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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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Drame de Puisseguin

Publié à 08:38 par fandeloup Tags : voyage vie bonne société travail éléments
Drame de Puisseguin

Les moyens sont à la hauteur de la tragédie. Deux cents gendarmes sont mobilisés depuis hier matin pour tenter de comprendre comment ce bus transportant une cinquantaine de passagers d'un club de retraités, partis à l'aube pour une escapade d'une journée, a pu percuter un camion avec sa remorque à grumes vide, arrêté sur la départementale 17 à la sortie de Puisseguin (Gironde).

« Un long processus d'enquête va commencer. Nous allons avoir besoin de nombreux éléments d'expertise pour comprendre les circonstances de ce drame. Il y a eu un choc, un feu s'est propagé dans la cabine du camion et dans le car, mais il est trop tôt pour déterminer la raison principale et originelle de ce drame », a prévenu Christophe Auger, le procureur de la République à Libourne, pour qui « il est prématuré d'envisager une quelconque responsabilité pénale ».

Une enquête confié aux experts de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) et qui a débuté, dès hier soir, par l'audition en tant que témoin du chauffeur du bus, rescapé de la terrible collision.

Au même moment, le père et employeur du routier Cyril Aleixandre, 31 ans, décédé avec son jeune fils de 3 ans, qu'il avait l'habitude d'emmener en voyage, était lui aussi en cours d'audition. Des indices carbonisés Une seule certitude, le conducteur du bus « a fait des déclarations laissant entendre que le camion ne se trouvait pas sur la bonne voie de circulation », a indiqué le procureur.

Le chauffeur routier, originaire de l'Orne, tractait une longue remorque grumière, qui sert à transporter des arbres ou du bois, appartenant à une société spécialisée installée dans la Mayenne. Il était, semble-t-il, en train de la remonter.

« Nous devons déterminer son itinéraire, que nous ne connaissons pas », précisait hier soir la gendarmerie, qui a prévu de saisir les carnets d'entretien du bus Mercedes Tourismo, un modèle 2011, et ceux du tracteur DAF afin de vérifier que les deux véhicules respectaient bien les règles en vigueur. Les experts de la gendarmerie vont aussi se pencher sur un point qui les étonne, au vu des premières déclarations du chauffeur de bus, à savoir l'embrasement des deux véhicules.

« Pour l'instant, nous ne savons pas si cet embrasement a été aussi rapide qu'il a été décrit », selon la gendarmerie. Le feu a en tout cas été intense, au point de carboniser de précieux indices pour les enquêteurs, tels les chronotachygraphes.

« Ils vont devoir être prélevés avec précaution. Ces relevés de vitesse mais aussi des temps d'immobilisation des véhicules permettront de savoir avec précision dans quelles conditions camion et bus ont circulé avant l'impact fatal », a détaillé Patrick Touron, le directeur de l'IRCGN.

Des techniciens vont également devoir relever s'il y a eu des traces de freinage. D'emblée, comme ils l'avaient fait pour la collision entre un bus et un TER à Allinges (Haute-Savoie), en juin 2008, qui avait coûté la vie à 7 collégiens, la scène de l'accident va être modélisée par des lasers numériques.

La D 17 sera fermée d'ailleurs pendant trois jours au moins pour ce travail. Le temps aussi d'effectuer le relevage des corps des 41 victimes calcinées, amoncelées les unes sur les autres dans ce qui reste du châssis du bus.

Le délicat travail d'identification, qui va commencer ce matin et qui pourrait prendre jusqu'à trois semaines, a été expliqué aux familles éprouvées. « Une priorité », a insisté le procureur.

QUESTION DU JOUR. Faut-il restreindre la circulation des poids lourds sur le réseau secondaire ?