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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Bébés échangés à Cannes : le jugement sera rendu le 10 février
Sophie Serrano, mère de trois enfants, a porté plainte contre la clinique après avoir découvert que son aînée n'était pas sa fille.
Des familles, victimes de l'échange par erreur de deux bébés il y a vingt ans dans une maternité de Cannes (Alpes-Maritimes), ont réclamé plus de 12 millions d'euros de dédommagement, mardi, lors d'une audience à huis clos au tribunal de Grasse, qui a mis en délibéré son jugement au 10 février.
Bracelet : toujours le premier outil pour garantir l'identité des nouveaux-nés Dans cette affaire deux médecins accoucheurs sont mis en cause. Sont également poursuivis deux pédiatres, la clinique, et une aide-soignante. L'affaire qui est à peine croyable a été révélée il y a presque un an.
Les faits eux remontent en juillet 1994, lorsque Sophie Serrano accouchait d'une petite Manon dans une clinique cannoise. Atteinte d'une jaunisse, la fillette est alors placée dans la même couveuse qu'une autre nouveau-née, venue au monde le lendemain, également atteinte de jaunisse.
Les bébés ne seront ensuite pas remis à leurs parents biologiques, une aide-soignante les ayant intervertis par mégarde. A l'époque des doutes ont pourtant traversé l'esprit de Sophie Serrano. Car au moment où elle récupère sa fille, elle constate que cette dernière a «plus de cheveux qu'avant et une peau plus mate».
Mais le personnel médical la rassure. A mesure que Manon grandit la dissemblance entre elle et ses parents devient plus frappante au point que la petite fille subit des moqueries sur ses origines.
«Un préjudice irréparable sur le plan psychologique»
La clinique reconnaît l'erreur Aussi, le compagnon de Sophie Serrano demande un test de paternité. Manon a alors 10 ans et le résultat est sans appel : elle n'a aucun lien biologique avec ses parents. Une enquête menée par la gendarmerie de Cannes confirme par ailleurs l'inversion des bébés à la maternité liée à des dysfonctionnements de la clinique.
Ils retrouvent également l'enfant biologique de Sophie Serrano, devenue Mathilde. Elle réside elle aussi dans les Alpes-Maritimes. Les nourrissons n'ayant pas été échangés volontairement, l'affaire est classée sans suite en 2005. En effet la clinique ne peut être poursuivie au pénal, les faits étant prescrits (après un délai de trois ans)
La clinique de Cannes, aujourd'hui fermée, reconnaît l'erreur mais refuse de payer. D'où l'action civile pour obtenir un dédommagement. Depuis 2004, les deux familles, qui habitent la même région, se sont retrouvées et chacune connaît désormais sa fille biologique. Mais les relations sont aujourd'hui complètement coupées.
«Je ne vois plus ma fille biologique, regrette amèrement Sophie Serrano. Les différences sociales, éducatives et culturelles, en plus de la douleur et de notre rivalité inconsciente, ont eu raison de nos relations», avouait-elle il y a peu. Pour ces deux familles, procéder à un nouvel échange est impensable.
Selon «Var Matin», la famille de Manon réclame 5,380 millions d’euros, au titre des souffrances morales et matérielles.
Me Collard, leur avocat, évoque une « adoption forcée ». L'autre famille réclame 6,880 millions soit 12,2 millions au total. L’enjeu de ce procès sera donc d'évaluer le montant du préjudice, sachant qu'un seul précédent a été enregistré en droit français depuis 1950.