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Dernière mise à jour : 04.08.2023
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Jacques Attali inquiet

Publié à 09:28 par fandeloup Tags : écran monde france pouvoir
Jacques Attali inquiet

Jacques Attali inquiet «des risques de troisième guerre mondiale»

L'ancien «sherpa» de François Mitterrand s'inquiète d'un engrenage pouvant conduire à une troisième guerre mondiale

 Le propos fait froid dans le dos. Invité de BFM Politique, émission réalisée en partenariat Le Parisien-Aujourd'hui en France, l'ancien conseiller diplomatique de François Mitterrand a affirmé, à propos de l'attentat meurtrier d'Ankara, que le monde fait face à «des risques de troisième guerre mondiale».

Convaincu que «le mal monte plus vite que le bien», l'économiste et essayiste a agité le spectre d'un «engrenage des alliances», comme ce fut le cas après l'attentat de Sarajevo à l'origine de la Première guerre mondiale.

«Le monde n'est pas à l'abri d'une maladresse ou d'une provocation Le risque d'une déflagration mondiale est d'autant plus grand, a estimé Jacques Attali, que, en Syrie, les militaires américains peuvent se retrouver face aux militaires russes et que l'on n'est jamais à l'abri «d'une maladresse ou d'une provocation».

La seule solution, a souligné l'ancien «sherpa» de Mitterrand, serait la mise en place d'un «état de droit mondial qui empêcherait la guerre».

Interrogé sur le lancement de son site France 2022 sur lequel il appelle l'ensemble des citoyens à «participer à l'élaboration du programme du prochain président de la République», celui qui présida la Commission pour la libération de la croissance mise sur pied par Nicolas Sarkozy, a, par ailleurs, indiqué que les réformes majeures devaient être faites dans les 100 jours suivant l'élection du prochain chef de l'Etat.

«Il faut un choc. La France se réforme d'un seul coup comme ce fut le cas en 1945, en 1958 et en 1981. Le président n'a que trois mois de pouvoir».

C'est la raison pour laquelle Jacques Attali se prononce pour l'abolition du quinquennat, synonyme à ses yeux d'une course permanente au pouvoir , au profit de l'instauration d'un septennat unique non renouvelable.

Une proposition partagée à gauche notamment par Claude Bartolone, tête de liste PS en Ile-de-France. Mais le sujet majeur, martèle Jacques Attali, reste celui du programme.

A cet égard, l'économiste a levé le voile sur certaines des propositions du programme qu'il mettra sur la table en janvier 2016. La France «nostalgique» Dans le domaine économique et social, l'une des propositions choc du «programme Attali» est de renforcer le pouvoir des syndicats au sein des entreprises.

Comment ?

En rendant l'adhésion des salariés obligatoire, comme en Allemagne, ou en réservant les bénéfices des accords de branche et d'entreprises négociés par les syndicats aux seuls adhérents des syndicats. Interrogé sur la Loi Macron, du nom du ministre de l'économie qui fut rapporteur de sa Commission pour la libération de la croissance, Jacques Attali s'est montré sévère.

«Une partie minusculissime de mes idées a été reprise dans la loi Macron. Sur 316 propositions, seules 2 ou 3 ont été reprises». Or, a-t-il poursuivi, «on ne réforme pas la France en la mettant à feu et à sang sur des sujets mineurs».

L'intellectuel, auteur de très nombreux ouvrages, serait-il lui même tenté de se lancer dans la course à la présidentielle de 2017 dans une France «nostalgique» qui «se droitise» ?

Sur le plateau de BFM Politique, il s'est expliqué sur son éventuelle candidature. Il l'envisagera, a-t-il répondu, si aucun autre candidat n'a «envie d'agir dans l'intérêt de la France» mais, a-t-il précisé, «je voudrais réussir à ne pas avoir à être candidat».