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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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Que nous faudrait-il pour vivre un monde meilleur ?

Publié à 17:30 par fandeloup Tags : vie moi monde homme amour enfants coeur nature soi pensée pensées pouvoir
Que nous faudrait-il pour vivre un monde meilleur ?

Nous faisons aujourd'hui l'expérience d'une jungle, qui en chaque instant apporte son lot de souffrances, de guerres, de difficultés, de peines.

La question que nous devons nous poser, c'est qui apporte cela ?

La réponse est bien l'homme, c'est à dire qu'il nous faut en quelque sorte nous 'prendre en faute'. Changer cela, c'est ne plus penser le 'monde' responsable, rester victime d'un 'autre', mais plutôt prendre conscience que cela vient du dedans et non du dehors.

Voir que le chaos n'est pas en dehors de nous, mais que c'est la projection de notre intérieur sur l'extérieur qui nous amène à vivre aujourd'hui tant de haine, de peurs, de souffrances, de stress, de doutes, de mensonges, de voles et de violences.

Faire ce qu'il faut pour nous élever au dessus de notre 'petite personne', de ce 'moi', qui en nous éloignant de l'amour, nous amène à détruire notre intérieur, notre corps, nos rêves, la planète, la nature et ceux qui nous entourent.

Trouver qui nous sommes, cet être d'amour, de paix, de joie, et non plus vivre au travers de ce 'moi' qui nous étouffe et nous étrangle dans ses désirs , ses manques, ses besoins, ses peurs et ses regrets.

Il nous faut le voir ici et maintenant, en prendre conscience, prendre conscience de l'ego, et choisir notre vie, ce que nous voulons être. C'est une prise de conscience et donc un choix entre amour ou haine. Au travers de la connaissance, et du 'moi' que nous construisons, dans la division, la séparation des autres, nous ne pouvons obtenir la paix.

Dans 'je', nous sommes éloignés de la vie, de l'inspiration, de la Joie, de l'harmonie. En ces égos, nous perdons toute Joie intérieur, nous souffrons et apportons en chaque instant le résultat de cet ego.

Nous nous sentons vides d'amour, car cela ne peut être obtenu qu'en un esprit saint, libre, sans pensées, sans éloignement au travers du 'je'. Nous sentant comme éloignés de l'énergie que nous sommes pourtant, nous faisons alors tout ce qui est en notre pouvoir pour nous soi-disant remplir « d'être » et « d'amour », en vain, nous nous battons afin de ne rien perdre de ce que nous pensons que nous sommes.

Une bataille terminée, c'est toujours une autre qui recommence, non sans conséquences. En cette direction, cela est sans fin. Plus nous insisterons à attendre du dehors, à croire, à débattre, plus la souffrance augmentera.

Cela est la véritable crise aujourd'hui, celle d'un constat intérieur, que l'amour l'homme a ce besoin vital de se réveiller, de voir et entendre qui il est, de vivre selon son cœur et non plus de suivre une éducation, des habitudes, de répondre à des peurs et de reproduire sans cesse les mêmes schémas, qui, comme il le voit aujourd'hui n'apportent pas la joie.

C'est un changement à opérer en dedans et non des problèmes extérieurs à résoudre. Hors, en cette 'erreur' sur la personne, en ce faux moi, l'homme tremble, et accompli toutes les tâches possibles, se croyant en danger, pour obtenir sa vie, son droit à être. Il ne voit pas qu'il Est depuis toujours et qu'il peut se reposer en cela, dans la chaleur de son être.

Bien sur, pour 'celui' qui n'a encore rien perdu de ce qu'il possède, un tel discour est inutile, voir absurde. Car tant que ce que le 'je' veut est obtenu, alors, pourquoi irait-il se soucier de quoi que ce soit. Il est facile de crier joie quand tout va bien, mais c'est lorsque les choses se transforment alors que 'je' ne l'avais pas prévu, qu'il est alors difficile, à moins de reproduire les mêmes schémas, de rester en cette joie, cette paix, cette quiétude.

En cet ego est constamment irrité, l'homme connaît l'injustice, le bien, le mal, il juge et défend sa position en n'hésitant pas s'il le faut à se séparer de ce qui le dérange, allant même jusqu'à tuer. Il vole, manipule, ment, agit violemment s'il le faut.

Il doute et tremble, culpabilise, et se perd très vite dans sa colère, ne sachant plus qu'il s'attaque et se détruit lui-même. Il en veut à la vie, au présent. C'est cette dualité, ce 'je' de plus que le moi véritable qui apporte en ces moments la discorde.

C'est lorsque l'être n'aime pas ce qu'il Est. Hors, que pourrions-nous attendre d'amour d'un monde dont les hommes en très grande partie ne s'aiment pas, ne sont pas cet amour ?

Sachant qu'on ne peut donner que ce que l'on Est. Que pourrions-nous espérer d'un système, d'une politique, d'un mari, d'une épouse, de nos enfants devenus grands, de nous, d'amour, puisqu'en nous, nous avons oublié de le cultiver. 

Comment ce que nous sommes, c'est à dire se trouble en l'ego, ce 'je', pourrait donner de l'amour, alors qu'il n'est absolument pas possible que cela soit ?

Attendre cela, c'est attendre l'impossible. Vivant au travers des histoires, de la pensée, du 'moi', donc du temps, comment pourrions-nous connaître la paix, l'amour qui provient de l'être.

Comment l'inconnu, l'éternel, ce qui est hors du temps, donc de 'moi', pourrait être vu, tant que 'moi', c'est à dire des pensées, nous voilent notre véritable nature. Pour un monde d'amour, il nous faut donc tout d'abord prendre conscience qu'aujourd'hui nos actes ne représentent pas cela, que la vie, le monde ne représente pas cela et que nous devons changer.

Ce n'est pas des autres qu'il faut attendre le changement, mais de nous-même. Nous transformer vers cet amour, c'est être à l'écoute du cœur, c'est accepter la remise en question. C'est voir que 'moi' est illusoire, que les pensées, la raison, l'éducation, les connaissances nous ont éloignées de nous-mêmes.

Que les personnes que nous sommes devenues en ces pensées, détruisent de part leurs souffrances, leurs attachements, leurs besoins, leurs jalousies, leurs manques et que nous ne sommes pourtant pas cela, mais ce qui Est, le présent, la joie, la paix, l'amour. Il nous faut faire l'effort de nous prendre en faute, de voir que tout ce mal est en nous.

Il nous faut choisir de transformer cela, de nous libérer de l'ego, du mental, et ainsi d'accéder à Soi, notre véritable Moi, qui n'est pas personnel, donc pas séparé des autres. Il nous faut voir la dualité en chaque instant et ne plus l'alimenter. Sinon, que pourrions-nous espérer puisque ne changeant rien en dedans, cela continuera de se refléter en dehors.

Il ne s'agit pas d'un autre, mais de notre responsabilité à nous réveiller et à choisir l'amour, la liberté de toutes et tous, la joie de toutes et tous. Cela se trouve hors de l'ego, cela se trouve ici, dans l'impalpable, l'invisible.

Ce n'est pas en restant attaché à ce que nous possédons coûte que coûte que nous pourrons voir plus loin, mieux, au-delà. Sinon, nous continuerons à nous blesser nous-même, à nous éloigner de l'amour et ainsi à produire la haine. Si chacun pouvait trouver cela en lui, nous n'aurions plus à souffrir de toutes ces choses de l'ego. Ainsi, dans toutes les relations sur cette terre, nous pourrions connaître l'harmonie, l'union.

Pour un grand nombre, ces messages sont souvent vus comme des messages d'illuminés, ou de la folie, de l'utopie. Il faut dormir pour penser cela. Car où est la folie sinon dans l'absence d'amour, dans la violence dans les familles, verbale ou physique, dans le jugement, dans le mensonge, dans les guerres, la manipulation, l'ordre.

La folie est bien là, aujourd'hui, mais elle n'est pas dans ces messages, elle est ici et maintenant du fait que nombreux sont ceux qui dorment et ne veulent pas voir ce qui est, ce qu'ils sont et le reflet de tout cela aujourd'hui.

C'est à chacun de nous de prendre conscience de ce qu'il est, de choisir ce qu'il veut voir en ce monde, et d'en être par ses actes, le représentant. Ainsi, petit à petit, nous pourrons voir une transformation en nous et autour de nous. Cela ne concerne pas un groupe, une idée, ce n'est pas une stratégie, une démarche, non, ce n'est rien de personnel.

En cela, Personne ne combat, il n'aura aucun vainceur, si ce n'est l'amour. C'est l'amour, choisir la Joie, choisir comme le petit enfant de vivre, de danser, de chanter, de créer, de partager, tout cela sans effort dans cette Joie de l'instant, dans cette Joie qu'est l'être. Ce n'est pas de dire, oui, cela est vrai, ou cela est faux. Ce n'est pas à approuver ou désapprouver, car c'est au-delà d'un point de vue personnel, c'est sans la personne.

C'est une écoute profonde, un silence, c'est trouver la paix, maintenant, être cela. Ce n'est pas une pensée nouvelle, une idée nouvelle, c'est tout abandonner de la connaissance pour cette confiance en la vie, l'écoute de Soi.

L'espoir, l'attente, l'accusation extérieure, le débat, cela n'apportera pas le changement. C'est en dedans, ici et maintenant qu'il faut agir. Cela est votre splendeur, votre grâce, cela est le ♥ manifesté.