La sensibilité est peut-être l'une des qualités les plus sous-estimé dans le monde. Il est trop souvent associé à la fragilité et à la faiblesse alors qu'en fait, c'est une force énorme. Les personnes sensibles sont perspicaces et intelligentes à la fois assez, ils sont capables de reconnaître et de comprendre leurs propres émotions.

Ils sont aussi assez courageux pour les exposer en public. Beaucoup d'entre nous préfèrent vivre dans le déni que de reconnaître leur vulnérabilité. Le monde a besoin de plus de gens avec des âmes sensibles, car ils sont naturellement conscients de leur personne et sont empathiques. Les personnes ayant ces qualités sont des leaders naturels. Les bons leaders possèdent un degré élevé d'intelligence émotionnelle. Ils comprennent leur propre personne ainsi que les autres, qui sont des produits de leur propre sensibilité.

Vous ne pouvez pas conduire les autres si vous ne vous connaissez pas vous-même. Si vous ne possédez pas une bonne compréhension de vos rouages pour motiver vos décisions, alors, vous ne serez pas en position de force pour guider les autres. Vous trouvez vous-même est une question d'en venir aux limites avec vos émotions et ce qui les dicte. Il exige une honnêteté impitoyable de vos sentiments, il exige de la sensibilité.

Être un leader n'est pas une question de tenue d'une certaine position ou d'un statut, il est défini par un oui ou non, vous aidez les gens à se sentir un peu moins perdu dans cette course folle que nous appelons la vie. Mais vous ne pouvez pas aider les autres à trouver leur chemin dans le monde lorsque vous êtes toujours à la recherche de votre personne. Les personnes ayant un fort sentiment de soi sont plus confiantes, plus pratiques et inspirent les autres à avoir confiance en eux naturellement.

Ils sont aussi humoristiques, ce qui permet de maintenir à la fois la perspective et la santé mentale. Daniel Goleman a beaucoup écrit sur l'intelligence émotionnelle et le leadership. Sa recherche a montré que les individus émotionnellement intelligents sont décidément plus adaptés pour le leadership. La conscience de soi est le premier composant de l'intelligence émotionnelle.

Les personnes atteintes d'une forte conscience de soi ne sont ni trop critiques ni irréalistes. Plutôt, ils sont honnêtes envers eux-mêmes et avec les autres. Le manque de leadership est une conséquence de l'insécurité, l'inauthenticité et l'étroitesse d'esprit. Ces qualificatifs font souvent que les gens soient cruels envers les autres. Les personnes sensibles ont un avantage extrême à cet égard, car ils sont profondément conscients de leurs émotions et de l'identité. Voilà précisément pourquoi ils sont bien adaptés pour le leadership. Vous ne pouvez pas conduire sans empathie. Pensez aux pires patrons que vous n'avez jamais eu.

Il y a des chances qu'ils soient égoïstes, terribles à l'écoute et très précaires. Ils n'ont probablement jamais exposés de compassion pour les autres et étaient complètement égocentriques. Par conséquent, ils vous ont fait les pires misères au travail.

Ernest Hemingway a dit une fois que les grands leaders sont de grands auditeurs. Ils écoutent avec empathie, en essayant sincèrement de se mettre dans la peau de l'autre personne. Parallèlement, ils construisent la confiance, atténuent le mécontentement et aident à catalyser des solutions aux divers problèmes et griefs. En conséquence, la recherche montre que les employés heureux sont plus productifs, créatifs et collaboratifs.

En d'autres termes, le leadership de compassion est universellement bénéfique. Comme Emma Seppälä, directeur scientifique au Centre de l'Université de Stanford pour la compassion et l'altruisme de la recherche et de l'éducation, souligne que les gestionnaires peuvent se détourner de la compassion, de peur de paraître faible.

Pourtant, l'histoire est remplie de dirigeants qui étaient très compatissants et très puissants

- Mère Teresa, Martin Luther King et Desmond Tutu, pour ne nommer que quelques-uns. Ils étaient ces dirigeants forts et inspirants dont les gens pouvaient tout laisser tomber pour les suivre. En effet, contrairement à l'opinion populaire, les vrais leaders ne sont pas dominateurs ni stoïques, mais coopératifs et émotionnellement ouverts.

Le monde serait un meilleur endroit si les gens qui géraient des postes de direction étaient sensibles, empathiques et compatissants. Comme le Dalaï Lama l'a soutenu, l'amour et la compassion sont des nécessités, pas un luxe.

Sans eux, l'humanité ne peut pas survivre. La souffrance humaine est souvent causée par une incapacité pour divertir les perspectives et les sentiments des autres.

Si nous désirons vraiment progresser en tant qu'espèce, nous devons adopter nos propres émotions tout en cherchant à comprendre les sentiments des autres. Les plus grands dirigeants ont compris que la compassion soulève les esprits tant de ceux qui donnent que ceux qui reçoivent.