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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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EN DIRECT. Essai thérapeutique à Rennes : un accident d'une «exceptionnelle gravité»

 Marisol Touraine, ministre de la Santé, s'exprime devant les journalistes.

Tous participaient à un essai thérapeutique à Rennes (Ille-et-Vilaine). Un patient est en état de mort cérébrale, ce vendredi, cinq autres personnes ont été hospitalisées dans un état grave après avoir testé un médicament analgésique (un antidouleur) à base de cannabinoïde.

Cet accident a eu lieu dans la première phase de l'essai thérapeutique, indique l'AFP. C'est-à-dire sur des volontaires sains, «dans le but d'évaluer la sécurité d'emploi, la tolérance, les profils pharmacologiques de cette molécule», précise dans un communiqué le ministère. L'essai était mené par un laboratoire rennais agréé par le ministère de la Santé.

Ce laboratoire testait le médicament d'un groupe portugais. Une enquête a été ouverte par le pôle Santé du parquet de Paris et l'inspection générale des affaires sociales a été saisie. Un numéro vert a été mis en place pour toutes les personnes concernées par l'essai clinique à Rennes :

Le fabricant Bial assure avoir respecté «les bonnes pratiques» Le groupe pharmaceutique portugais Bial, fabricant du médicament assure avoir respecté «les bonnes pratiques internationales» et «la législation en vigueur». Bial s'est engagé dans un communiqué à «collaborer» à l'enquête en cours pour «déterminer de manière rigoureuse et exhaustive les causes» de l'accident.

 

18h25.Un «accident tragique» mais «très rare», selon une expert. «Ce type d'accident est tragique, mais très rare dans le monde des essais cliniques», indique la spécialiste britannique Jayne Lawrence du King's College de Londres. «Il y a des règles très strictes dans l'UE pour réaliser des essais cliniques et les essais de phase 1 durant lesquels les médicaments sont testés pour la première fois sur l'homme sont soumis à un contrôle spécial pour minimiser tout risque sur la santé humaine», continue cette experte en pharmacie. En France, l'organisme public d'indemnisation des victimes d'accidents médicaux, l'Oniam, confirme que ce type d'accident était «exceptionnellement rare».

 

18h17.Les volontaires pourront être indemnisées, explique Ouest France. La loi Huriet de 1988 sur les essais thérapeutiques prévoit que les patients peuvent réclamer des dédommagements et indemnités devant la justice.

 

18 heures. «Nos pensées vont aux volontaires et à leurs familles», tweete Biotrial, qui «remercie l'équipe médicale du CHU pour son soutien».

 

17h35.«Cet essai sert à évaluer les effets du médicament, d'abord administré en dose unique, c'est-à-dire administré en une seule fois, ensuite administré en doses multiples c'est-à-dire avec la prise répétée du comprimé sur plusieurs jours et enfin dans le cadre d'une prise concomitante au repas», ajoute la ministre Marisol Touraine. «Ce sont des personnes qui ont pris de manière répétée le médicament qui sont victimes des évènements indésirables survenus.»

La chronologie de l’essai thérapeutique de Biotrial

- 30 avril 2015 : Biotrial dépose un dossier pour demander une autorisation d’essai de la molécule en question.

- 26 juin 2015 : l’essai est autorisé

- 9 juillet 2015 : l’essai démarre dans les locaux de Biotrial. C’est la phase

1. Elle démarre «nécessairement après validation des essais sur des animaux», précise Marisol Touraine. Dans ce cas précis, des chimpanzés.

-7 janvier 2016 : les six personnes victimes de la molécule commencent à ingérer la molécule, de manière répétée.

 

-10 janvier 2016 : ce soir-là, une première personne est hospitalisée au CHU de Rennes, elle présente les premiers symptômes.

 

-11 janvier 2016 : l’essai thérapeutique est interrompu. A partir de ce jour et tout au long de la semaine, des patients sont hospitalisés.

 

-14 janvier 2016 : le ministère de la Santé est informé de «l’accident » 17h04. Possible handicap «irréversible» pour trois des blessés, précise le professeur Gilles Edan, chef du pôle neurosciences du CHU de Rennes.

 

16h58. L'essai prévoyait d'inclure 128 volontaires supplémentaires, détaille la ministre. 16h54. 90 personnes ont reçu la molécules à doses variables. C'est le groupe de six hommes qui a reçu les plus fortes doses et de manières répétées, qui est hospitalisée actuellement à Rennes, précise Marisol Touraine. «Tous les volontaires concernés par l'essai vont passer une IRM au CHU de Rennes», précise la ministre.

 

16h51. Un patient en état de mort cérébrale, quatre ont des troubles neurologiques, avec risques de séquelles 16h50. Le groupe a reçu les doses les plus élevées par rapport à tous les volontaires

 

16h44.«Le médicament ne contient pas de cannabis», assène la ministre. Marisol Touraine insiste durant la conférence de presse au CHU de Rennes sur la teneur du médicament. «Ce n'est pas un dérivé du cannabis». La molécule testée agit sur le système endo-cannabinoïde, mais n'a rien à voir avec le cannabis. Un médicament qui aurait été testé pour soulager les douleurs et les anxiétés.

 

16h43. Les rencontres avec les familles ont été «intenses», raconte Marisol Touraine à la presse. «Le choc est d'autant plus grand que les personnes qui s'engagent dans les essais cliniques sont saines, ne sont pas malades et ne s'attendent pas à un tel accident», confie la ministre. Elle précise : les patients «n'ont pas à se sentir coupables, comme certains l'ont exprimé».

 

16h39. «Ce qu'il s'est passé est inédit», estime la ministre de la Santé, précisant qu'elle «n'a connaissance d'aucun événement comparable».

 

16h20.Les victimes sont des hommes âgés de 28 à 49 ans, annonce Marisol Touraine à la presse. Le premier est arrivé dimanche soir, dans un état tellement grave que l'on a pensé qu'il avait fait un accident cardio-vasculaire, explique le professeur Gilles Edan, chef du pôle neurosciences du CHU de Rennes. C'est cet homme là qui se trouve en état de mort cérébrale. «Ces six patients appartenaient au même groupe et se connaissaient bien. Ils ont pris les mêmes doses de médicaments.» Ils manifestent des troubles neurologiques à des degrés différents.

 

16h19.«Il n'y a jamais eu un événement aussi grave en France» estime l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

 

15h37.Biotrial dit avoir suivi les règles internationales pour les essais cliniques. Dans un communiqué publié sur Twitter, le laboratoire rennais explique que les procédures ont été «suivies à chaque étape de l'essai, en particulier la procédure d'urgence pour le transfer des patients à l'hôpital». Biotrial explique également être en contact avec l'autorité de la santé et du ministère de la Santé.

 

14h42. Marisol Touraine va rencontrer les familles, rapporte Ouest France.

 

14H32. La conférence de Marisol Touraine avancée à 15h30, selon Ouest France. Les précédents Six hommes ont été hospitalisés en 2006 en soins intensifs dans un hôpital de Londres après l'essai clinique d'un nouveau traitement contre la leucémie, la polyarthrite rhumatoïde et la sclérose en plaques. Cinq ans plus tôt, une jeune femme en parfaite santé de 24 ans, Ellen Roche, est morte aux Etats-Unis alors qu'elle participait à un essai clinique d'un médicament expérimental contre l'asthme, l'hexamethonium, conduit par l'Université Johns Hopkins. Il s'agit du premier décès d'un cobaye humain depuis 1986 dans cette prestigieuse université. 14h05. Un sixième patient hospitalisé par précaution. Un sixième patient a été hospitalisé ce matin par précaution, selon «Ouest-France», qui avance que son état de santé est bon. 

 

13h39. Deux des huit patients prenaient un placebo, révèle BFM TV. Ces deux patients sont ceux qui n'ont pas eu d'effets secondaires. 13h26. Un responsable de Biotrial assistera à la conférence de Marisol Touraine Les portes du laboratoire rennais sont fermées ce vendredi, constate un journaliste de l'AFP. Un essai se déroule normalement en trois phases Il faut au total entre dix et quinze ans de recherche entre le développement par un laboratoire d'une molécule et la commercialisation du médicament, selon l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) qui supervise les essais.

 

13h17.Pour une spécialiste, c'est bizarre qu'il y ait plus de trois personnes concernées par les essais. Interrogée par «le Parisien» - «Aujourd'hui en France», le docteur Marie-Christine Picot s'étonne : «En phase 1, le protocole veut qu'il y ait d'abord un groupe de trois patients maximum. L'essai commence sur un patient puis un deuxième et un troisième et ensuite il faut regarder ce qu'il se passe. Et après seulement, on passe à trois autres patients avec des doses plus élevées. Tout est fait de manière progressive. C'est bizarre qu'il y ait 8 personnes concernées». 

 

13h12. Biotrial testait un médicament du groupe portugais Bial. Fondé en 1924, ce groupe pharmaceutique est présent dans divers secteurs thérapeutiques comme le système nerveux, le cardiovasculaire et les troubles respiratoires, ou encore les antibiotiques et les allergies, indique son site internet . Il n'a pas de site en France. Créé en 1989, Biotrial réalise des tests cliniques pour le compte de laboratoires pharmaceutiques, précise-t-il sur son site internet. Il emploie 300 salariés dans le monde, dont 200 à Rennes, dans un bâtiment implanté près du CHU Pontchaillou, selon le quotidien «Ouest-France».

 

13h10.«Le test sur l'humain est la phase la plus risquée», explique une spécialiste de la gestion des essais thérapeutiques, contacté par «le Parisien

- «Aujourd'hui en France». Selon le docteur Marie-Christine Picot, médecin méthodologiste au CHU de Montpellier, la phase 1, les premiers tests sur des volontaires sains, comporte le plus de risques.

«Il y a d'abord des recherches précliniques sur l'animal. La phase 1 est la plus risquée car c'est la première fois que la molécule est appliquée à un humain avec des doses très faibles. C'est le modèle animal qui est transposé chez l'homme donc personne n'est certain d'avoir des réactions similaires.»

 

13h03.Le produit testé, «à visée antalgique», contient du «cannabinoïde», selon les dires à l'AFP d'une source proche du dossier. Les cannabinoïdes ne sont pas toutes dérivées du cannabis Elles activent des récepteurs dit également «cannabinoïdes», présents dans le corps humain et chez les mammifères. Il en existe trois sortes.

- les cannabinoïdes issus de végétaux, dont les plus connus sont le tétrahydrocannibol (ou THC), le cannabidiol (CBD) et le cannabinol (CBN), des composés actifs qu'on retrouve dans le cannabis.

-les cannabinoïdes endogènes, c'est-à-dire sécrétés par le corps humain. «Ces molécules naturelles régulent de nombreuses fonctions comme le plaisir, la douleur, l'appétit ou l'anxiété», précise le professeur Michel Reynaud, addictologue à l'hôpital Paul Brousse à Villejuif (Val-de-Marne).

- les cannabinoïdes de synthèse sont des molécules fabriquées chimiquement qui agissent d'une façon proche de celles des cannabinoïdes végétaux, naturellement présents dans le cannabis. «Elles n'ont plus grand-chose à voir avec le cannabis», précise le professeur Reynaud. 12h58. Les volontaires sont âgés de 30 à 50 ans, selon «Ouest-France», qui précise que huit patients participaient à cet essai thérapeutique. Originaires de l'Ouest de la France, ces patients ont été transportés au CHU par le Samu, durant la semaine. 12h24. Les patients sont hospitalisés en neurologie, annonce »Ouest-France».

 

12h20. Conférence de presse de Marisol Touraine à 16h30 12h15. Le site des essais inspecté par l'ANSM Selon un communiqué du ministère de la Santé, l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a décidé d'inspecter le site de réalisation de ces essais cliniques.

 

12h10.«Le risque zéro n’existe pas » Sur le site internet de Biotrial, le laboratoire qui menait l’essai thérapeutique, on peut lire que «les volontaires sains peuvent être confrontés à la survenue d’effets secondaires des médicaments» qui engendrent l’interruption immédiate des essais. Capture d’écran du site de Biotrial

 

12h05. Tous les volontaires participant à cet essai ont été rappelés et l'essai interrompu.

 

12h01.Le ministère était informé depuis jeudi soir «d'un essai mené sur un médicament pris par voie orale, en cours de développement par un laboratoire européen» 11h58. Une enquête ouverte au pôle santé du parquet de Paris Cette enquête en flagrance, confiée à la direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Rennes et à un service de gendarmerie spécialisé dans la santé (Oclaesp), a été ouverte pour blessures involontaires supérieures à trois mois, a précisé le parquet de Paris.

 

11h25. Marisol Touraine se rend à Rennes. «Un accident grave s'est produit lors d'un essai thérapeutique près de Rennes et je vais me rendre sur place. Je donnerai une conférence de presse à Rennes cet après-midi», indique la ministre de la Santé, qui visitait un centre du planning familial à Paris.