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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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Un python fait des enfants toute seule

Publié à 10:19 par fandeloup Tags : mode bonne vie enfants animal bébé nature
Un python fait des enfants toute seule

Un python fait des enfants toute seule : oui, procréer sans mâle est possible. Mais risqué Pour faire des bébés serpents, il faut un serpent mâle et un serpent femelle. Mais pour Thelma, c’est différent. Ce python reticulé femelle du zoo de Louisville aux États-Unis a pondu une soixantaine d’œufs en été 2012, alors qu'elle partageait son vivariume avec une autre femelle. Comment est-ce possible ? Pierre Banzept, gérant de la Ferme des reptiles, n'est pas vraiment surpris.

Normalement, les serpents ont un mode de reproduction classique. Ovipares ou ovovivipares, ils pondent des œufs fécondés par un mâle – qui dispose de deux pénis, mais dont un seul sert à la procréation – pour donner naissance à des serpenteaux. Les accouplements sont multiples, répétés et souvent très longs.

Il arrive que les mâles se battent pour une femelle et que les petits de cette dernière aient finalement plusieurs pères. Ce scénario représente environ 99% des cas. Mais le serpent est un animal mystérieux qui n’a pas fini de nous surprendre. Et le cas de Thelma en est une nouvelle démonstration.

 

Les adeptes de la parthénogénèse

Le phénomène de parthénogénèse est un mode de reproduction qui survient sans intervention d’un mâle. Il est donc monoparental. Le cas de Thelma n’est pas isolé, puisqu’une parthénogénèse a déjà été étudiée sur des pythons molure, notamment en Allemagne il y a quelques années. Confrontés à un serpent qui faisait de nombreuses pontes, des chercheurs avaient voulu voir si les œufs se développaient une fois mis en incubation. Et en effet, ils avaient pu observer les embryons évoluer.

La parthénogénèse est une pratique que l’on observe également auprès de certaines espèces de lézards, souvent dans des milieux désertiques, au point de faire des populations majoritairement femelles (à hauteur de 80%). Rarissime, il est très difficile d’avoir une explication rationnelle sur ce phénomène qui laisse libre court à un grand nombre de questionnements :

pourquoi ? Comment ? Peut-on observer un tel mode de reproduction dans la nature ?

 

 

Une procréation de survie

Il semblerait que la parthénogénèse soit un moyen pour le reptile de survivre. Isolée, sans mâle à ses côtés, la femelle prend conscience du danger pour son espèce et décide d’agir seule pour perpétuer sa lignée. Je n’ai jamais été confronté à un tel cas dans ma ferme. En revanche, je connais actuellement une situation assez similaire : le cas d’un anaconda qui aurait fait une rétention de sperme. Elle s’était accouplée il y a quelques années avec un mâle de son espèce. La ponte avait été stérile et aucun bébé n’était né. Sans contact avec d’autres mâles, elle a fait une seconde ponte quatre ans plus tard dans laquelle quatre œufs avaient été fécondés. Trois bébés sont morts, mais l’un a survécu. Il a aujourd’hui trois ans et se porte très bien. Par instinct de survie, le serpent est capable de conserver le sperme plusieurs années et choisir le moment opportun pour féconder ses œufs.

 

Les mâles seraient-ils inutiles ?

Dans le cas de la parthénogénèse, il faut savoir qu’en l’absence d’un accouplement avec un mâle, l’ensemble des gênes des bébés sont exclusivement issus de la mère. Cette dernière porte également les gênes différenciés qui permettront de faire des femelles et des mâles. Dans ces conditions, peut-on douter de la nécessité d’avoir des mâles dans une espèce ? Sont-ils à terme inutiles ? Il est clair que la parthénogénèse offre peut-être une chance aux espèces menacées. En y réfléchissant bien, elles pourraient permettre à des espèces de survivre en milieux hostiles, par exemple sur une île isolée.

 

L’homogénéité génétique n’est pas une bonne chose

Mais la parthénogénèse a pour conséquence de faire naître une population génétiquement identique. Alors si l’un se trouve plus vulnérable face à une maladie, ce n’est pas 10% de la population qui serait menacée mais son intégralité. Nous avons par exemple pu observer les conséquences de cette homogénéité génétique, auprès de nos rois qui curieusement étaient souvent hémophiles. Je pense que le succès de la vie est avant tout dû grâce à son brassage génétique. Si la nature a fait les choses ainsi, je pense qu’il y a une bonne raison.

Commentaires (2)

marssfarm
"Lorsque les femmes seront les égales de hommes, elles leur seront supérieures." avait dit le poète André Breton. Nous sommes en passe d'y parvenir...
http://marssfarm.centerblog.net


amazone54
Super ton blog j aime bien
http://amazone54.centerblog.net


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