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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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Tour Triangle

Publié à 09:29 par fandeloup Tags : actualité fond annonce
Tour Triangle

Tour Triangle : Hidalgo conteste le vote négatif du conseil de Paris

Le projet d'architecte prévoit que la tour Triangle sorte de terre au milieu du parc des Expositions, le long du périphérique.

Nouveau retard à l'allumage pour la Tour Triangle, le projet d'immeuble géant prévu dans le XVe arrondissement de Paris, le long du périphérique.

Après le vote de rejet ce lundi matin par une majorité d'élus municipaux, le dossier glisse sur le terrain judiciaire.

La mairie de Paris déposera ce mardi 18 novembre devant le tribunal administratif une «requête en annulation» pour faire reconnaître la nullité de ce vote au Conseil de Paris. «Nous ferons un recours sur le fond dès demain (mardi). Pour un référé, on regarde», a annoncé Jean-Louis Missika, l'adjoint chargé de l'urbanisme.

La Ville reproche à l'UMP d'avoir «violé les règles démocratiques et entaché d'irrégularités» le vote en ne respectant pas le secret du scrutin, demandé par le PS

Ce lundi matin au Conseil de Paris, après une kyrielle d'argumentaires pour et contre l'ambitieux projet, les élus parisiens ont rejeté la construction du gratte-ciel vitré, par seulement 5 voix d'écart, par 83 voix contre et 78 pour.

Mais des élus centristes et UMP ont montré publiquement leur bulletin avant de le glisser dans l'urne. Anne Hidalgo, la maire PS, a très vite annoncé qu'elle déférait cette décision devant le contrôle de légalité et le tribunal administratif. Plus tôt dans la matinée, l'ancienne candidate UMP à la mairie de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet, avait longuement justifié son opposition au projet, cher à l'actuelle maire PS, Anne Hidalgo.

C'est pourquoi les socialistes parisiens avaient souhaité un vote à bulletins secrets pour permettre aux élus de «s'exprimer en liberté», contrairement aux opposants qui réclamaient un vote «transparent».

Le but pour les socialistes : permettre à des élus de l'opposition de voter quand même le projet, au delà des partis. Arithmétiquement, l'exécutif municipal n'avait en effet pas la majorité, les Verts, le centre, l'UMP et le PG étant opposés au projet, ainsi que l'adjoint aux Sports Jean-François Martins (ex-MoDem).

Mais plusieurs élus UMP, tels que Jérôme Dubus, Pierre Lellouche ou Dominique Tiberi, avaient fait savoir publiquement leur intention de voter en faveur de la tour.

QUESTION DU JOUR.

Etes-vous favorable au projet de la tour Triangle à Paris ? NKM dénonce un «déni de démocratie»

Au moment du vote, nombre d'élus de l'opposition ont bravé l'interdiction et affiché fièrement leur bulletin «contre».

Ce qui a déclenché la polémique. Citant la jurisprudence, Anne Hidalgo a expliqué que, dans le cas effectif où l'écart de voix était inférieur au nombre de bulletins dévoilés publiquement, ces derniers devaient être considérés comme nuls. Et de considérer que le rejet du projet était donc nul.

Un «déni de démocratie» selon l'ancienne candidate à la mairie, Nathalie Kosciusko-Morizet. Selon NKM, «au départ, le projet incluait une pépinière d’entreprises, un centre des congrès, un HÔTEL» et «la tour Triangle s’insérait dans le projet plus vaste de rénovation du Parc des Expositions».

Or, selon l'élue UMP, c'est finalement un ensemble de «bureaux en blanc? alors que 800 000 mètres carrés de bureaux ne trouvent déjà pas preneur». Ainsi, «ce n'est pas la droite qui a changé d'avis (puisqu'elle soutenait au départ le projet, ndlr) mais le projet qui a changé», a-t-elle dénoncé quelques heures avant le vote.

Et finalement, le rebondissement devant le tribunal administratif va peut-être permettre de trouver un compromis. La procédure devrait retarder de «plusieurs mois» l'éventuelle construction du gratte-ciel de 180 mètres, selon Jean-Louis Missika, l'adjoint chargé de l'urbanisme.

Un jugement du tribunal administratif «début 2015» est possible, ce qui permet d'«imaginer en mars une délibération qui prenne en considération les demandes des uns et des autres», a-t-il expliqué.

Autrement dit, la polémique sur les bulletins de vote exhibés et la nullité du vote va permettre de gagner du temps et de réexaminer le projet et certains aspects qui avait été abandonnés comme, par exemple, l'hôtel, la pépinière d'entreprises, et le centre de Congrès.

«L’UMP viole les règles démocratiques» Anne Hidalgo, la maire PS de Paris, conteste le comportements des élus UMP lors du vote de ce lundi matin sur la tour Triangle sur deux plans : d'abord juridique, puis moral. Dans un communiqué, les services du maire PS se permettent de rafraîchir la mémoire d'élus qui ne se souviendraient plus très bien de leurs cours de droit constitutionnel :

«De nombreux élus UMP ont violé le secret du scrutin en refusant de passer dans l’isoloir et en montrant au public le bulletin qu’ils s’apprêtaient à déposer dans l’urne, écrit-on à l'Hôtel de Ville. Ces élus ont enfreint la règle du secret du vote, garantie au niveau constitutionnel, et commis une grave irrégularité.».

Car le secret du vote, rappelle la mairie, doit «préserver la sérénité du vote et permettre à chaque élu de voter en conscience à l’abri des pressions». Enfin, d'un point de vu éthique, l'attitude des conseillers UMP est jugée «inadmissible pour des élus de la République».

«Alors que certains sont officiers d’état civil et chargés d’organiser les scrutins électoraux dans leur arrondissement et que d’autres sont parlementaires chargés de voter la loi, la violation délibérée de la loi dans le but de faire pression sur le libre choix des élus mérite une claire réprobation morale», fustige-t-on à la mairie.

En conclusion, «le vote ayant été irrégulier, la justice administrative sera saisie afin de faire triompher le droit sur les manœuvres», annonce l'exécutif parisien.