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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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La mère de Nesser-Edin B. s’adresse aux victimes

Publié à 18:11 par fandeloup Tags : photos lecture vie moi monde homme chez enfants article femme travail voiture anime
La mère de Nesser-Edin B. s’adresse aux victimes

La mère de Nesser-Edin B. s’adresse aux victimes

Le fameux dimanche soir, dès que Nesser-Edin est monté dans sa voiture, sa mère, inquiète, a téléphoné à la police.

Le jeune homme vivait chez ses parents, dans le quartier Greuze à Dijon. Il enchaînait les séjours en hôpital psychiatrique.

 La mère de l’homme écroué pour tentatives d’assassinats après avoir foncé sur des piétons déplore que son fils n’ait pas pu rester à l’hôpital. Et pense surtout aux victimes.

C’est une femme à la voix fatiguée, qui accepte de nous répondre quelques instants. Depuis le dimanche , la mère de Nesser-Edin B. a très peu dormi. Il y a maintenant un peu plus d’une semaine, son fils quittait son domicile, montait dans sa voiture et renversait 13 piétons dans les rues de Dijon.

Toujours présumé innocent, il est aujourd’hui incarcéré dans une unité psychiatrique à Lyon, et est poursuivi pour tentatives d’assassinats.

Depuis, cette femme aujourd’hui à la retraite « est très fatiguée… Je ne dors plus. » Pourtant, malgré l’état de nerfs permanent dans lequel elle se trouve depuis cette date, la mère de Nesser-Edin B. parle. Des victimes, beaucoup, de son fils, un peu, et d’elle, presque pas.

Surtout, avant de répondre à nos questions, elle interroge, s’enquiert de l’état des victimes. « Vous savez s’il y a encore des gens à l’hôpital ? Combien il en reste ? Ils sont hors de danger quand même, ils ne mourront pas ? », s’inquiète cette femme digne. « Ils passeront la nouvelle année à l’hôpital ? » On lui dit alors que selon nos informations, oui, il reste du monde à l’hôpital, et oui, c’est sur un lit du CHU qu’ils passeront le nouvel an. « Oh… Je pense toujours à eux, beaucoup… J’achète tous les jours les journaux pour essayer d’avoir de leurs nouvelles. » « Ce qui compte, ce sont les victimes »

Son fils, cette mère ne l’a pratiquement pas revu depuis dimanche dernier. Une fois en tout et pour tout, lors de la perquisition à son domicile. « Mon fils, pour le moment, c’est mon problème », évacue la Dijonnaise. « Ce qui compte, ce sont les victimes. » Reste qu’une mère reste une mère, et que depuis ce sinistre dimanche, elle cherche à comprendre. Cette catastrophe, selon la mère de Nesser-Edin, elle aurait pu être évitée.

Par la police, peut-être, « prévenue dès que Nesser-Edin a quitté l’appartement. Il n’était pas bien, je le sentais. J’ai téléphoné au 17, j’ai expliqué que mon fils était malade, qu’ils avaient changé son traitement, qu’il était parti dans sa Clio noire. J’ai donné son nom, son immatriculation… Ils m’ont dit qu’il était majeur, qu’ils ne pouvaient rien faire… »

Surtout, la mère de Nesser-Edin B. se pose la question qui anime beaucoup de monde aujourd’hui. Comment un homme de 40 ans ayant fait 157 séjours en hôpital psychiatrique a-t-il pu « sortir » ? Car la schizophrénie de Nesser-Edin n’était pas nouvelle.

C’est en 1999, « sans prévenir », que le jeune homme, alors âgé de 25 ans, commence à déraper. « Il entendait une voix, il avait l’impression que c’est elle qui commandait. » La famille, qui vit alors à Strasbourg, déménage à Dijon en 2000, mais rien ne change. Nesser-Edin devient un habitué des séjours à la Chartreuse. « Je voulais qu’il soit gardé à l’hôpital »

Au mois de septembre, à l’hôpital, le traitement de Nesser-Edin « est modifié ». Et quand il sort, sa mère remarque tout de suite que ça ne va pas. « Quand il a quitté l’hôpital, il était très nerveux, il n’allait vraiment pas bien », se souvient cette mère de trois enfants. « Moi, j’ai demandé à ce qu’il soit gardé à l’hôpital. C’est là-bas qu’il aurait dû être ce dimanche. »

D’ailleurs, de nombreuses fois avant le drame, Nesser-Edin était, de lui-même, retourné à la Chartreuse en urgence. « Quand il avait un coup de cafard, ou que la voix devenait trop forte, une ambulance allait le chercher. Mais plusieurs fois, il a même pris sa voiture pour y aller tout seul. Il restait avec les “petits vieux”, au calme, ça lui faisait du bien. »

Son dernier passage volontaire remontait à la fin novembre. Mais ce dimanche , quand Nesser-Edin a quitté l’appartement « en colère » et que sa mère lui a demandé s’il retournait à l’hôpital, « il a répondu “Non”.J’ai appelé la police, mais c’était trop tard… »  

Le vrai problème... Voilà que "Lecture et culture" sait tout sur tout et amalgame sur les gens qui militent FN avec cet article qui fait débat sur le sujet.

Bien sûr que cette dame est sûrement une des victimes de tout ce dont sa vie est emaillée mais de là à conclure que c'est de la faute des militants FN, ce n'est plus un pas mais une botte des sept lieux d'oser de faire la comparaison...

Quant au personnel de prison et gardiens, je pense qu'il y en a de trés bien et même avec ce travail pas facile. Alors je pense que votre dernière phrase n'était pas utile !

Voila le vrai problème....Bravo Madame (Source France2)

Depuis 30 ans on détruit les structures pour soigner les Gens souffrant de problèmes psychiatriques et pour le cacher on les traite comme des délinquants. Ces pauvres bougres sans traitement adaptés finissent en isolement et sont des proies privilégiées pour les gardiens et personnel de prison.

On les punis, les humilient. On daigne leur donner à manger sur la cuvette des toilettes, etc. Alors quand je lis les commentaires journaliers de gens qui militent pour le FN et n'ont aucune connaissance

 Courage à vous Madame.. Il faut qu'il arrive un malheur pour que l'on prenne en compte la détresse de ces personnes qui sont malades !!Quand on voit ce qu'il faut faire aujourd'hui pour faire hospitaliser une personne malade psychologiquement après il ne faut pas s'étonner !!

Il y a des fois c'est lamentable !! Bon courage à vous Madame..

Je souhaite bon courage à cette mère de famille Maintenant que faire ? (...)