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Hausses de prix et réformes de fond

Publié à 14:53 par fandeloup Tags : bonne chez fond annonce nuit air revenu cadres bonne année
Hausses de prix et réformes de fond

Hausses de prix et réformes de fond : ce qui vous attend en 2015 Coup de pouce au smic, prix du gaz flamboyant, hausse TGV des tarifs SNCF...

En 2015, la valse des étiquettes se conjuguera avec quelques grandes réformes (retraites, pénibilité, formation).

Le prix des timbres fait un bond de 7 % ; le fioul sera plus cher, taxe carbone oblige. Une bonne nouvelle intéressera cependant certaines familles : un abattement fiscal en cas de donation aux descendants d’un logement neuf ou d’un terrain à construire.

Bonne année, bonne santé, et... hausses de prix ! Telle est la tradition, chaque nuit du 31 décembre au 1er janvier.

Et 2015 n'y coupera pas. Cette année, la valse des étiquettes sera particulièrement dansante, disons, dans plusieurs domaines. Les timbres ? Ils nous colleront avec un bond sans précédent de 7 %.

Si vous êtes encore adepte de la bonne vieille lettre, n'hésitez donc pas à faire des stocks. Le prix du gaz chauffera à + 1,8 %. Dans les transports surtout, l'accélération sera nette.

Le ticket de métro roulera à 1,80 € (presque + 6 %...). Quant à la SNCF, elle vient de dévoiler une sacrée hausse de ses billets de train de 2,6 %, qui prendra effet dès ce soir, d'ailleurs.

A noter que les plus fortes hausses tarifaires sont celles décidées par des entreprises publiques, avec l'aval de l'Etat donc. Une décision plus que surprenante au regard du contexte économique : ces derniers mois, les prix ont tellement peu progressé — l'inflation avoisinera les 0,3 % cette année, et les 0,9 % en 2015 — que les experts évoquent désormais le spectre de la déflation.

A la SNCF, la récente annonce d'une hausse de 2,6 %, officiellement pour financer des investissements ainsi que la maintenance des trains, a été d'autant plus critiquée que l'entreprise publique avait convoqué la presse il y a moins de deux semaines pour présenter en fanfare ses nouveaux uniformes, sans qu'il soit fait ce jour-là la moindre allusion à cette forte augmentation des prix à venir, pourtant connue en interne.

La SNCF, elle, rétorque « qu'on ne mélange pas deux sujets », surtout quand l'un d'eux correspond à une « valeur interne ». Le groupe public va plus loin, jugeant qu'il a fait acte de transparence puisqu'il n'y avait « pas d'obligation de communiquer » sur ce sujet tarifaire... « Les Français ne comprennent pas que l'on sorte d'un chapeau de telles hausses tarifaires, cela pose un problème de confiance », regrette le sociologue Gérard Mermet. « En choisissant de relever ses tarifs plutôt que de se réorganiser en profondeur pour faire des économies, la SNCF a choisi la solution de facilité : faire payer les usagers », abonde Cédric Musso, de l'UFC-Que choisir.

En dépit de cette grogne, 2015 ne devrait pas être qu'un chapelet de mauvaises nouvelles. Plus de 6 millions de contribuables ne seront plus assujettis à l'impôt sur le revenu. Le RSA comme le smic auront droit à leur petit coup de pouce.

Surtout, en dépit de l'air du temps, qui est au « Hollande bashing », les jalons de plusieurs réformes structurelles seront posés en 2015. Le tiers payant ? Il devrait permettre d'ici à 2017 aux patients de ne plus avancer les frais chez le médecin. Les départs à la retraite progressifs ?

Ils seront désormais autorisés à partir de 60 ans, sous certaines conditions. Le compte pénibilité ?

A terme, 8 millions de salariés devraient en profiter, et décrocher ainsi plus tôt ou entamer une reconversion. Quant au nouveau compte personnel de formation, il représente un enjeu majeur pour chaque actif, qui pourra « voyager » d'une entreprise à l'autre avec les heures de formation qu'il aura accumulées.

L'occasion, peut-être, de rétablir l'équilibre entre des cadres sup abonnés aux formations et des ouvriers ou des employés... absents dans ce domaine. Toutes ces réformes, bien sûr, subiront encore quelques avanies avant de porter pleinement leurs fruits. D'ici là, en 2015, le gouvernement aura à gérer une croissance économique en panne et, surtout, la grave crise de confiance qui mine le pays. Sacré défi.