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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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Meihdi et Kathleen expulsés

Publié à 13:23 par fandeloup Tags : vie homme chez enfants mort travail carte jardin voiture bébé pouvoir
Meihdi et Kathleen expulsés

 Meihdi et Kathleen expulsés peu avant la naissance de leur bébé

Les ultimes démarches de la mairie n’y auront pas plus changé que les larmes des riverains, révoltés par la mise à exécution de l’avis d’expulsion qui planait au-dessus de leurs jeunes voisins. À trois jours de l’activation de la trêve hivernale, un jeune couple d’Onnaing qui attend un bébé pour décembre a été expulsé de son logement, mercredi matin. La mairie demandait un délai de dix jours, pour pouvoir les reloger. Elle n’a pas été entendue.

 D’un côté de la rue Lebret, ce mercredi matin, des équipages de la police nationale, un serrurier, un huissier, des camions de déménagement…

Et de l’autre côté, face à une maison au jardin soigneusement entretenu, un attroupement spontané des voisins. Inquiets et révoltés à l’idée que Meihdi et Kathleen, âgés respectivement de 28 et 26 ans soient expulsés de la maisonnette où ils s’apprêtaient à élever leur premier enfant, qui doit naître en décembre.

« En tant que voisin, on trouve ça inadmissible, on est dégoûté, lance Nathalie, les yeux rougis. Il n’a pas eu de chance dans la vie, Meihdi ! Et il fait tout pour s’en sortir »

« Je le connais depuis qu’il est tout petit, ajoute Michel, le voisin d’en face. Il entretient son jardin, il embellit la maison. Et là, on vient tout lui casser ! »

Une dette de loyer de 5 500 euros Meihdi a en effet grandi dans cette maison, dont le bail est resté au nom de sa mère, bien qu’elle n’y vive plus depuis plusieurs années.

« J’ai repris le logement en 2009, et j’ai tout refait à l’intérieur », montre Meihdi.

Avant d’expliquer qu’il doit une dette de loyer d’environ 5 500 € au bailleur Maisons et Cités. Lui, ou plus précisément sa mère car « c’est à elle qu’incombe une grande partie de la dette », explique le premier adjoint, Michel Boulet, entre deux démarches. « Je suis allé déposer ce (mercredi) matin un recours auprès du juge de l’exécution des expulsions, mais ce n’est pas sans suspensif. J’ai aussi appelé le sous-préfet, il est conscient du cas humain. Mais il ne peut pas casser une décision de justice ».

Cela fait plus de deux mois que l’élu se mobilise pour éviter que la menace de l’expulsion, qui court depuis 2012, ne se concrétise. « On a monté un dossier pour mettre le bail à son nom, dresser un échéancier de la dette même si elle incombe à 80 % à la mère.

je l’ai d’ailleurs convoquée pour lui demander de faire un effort. Le bailleur devait étudier le dossier et on en est là ! », dénonce l’élu, qui réclamait un délai de dix jours, le temps qu’un logement municipal se libère. En fin de matinée, les derniers espoirs sont balayés.

« L’expulsion va démarrer. Ne vous en faites pas, on va lancer des nuitées d’hôtel, tente de rassurer l’élu. Et on va faire installer vos affaires dans les locaux techniques de la ville. » La mort dans l’âme, Meihdi acquiesce en silence. Avant d’attraper quelques affaires, qu’il glisse dans sa voiture. Et de s’éloigner, pour laisser les déménageurs et l’huissier faire leur travail. Contacté plusieurs fois par téléphone, Maisons et Cité n’a, pour l’heure, pas encore répondu à nos sollicitations. Escroqué par sa mère? Difficile pour Meihdi d’accepter cette expulsion.

« J’avais donné de l’argent à ma mère, pour qu’elle rembourse cette dette de loyer, mais elle a fait autre chose de l’argent, dénonce le jeune homme. Elle a aussi utilisé ma carte bleue en mon absence… » Le futur père de famille, qui est en contrat d’insertion dans les services techniques de la ville, gagne environ 1000 € par mois.

« Je fais de mon mieux pour que ça aille bien, explique-t-il. 1 000 € ont été remboursés. Je paye 149 ou 150 € par mois. Et le bailleur m’avait dit que si je payais, je pourrai garder le logement, mais ils n’ont jamais voulu le mettre à mon nom. » Même incompréhension et colère du côté de l’élu.

« J’ai donné ma parole d’élu qu’ils seraient partis dans dix jours. Mais ça n’a pas compté ! Ce que je déplore, c’est la position du bailleur. Car les dettes de loyer n’incombent pas au jeune homme, et sa compagne va accoucher très prochainement. Mais on va leur trouver une solution ! »

Des septuagénaires expulsés la veille Autre cas qui soulève l’indignation de Michel Boulet, celui d’un couple expulsé la veille à Onnaing. Il s’agit de retraités d’environ 70 ans qui ont dû cumuler entre 5 et 6 000 € de loyers impayés.

« La dame a Alzheimer, détaille le premier adjoint d’Onnaing. Ils vivent avec une petite retraite. Et le monsieur a toujours caché à son entourage les impayés de loyer pour ne pas les inquiéter. »

Suite à son expulsion, le couple est hébergé chez un de leurs enfants « en attendant qu’ils puissent avoir un appartement dans un centre médicalisé.Mais les frais d’admission sont très élevés. Je les ai reçus pour les aider à monter un dossier pour demander des aides sociales », conclut l’élu.

Commentaires (1)

chez-mcm-collec
J'ai connu un huissier qui m'avait confié j , c'est la chose que je refuse
Je me rappelle d'un autre , à Melun ,qui après avoir jeté dehors une femme veuve âgée, a amené au café l'équipe qui l'accompagnait pour boire un coup, il a trinqué en disant, j'ai fini par l'avoir cette garce ,j'étais à côté de lui, je lui ai jeté un méchant regard ,il m'a dit .. je ne fais qu'appliquer la loi...il a laissé un pourboire au garçon , le garçon a jeté la soucoupe dans la salle..mon patron me paie monsieur..
S'il y avait eu sur terre un huissier plus salop, plus pourri que lui, il l'aurait tué pour resté le seul
http://chez-mcm-collec.centerblog.net


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