Dans certains villages, les migrants ne sont pas les bienvenus

Deux petite communes, Pexonne (en Meurthe-et-Moselle) et Etival Clairefontaine (dans les Vosges), ont été contactées par l'Etat avant le projet d'une arrivée prochaine de migrants.

Cet accueil est bien moins simple qu'il n'y parait  

Un centre qui pourrait accueillir un groupe de migrants 1,1k Ce sont les dispositions prises par le gouvernement : la France doit apporter son concours pour l'accueil des migrants.

Cet accueil passe inévitablement par des solutions à trouver sur e territoire. Et là, sur place, ces solutions ne sont pas toujours aussi simples à mettre en oeuvre. Exemple dans deux communes lorraines...

Ce mercredi, les maires de ces deux communes (Pexonne, dans le sud-est de la Meurthe-et-Moselle, et Etival-Clairefontaine, du côté vosgien) ont donc reçu un coup de téléphone des représentants de l'Etat : de la sous-préfète de l'arrondissement de Lunéville dans le premier cas, et du préfet des Vosges dans l'autre.

Dans les deux cas, l'information était la même : les deux élus apprenaient que leur commune avait été choisie pour l'accueil de groupes de migrants. Sur le secteur de Pexonne, c'est une cinquantaine de personnes pourraient être hébergées dans un centre isolé, sur le site de la Combelle, à deux kilomètres des habitations, et six kilomètres des commerces les plus proches.

Concernant Etival-Clairefontaine, il s'agirait d'un groupe de 15 jeunes hommes venant de Calais : eux, pourraient être logés au coeur de la commune. Dans les deux cas, ces annonces, non concertées, ne sont pas sans poser des difficultés.

A Pexonne, le maire soulève le fait qu'il n'a pas été associé à la réflexion ; il s'interroge quant au choix du lieu, isolé, dans une petite commune rurale en crise, avec un taux de chômage avoisinant les 20%... Réponse du responsable du site : la décision n'est pas encore prise.

Du côté d'Etival, la problématique est différente : là, ces jeunes hommes seraient accueillis dans un centre situé en zone habitée, au coeur de ce bourg de 2600 habitants. Et là, ce sont les riverains qui s'inquiètent, et posent un certain nombre de questions.