mamie aux lotos», a vu le tribunal d'Arras requérir 6 mois de prison avec sursis contre elle. Les lotos rapportent gros mais peuvent aussi coûter cher. Une peine de six mois de prison avec sursis a été requise ce jeudi à Arras (Pas-de-Calais) contre une retraitée de 76 ans, alias Mme Yvette, poursuivie pour avoir organisé 169 lotos en un peu plus de 4 ans. Envie d’évasion le temps d’un week-end ? Découvrez La carte Week-end SNCF.

«J'ai bien conscience que Mme Bert a été dépassée par la situation», a déclaré dans son réquisitoire le procureur Adam Chodkiewiez, admettant que celle-ci «ne s'était pas mis beaucoup d'argent dans la poche». Il a requis comme peine complémentaire «l'interdiction définitive d'exercer une activité sociale en lien avec l'infraction».

En clair, la mamie ne pourra plus organiser de lotos. Le jugement a été mis en délibéré au 6 novembre. Yvette Bert, qui vit dans une résidence pour personnes âgées à Saint-Omer (Pas-de-Calais), comparaissait pour organisation de loteries prohibées entre janvier 2009 et mai 2013, publicité pour une loterie prohibée et abus de confiance.

Elle est également poursuivie pour infraction fiscale pour ne pas avoir acquitté d'impôts sur les 460.743 euros de recettes des lotos. La septuagénaire a toujours juré qu'elle ignorait qu'elle enfreignait la loi. « C'est vrai que j'en faisais tous les dimanches, mais si j'avais pu, j'en aurais fait encore plus !

Il y a tant de gens dans le besoin », a toujours plaidé celle que l'on surnomme aussi Mamie Yvette. Elle risquait une peine maximale de trois ans de prison et un redressement des douanes de 265 000 €. Yvette, qui vit avec 400 € par mois dans une résidence pour personnes âgées, a définitivement arrêté les lotos depuis plus d'un an.

Les bénéfices des lotos, organisés chaque dimanche par l'association «Ensemble pour l'espoir», présidée par Mme Bert, étaient reversés à des associations caritatives et à des personnes dans le besoin, selon la défense. «Si elle avait la main sur le cœur, elle l'avait aussi dans la poche», a affirmé le représentant du parquet à propos de la prévenue. «C'était une main de fer dans un gant de fer, la différence entre Tatie Danielle et madame Yvette est assez ténue», a-t-il dit. Il a reconnu toutefois que la prévenue, une petite dame ronde, en veste rouge et blouse blanche qui souffre d'ulcères aux jambes et marche avec difficulté, «a bien changé depuis».

Tentative de suicide à Noël dernier L'association «Ensemble pour l'espoir» d'Yvette Bert, qui organisait un loto par semaine auquel assistaient 50 à 200 personnes dans une salle de Saint-Omer louée 2.000 euros par mois, était «une machine de guerre», «un bulldozer», a affirmé Adam Chodkiewiez, évoquant l'organisation à grande échelle des lotos. «C'était une association lucrative sans but», a-t-il ironisé. «Ces lotos sortent du cadre légal de la tolérance des lotos traditionnels» qui doivent se dérouler en cercle restreint, a expliqué la représentante des douanes.

«Ils tombent sous le coup de la loi fiscale qui s'applique aux cercles de jeux et maisons de hasard et sont soumis à l'impôt sur les spectacles de 4e catégorie», a-t-elle ajouté. Au total, 440 manquements à la législation ont été comptabilisés, a-t-elle assuré, demandant pour chacun une amende de 15 euros, soit un total de 6.600 euros. Elle a également réclamé le règlement des taxes dues soit 88.000 euros.

«Ma famille, c'est les gens du loto, je me suis raccrochée aux lotos», a déclaré Yvette Bert en sanglotant lorsque la présidente Elise Hibon l'a interrogée sur sa famille. La septuagénaire, divorcée, a sept enfants qu'elle ne voit jamais. «Je prenais jamais rien, j'ai tout donné», a répété plusieurs fois la vieille dame. «Quand on m'a arrêté les lotos, j'ai fait une dépression», a-t-elle ajouté.

Elle avait tenté de se suicider à Noël. Yvette Bert «a été dépassée par un contexte mais elle n'avait pas de mauvaises intentions : quand elle a lancé ses lotos, elle voulait faire toujours plus de lotos pour aider plus de personnes», a plaidé son avocate, Me Claire Lamoril. «Elle a donné de l'espoir et de l'argent, elle n'a pas détourné un centime», a-t-elle poursuivi : «Mme Bert vivait de rien, la simple joie d'avoir organisé des lotos lui suffisait»... La justice tranchera.