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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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LA RHINOTRACHEITE

Publié à 19:30 par fandeloup Tags : chat chats monde bonne mort jeux
LA RHINOTRACHEITE

LA RHINOTRACHEITE VIRALE FELINE

La rhinotrachéite virale représente 40 % environ des cas de coryza félin et est souvent responsable de signes cliniques respiratoires graves. Il s'agit d'une infection qui reste persistante, latente, avec des ré-expressions ultérieures possibles.

 

 

UNE MALADIE CAUSEE PAR UN HERPESVIRUS…

Le virus responsable de la rhinotrachéite féline est l'Herpèsvirus félin. Il existe plusieurs « souches » virales ayant plusieurs degrés de virulence. Ce virus est présent dans le monde entier et affecte aussi bien les chats domestiques que les félidés sauvages. Il s'agit d'un virus peu résistant dans le milieu extérieur. L'herpèsvirus a la particularité de causer une infection persistante, dont l'organisme ne peut se débarrasser. Il infecte certaines cellules nerveuses et y reste « caché », inactif, latent. Les sites principaux de latence du virus sont les neurones sensoriels du ganglion trijumeau. Le virus pourra être « réveillé », réactivé de façon intermittente.

 

 

QUELS SONT LES CHATS LES PLUS SENSIBLES ?

Les chats les plus sensibles sont ceux qui entretiennent des contacts étroits avec leurs congénères. Les chatons sont généralement infectés via leur mère et leur sensibilité est importante entre 2 et 12 semaines. Les chatons qui ne sont pas nourris pas leur mère sont en général extrêmement sensibles et vulnérables (absence d'anticorps maternels). Les chats vivants en collectivité sont aussi très exposés, d'autant plus que le virus persiste dans les organismes de façon latente et qu'il est ré-excrété sporadiquement.

 

 

COMMENT LES CHATS SONT-ILS CONTAMINES ?

La contamination s'effectue par voie oro-nasale ou oculaire lors de contacts rapprochés entre chats. Le virus est présent dans la salive, les sécrétions nasales et oculaires. Les chats infectés excrètent le virus dans l'environnement dès 24 heures après leur infection et cette excrétion se prolonge durant 1 à 3 semaines. Il y a donc une excrétion virale avant et après les manifestations cliniques de la maladie. Cela contribue à la large dissémination du virus. Lors de réactivation du virus celui-ci est également ré-excrété dans l'environnement pendant 1 à 13 jours. Cette ré-excrétion passe souvent inaperçue mais les chats environnants sont contaminés par le biais de cette dissémination silencieuse ! Les chatons se contaminent directement auprès de leur mère. Les chats en communauté se contaminent via les gamelles, les contacts proches.

 

 

COMMENT LE VIRUS AGIT-IL ?

Le virus atteint surtout les cellules des voies respiratoires supérieures et de la conjonctive oculaire ainsi que les cellules nerveuses. Une dissémination sanguine (virémie) est parfois observée. Le virus colonise les voies respiratoires supérieures et inférieures, du nez jusqu'aux bronches et y cause des lésions. Les lésions causées par le virus peuvent être aggravée par des infections bactériennes secondaires parfois très délétères. Le virus, comme expliqué précédemment, reste ensuite latent dans l'organisme. Il est réactivé de façon sporadique sous l'influence de différents facteurs comme le stress, d'autres maladies, l'injection de substances immunodépressives (glucocorticoïde)… A ce moment là le virus emprunte le trajet des nerfs pour coloniser à nouveau les voies respiratoires, surtout supérieures cette fois-ci. Le virus est également ré-excrété dans le milieu extérieur lors de sa réactivation.

 

 

LES SIGNES DE LA MALADIE…

Lors de la première infection : L'incubation est de 2 à 6 jours. On observe de la fièvre, de l'abattement, une perte d'appétit, une rhinite avec des éternuements, des écoulements au niveau du nez, une conjonctivite avec des écoulements aux niveaux des yeux voire de la toux.

Les cas graves peuvent évoluer en ulcères cornéens. Lors d'absence d'infection virale concomitante, notamment par le virus de la leucose, et lors d'infections bactériennes secondaires modérées, les chats infectés guérissent spontanément en 10 à 14 jours.

Lors d'immunodépression les effets du virus peuvent être plus graves. Les lésions de rhinite et la conjonctivite bilatérale peuvent être chronique et durer des mois. Les atteintes bactériennes secondaires, notamment pulmonaires, peuvent causer une pneumonie et entrainer la mort du chaton.

Lors de réactivation du virus : Les lésions causées par le virus au niveau des voies respiratoires supérieures n'entrainent généralement pas de symptômes et la réactivation du virus reste sub-clinique. Dans certains cas toutefois on peut observer une rhinite récurrente. Cependant, si le chat est affaibli par une maladie concomitante, ou immunodéprimé (leucose par exemple), alors les signes cliniques peuvent être marqués. Rappelons que le virus est ré-excrété dans le milieu extérieur mais cela passe très souvent inaperçu !

 

SOIGNER ET PREVENIR…

Les soins passent par du nursing : Les soins vétérinaires consisteront surtout à maintenir le chaton au chaud et à l'aider, grâce à des antibiotiques, à lutter contre les infections bactériennes secondaires. L'organisme du chaton devra lutter seul contre la composante virale.

La prévention passe par une bonne hygiène et la limitation du stress : Nous avons indiqué que lors de réactivation virale, il se produisait une ré-excrétion silencieuse, sans alerte clinique, du virus. Néanmoins cette réactivation virale est largement dépendante de l'état de santé du chat et des conditions d'entretien.

Si le chat est en bonne santé et s'il ne subit aucun stress alors le virus reste, dans la très grande majorité des cas, silencieux, caché, sans dissémination. La désinfection avec de l'eau de Javel ou des ammoniums quaternaires est efficace. Ces produits sont vendus par des professionnels et doivent être utilisés en respectant les règles de sécurité et d'emploi correct.

La prévention passe par une détection des porteurs et excréteurs du virus : Dans les collectivités de chats il est important de repérer les chats qui sont porteurs du virus et susceptibles de l'excréter.

La détection des porteurs est importante afin de constituer un groupe de chats non-porteurs et un groupe de chats porteurs. Les deux groupes seront strictement isolés (matériel, vêtement, jeux, nourriture…) afin de limiter la dissémination du virus.

La vaccination confère une protection efficace : Il est possible de vacciner contre le « coryza ». Le vaccin contre le « coryza » imunise généralement contre les deux virus majeurs impliqués dans ce syndrome : herpèsvirus et calicivirus, et certains vaccins immunisent aussi contre la bactérie chlamydophila felis.

Rappelons que la vaccination n'empêche pas l'infection mais qu'elle permet à l'organisme de répondre très rapidement et très efficacement à l'agression virale.

Un chat vacciné peut donc être infecté, ne présenter aucun signe clinique mais devenir porteur latent du virus. Dans ce cas la vaccination limite la réactivation du virus ainsi que la durée et l'intensité de sa ré-excrétion, sans l'empêcher complètement.

Le protocole recommandé est de vacciner tous les chats, surtout qu'ils sortent, à partir de 8 ou 10 semaines. Le vétérinaire effectuera 2 injections à 3 ou 4 semaines d'intervalle puis un premier rappel 12 mois après la première injection. Un rappel annuel est ensuite préconisé.