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Publié à 11:02 par fandeloup Tags : exposition chez histoire sourire soi pensées france
bracelet

Un bracelet connecté pour traquer la dépression

Un Français sur cinq souffre de dépression, une maladie mal repérée. Un bracelet connecté, testé à partir de février, permettra de la diagnostiquer et de mieux la soigner.

Denis Fomperine, docteur en psychologie clinique (à gauche) et Pierre Bassaler Merpillat, ingénieur (à droite) ont mis au point un prototype de bracelet connecté qui décèle les symptômes de la dépression.

Le bracelet antidéprime arrive ! Dit comme cela, cela peut prêter à sourire. Pourtant, dans une France accro aux Témesta, Valium, Xanax, Lexomil et autres pilules pour traiter l'anxiété, trouver le sommeil ou lutter contre ses idées noires, cet outil bourré de capteurs — dont l'expérimentation va démarrer ce mois de février — ouvre de nouveaux horizons pour bien diagnostiquer cette maladie souvent mal repérée, et donc mal traitée, qui frappe près de 20 % de la population française.

« Ce bracelet vise à donner l'alerte quand la santé psychique flanche », explique Philippe Nuss, psychiatre à l'hôpital Saint-Antoine (XIIe), qui va superviser l'expérimentation.

Tension artérielle, température corporelle... les capteurs de ce bracelet — qu'on pourra garder sous la douche — vont enregistrer quantité de données physiologiques et comportementales.

Pour donner, au final, un bel algorithme, une sorte de profil numérique du patient. En cas d'anomalie, un sommeil dégradé, une respiration plus courte, une peau plus acide, stop ! Le médecin devra s'interroger.

Est-ce un simple coup de blues, trop de stress ? De la fatigue ?

Ce bracelet nous aidera à faire le tri. Et si c'est alarmant, cela permettra une meilleure prise en charge, assure Philippe Nuss. Cela peut aussi déculpabiliser le patient, ajoute-t-il, car la dépression, ce n'est pas que dans la tête, elle engendre de vraies douleurs physiques.

Aujourd'hui, on sait que ce n'est pas qu'une simple histoire de neurotransmetteurs qui fonctionnent mal, de signaux chimiques perturbés. En fait, plusieurs zones du cerveau sont concernées et il y a une anomalie de distribution de l'information entre elles. Ce bracelet permet de déterminer à quel type de dépression on se trouve confronté », précise-t-il.

«Pour avancer, il va falloir explorer de nouvelles approches» Son autre avantage : gagner du temps. Pas un mal ! Aujourd'hui, la dépression est sans doute l'une des pathologies les plus mal détectées. Pourtant, quand on va consulter un généraliste, une fois sur cinq, c'est pour un problème d'anxiété, de troubles du sommeil ou du mal-être !

« Or, remarque Philippe Nuss, on n'est pas obligé d'attendre que le patient soit déprimé. Pour l'éviter, on peut mettre en place plein de stratégies plus douces que les médicaments : l'exercice physique, la méditation, l'exposition au soleil... »

La dépression est sous-diagnostiquée », confirme l'épidémiologiste Bernard Bégaud, qui déplore le grand bazar dans les prescriptions : « D'un côté, on prescrit trop de benzodiazépines, de l'autre, pas assez d'antidépresseurs, résume ce pharmacologue. Et quand c'est le cas, un patient sur deux en prend à tort ! »

Pourquoi ce grand bazar ?

La faute à un manque cruel de formation des généralistes à cette maladie, mais pas seulement. « La recherche médicamenteuse a été sans doute jusqu'au bout de ce qu'on pouvait faire par les canaux classiques, estime Bernard Bégaud. Pour avancer, il va falloir explorer de nouvelles approches.

Ce bracelet, même s'il faut voir ce qu'il donne, ce n'est pas idiot, c'en est une. » Le bracelet antidépression, un outil qui alerte les médecins Neuf signaux à repérer Les psychologues diagnostiquent la dépression chez un patient en se basant sur une grille établie de neuf symptômes : la tristesse, l'absence de plaisir et d'envies, une variation importante du poids, une modification du sommeil, un comportement excessivement agité ou au contraire excessivement ralenti, une fatigue et une perte d'énergie, une forte diminution de l'estime de soi, une difficulté à prendre des décisions et se concentrer, et, enfin, des pensées suicidaires.

« Il y a en général une tristesse et une culpabilité très importantes, sans qu'un événement puisse expliquer l'intensité du mal-être ressenti », résume Didier Acier, professeur en psychologie clinique à l'université de Nantes (Loire-Atlantique). Mais si la définition de la dépression est claire, l'identifier nécessite du temps, « et c'est rarement possible en une visite chez le généraliste », estime Didier Acier, qui constate que « trop souvent des ordonnances sont adressées pour des antidépresseurs sans qu'un réel diagnostic n'ait été posé au préalable.

C'est une solution de facilité ». Certaines personnes « apprennent à vivre avec la dépression, elles la gèrent en pensant que leur état fait partie de leur personnalité, et ne consultent que plusieurs années plus tard, voire pas du tout », explique encore le psychologue.