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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Une autre façon d’accoucher
L’accouchement en maison de naissance coûtera en moyenne 1800€, contre 2600€ en maternité.
Sur le modèle anglo-saxon, la France va expérimenter les maisons de naissance où des sages-femmes suivront les grossesses sans risque et feront des accouchements.
Dans le giron d’une maternité. Les bébés français ne naissent plus à la maison. Si rien n’interdit l’accouchement à domicile, rares sont les nouveau-nés à voir le jour hors le berceau des 526 maternités privées et publiques.
Avec les maisons de naissance, la France va expérimenter une alternative, avec une moindre médicalisation. « Parallèlement aux accouchements à domicile et en plateau technique, les maisons de naissance viendront compléter l’offre de soin », se félicite l’Association nationale des sages-femmes libérales.
Les sages-femmes vont être au cœur de ces nouvelles structures destinées aux grossesses sans problème (elles sont pathologiques dans 10 % des cas).
Elles prendront en charge les accouchements des femmes enceintes dont elles ont assuré le suivi de grossesse, en lien avec les hôpitaux : les maisons de naissance devront être attenantes à un établissement hospitalier comprenant un service de gynécologie obstétrique, pour faire face à l’urgence médicale.
Un projet à Grenoble
L’exigence de sécurité est stricte : le décret d’application de la loi sur cette expérimentation, paru le 1er août 2015 au Journal Officiel, impose un « accès direct sans voie publique à traverser », pour les parturientes nécessitant une prise en charge en cas de complication. Les mamans et les bébés ne resteront pas dans les maisons de naissance, dépourvues d’hébergement.
La sortie s’effectuera dans les 24 heures suivant l’accouchement, et trois visites d’une sage-femme à domicile auront lieu dans la semaine suivant la délivrance. Le nourrisson devra être examiné par un médecin dans les huit jours.
Une dizaine de maisons sont en gestation, dont un Nid pour naître à Nancy, la Maison iséroise des naissances à Grenoble ou encore Manala en Alsace. Ces projets sont membres du Collectif maisons de naissance créé dès 2006. Les premières maisons seront autorisées à la fin de l’année, et l’expé
rimentation va durer cinq ans, jusqu’en 2020. L’évaluation est attendue en 2019. La France va rattraper son retard sur l’Allemagne, la Belgique, les États-unis ou la Suisse. L’expérimentation des maisons de naissances, évoquée dès 1998, figurait dans le plan périnatalité 2005-2007.
Elle avait été adoptée lors du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2011, mais le Conseil constitutionnel avait invalidé l’article qui l’instaurait. La proposition de loi de la sénatrice du Rhône, Muguette Dini, votée en décembre dernier, a repris les dispositions déjà adoptées.
Combien de femmes vont accoucher dans les maisons de naissance ?
Selon une enquête Ipsos réalisée en décembre 2010, l’hôpital reste le lieu d’accouchement préféré des femmes enceintes (64 %), suivi de la clinique (25 %), et seulement 2 % des femmes enceintes préféreraient accoucher chez elles.