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hommage

Publié à 12:20 par fandeloup Tags : image photo homme france travail nature nuit animaux chien livre neige chiens possession
hommage

Hommage a tous les chiens de la guerre de 1914

Hommage a tous les chiens de la guerre…Chien, Chien de guerre, Croix de guerre 1914-1918 (France), Forces armées françaises, France, Poilu, Première Guerre mondiale 

L’armée française de 14-18 comptait plusieurs types de fonctions dévolues aux chiens, au sein de ses forces. L’un des premiers usages militaires du chien, les chiens sentinelles étaient utilisés pour défendre les camps ou les autres zones sensibles la nuit et parfois le jour, aboyant ou grognant pour avertir les gardes de la présence d’étrangers.

Charlot, Héros de la première guerre, décoré de la Croix de Guerre avec 2 étoiles. Ce brave chien aurait sauvé plusieurs poilu ensevelis dans des tranchées.

Les chiens mascottes d’unités militaires, le chien peut être le chien d’un officier, un chien que l’unité adopte ou l’un des chiens utilisés comme chien de travail. Certaines unités choisissent d’utiliser toujours la même race de chien comme mascotte.

Cette présence d’une mascotte est conçue pour augmenter le moral des troupes ; elle fut utilisée de nombreuses fois dans ce but dans les tranchées de la Première Guerre mondiale.

Les chiens ambulanciers tractaient les civières… Notons à propos de ces animaux, que suivant les directives de l’armée française, les chiens ratiers, les chiens de guerre et ceux de trait devaient obligatoirement être accompagnés d’hommes les ayants en garde spécialement. Ces hommes devaient avoir en outre réalisé un stage dans un des chenils de l’armée ou appartenir à l’une des sections d’équipage de chiens d’Alaska.

Et à propos de ces chiens d’Alaska…Document librement inspiré du livre « Chiens de France, soldats de la Grande Guerre ». word-imageCe fut le capitaine d’infanterie Moufflet, grièvement blessé au début de la guerre, qui fut le premier à suggérer l’idée d’employer les traîneaux à chiens pour le ravitaillement des troupes en lignes dans les montagnes des Vosges et de l’Alsace.

Cette proposition ayant eu l’assentiment des autorités militaires, ce sont les capitaine Moufflet et lieutenant Mallet, qui furent envoyés aux Usa (New York et Alaska) et au Canada (Labrador), afin d’y acheter les chiens, les traîneaux et le matériel nécessaire aux armées françaises.

Les 436 chiens revenus au Havre, sur 440 partis de la ville de Québec au Canada, une unité, constituée de gradés et d’hommes de troupe, pris possession des animaux, afin de constituer des équipages familiarisés à ces animaux à moitié sauvages et prêts à devoir monter au front.

C’est à St-Amé, non loin de Gérardmer, dans les Vosges, que deux sections furent mise sur pied…

– la première, commandée par le lieutenant Mallet, ayant charge de 60 gradés ou conducteurs ;

160 chiens de trait ; 25 traîneaux et qui s’installa à la ferme du Tanet, près du col de la Schlucht ;

– la seconde, dirigée par le maréchal des logis d’artillerie Hérodier, promu lieutenant ;

62 gradé ou conducteurs ; 100 chiens de trait ; 5 paires de skis et qui demeurera au Camp Boussat, par-delà Kruth Wildenstein et Mittlach en Alsace.

L’instruction du personnel fut dispensée par les lieutenants Mallet, Hérodier et par le Révérend Père Bernard, missionnaire du Canada et de l’Alaska, fin connaisseur de ce moyen de transport, pour l’avoir abondamment pratiqué en temps de paix.

Le traîneau était conduit par un homme de troupe ou un gradé qui se tenait debout à l’arrière, sur les patin du freins. Un frein au pied permettait d’engager dans la neige, des pointes d’acier. La manoeuvre ne tardant pas à avertir les chiens qu’il y avaient là, pour eux, matière à arrêter leur progression.

Sur le traîneau se tenait un deuxième conducteur chargé de surveiller le chargement et qui, le cas échéant, prêtait main forte au conducteur, afin d’équilibrer ou de diriger l’équipage.

Selon la nature, le poids du chargement et l’état de la neige, les traîneaux étaient attelés au moyen de 5, 7 ou 9 chiens accouplés deux par deux. Les meilleurs animaux, ceux qui obéissaient le mieux aux conducteurs, étaient placés en tête d’équipage, d’où ils donnaient le rythme aux autres chiens.

Outre le fait que ces équipées étaient chargées de l’approvisionnement en armes, en munitions et en nourriture des troupes éloignées de leurs arrières, il avaient en charge le transport des officiers généraux et de l’Etat-Major qui autrement n’auraient pas pu se rendre ou communiquer avec les premières lignes.

La Première section eut à assurer ce genre de missions périlleuses au profit des 151e et la 127e D.I. ;

la 2e section, quant à elle se chargea des 52e, 96e et 13e D.I. Les principaux points de ravitaillement furent, en ce qui concerne la première section, les lieux dit ou territoires des : Calvaire ; Lac Blanc ; Lac Noir ; Roche des Fées ; Rossberg ; Linge, etc.

Pour ce qui est de la seconde section, les points de ravitaillements furent : l’Hartmannswillerkopf, la Côte 1025, Mittlach, le Linge, Lac Noir, Lac Blanc, Metzeral, Le Honeck…

Notons que pendant les périodes de l’année exemptes de neige, les traîneaux étaient munis de roues caoutchoutées. Près de la moitié, sur un total de 436 chiens de traîneaux rapatriés d’Alaska et du Canada moururent durant le guerre, sous le feu ennemi.

Au 1er avril 1918, les équipages canins furent rattachés à la 50ème compagnie du 19e escadron du train. Aujourd’hui encore, en Alsace et ailleurs, des générations de husky et autres chiens venus du Nord de l’Amérique, durant la Première Guerre mondiale, perpétuent, sans le savoir, la mémoire de leurs ancètres militaires venus en Europe, en 1915, pour servir le poilu…

Original caption:  Au sein de l’armée américaine, le soldat Stubby fut promu, durant la Première Guerre mondiale, sergent et décoré de la médaille de la bataille de Verdun : beau parcours militaire… pour un chien.

Mais aussi, durant le conflit, il servit dans les tranchées, sur le Chemin des Dames, où il arrivait à prévenir des attaques d’obus ou par les gaz. En outre, il fit capturer un espion allemand qui se cachait au sein de son armée. word-imageAlors qu’il était au front, Stubby fut blessé au combat, il se trouvait alors dans une tranchée. La guerre finie, à son retour aux États-Unis, il fit un retour triomphal. Stubby connut une grande notoriété aux USA et défila souvent à la tête de cortèges militaires.