Ils sont affamés, mutilés, maltraités jusqu’à ce que mort s’en suive, jetés en perrera Ou dans les rues...

Tel est le triste sort de milliers de Galgos en Espagne.

Pour une minorité d’entre eux, ils auront la chance d’être pris en charge par un refuge Espagnol.

La Fondation Benjamin Mehnert, partenaire de l'association Lévriers sans frontières, oeuvre sans relâche dans ce sens.

Ce sont des centaines de Galgos qui sont chaque année seront récupérés et sauvés grâce à la fondation, qui fait un travail exemplaire.

Mais pour la majorité des autres Galgos, ils mourront dans le silence de leur geôle, en toute impunité et dans l’indifférence la plus totale.

Il est impossible de quantifier le nombre exact de Galgos exterminés chaque année puisque les lois de ce pays ne sont pas respectées.

En effet, la plupart de ces chiens ne sont pas indentifiables puisqu’ils ne sont pas porteurs de puces électroniques.

Ceux- ci ne rentreront donc pas dans les statistiques des milliers de morts référencés chaque année par les associations de protections animales qui avancent le chiffre de 50 000 Galgos sacrifiés, chiffre bien évidemment contesté par les sociétés de chasse.

Il faut savoir que les Galgueros n’ont aucun attachement sentimental pour leur chien, même si celui-ci a servi son maître honorablement pendant de longues années, il finira de toute façon par être emmené en perrera pour y mourir dès lors qu’il ne sera plus en mesure d’assurer correctement la saison de chasse.

Même s’il a été un fidèle compagnon, il n’aura pas le droit à une retraite paisible, un Galguero ne nourrit pas un chien pour rien, c’est une question de rentabilité.

Ces chiots ont été récupérés par la fondation et sont actuellement en soins intensifs, atteints d'une forme de gâle contagieuse. Il n’y a aucun contrôle des naissances en Espagne, chacun a le droit de faire de la reproduction et les chasseurs ne s’en privent pas.

Les meilleurs « sujets » seront gardés et utilisés dès leur plus jeune âge pour les courses ou pour la chasse. Là encore, une sélection draconienne sera effectuée au fur et à mesure des entrainements qui commencent dès la fin de la saison de chasse.

Les Galgos les plus performants seront gardés, les autres seront mis au rebut. Dans le Sud de l’Espagne, les taudis sont remplis de Galgos et de Podencos enchainés, oubliés avec un pauvre Mastin comme gardien laissés là entre deux saisons sans nourriture ou juste de quoi survivre, quelques quignons de pain balancés de temps en temps permettront à certains de survivre. Beaucoup mourront dans ces taudis, bouffés par la maladie et la vermine.

Tel est le triste sort de milliers de Galgos en Espagne. Une pensée pour ceux qui se battent sans relâche sur place pour tenter de changer les mentalités de ce pays et sauver quelques vies