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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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Gainsbourg à jamais

Publié à 17:56 par fandeloup Tags : livre femmes annonce création histoire mort photos chez vie pouvoir
Gainsbourg à jamais

le souvenir de Gainsbourg à jamais rue de Verneuil

À l’intérieur rien n’a bougé depuis le 2 mars 1991 lorsque Serge Gainsbourg y a poussé son dernier soupir. Pas même les cendriers débordant de mégots de gitanes.

Vingt-cinq ans après la mort de l’artiste culte, sa maison du 5, bis rue de Verneuil (VIIe), où il vécut pendant 22 ans, reste un lieu de mémoire nimbé de mystères vers lequel convergent encore admirateurs et curieux, au cœur de Saint-Germain-des-Prés.

«Il en vient tous les jours, surtout le week-end, confirme une commerçante voisine.Ça ne faiblit jamais ».

Ce mardi, on y croise par hasard Aude Turpault, l’une des rares à pouvoir décrire l’intérieur de la demeure puisqu’encore ado elle a été amie pendant cinq ans avec le chanteur. «Un lieu magique, confie celle qui a raconté son histoire dans le livre 5, bis. Je me souviens d’un endroit ne ressemblant à aucun autre : entièrement noir, parsemé d’objets précieux qui brillent, de peintures, de photos : une sorte de musée. »

25 ans après la mort de Gainsbourg, sa maison reste un lieu de pèlerinage Mais la plupart des fans doivent se contenter du haut mur qui cache la bâtisse.

Ravalé à l’été 2013, il a été de nouveau recouvert de fresques et de graffitis. « J’y fais un petit pèlerinage à chaque fois que j’ai un chantier sur Paris, sourit Alain, 50 ans, un plombier installé dans l’Aisne. C’est un lieu qui me tient particulièrement à cœur. » «Inconditionnelle » de l’homme à tête de chou, Jennifer, 39 ans, est tombée sur la rue par hasard.

«Je suis hyper contente car je suis en train de lire la bio de Gainsbourg. J’aime tout chez lui : j’ai même l’impression de le connaître tant ses chansons m’ont accompagnée. » Et elle donnerait beaucoup pour visiter l’antre du chanteur. Las, le projet de visites en petit groupe, un temps évoqué, a été abandonné, tout comme la création d’un musée.

«La maison restera fermée, annonce Jean-Pierre Prioul, un ami de la famille qui en détient les clés. C’est trop exigu et Charlotte Gainsbourg (NDLR : qui en est propriétaire) n’y tient pas beaucoup. Mais je continue à la chauffer l’hiver, à l’aérer l’été : dedans tout est resté en place, tout est propre. » Le repaire de la rue de Verneuil gardera donc ses secrets.

« C’est peut-être mieux comme ça, sourit Stella, 18 ans, venue du Val-d’Oise. L’ouvrir écornerait le mythe. » VIDEO. Les femmes et les hommes de Serge Gainsbourg Bientôt une plaque sur l’immeuble de son enfance Si Serge Gainsbourg est né en 1928 au 35, rue de la Chine (XXe) où ses parents Olga et Joseph Ginsburg venaient de s’installer, le 11, bis rue Chaptal (IXe) fut l’adresse de son enfance et de ses premières inspirations artistiques entre 1932 et 1947.

Le 10 mars, la maire (LR) du IXe Delphine Bürkli dévoilera une plaque commémorative sur cet immeuble. D’autres lieux de Paris sont hantés par le souvenir de l’artiste. Comme l’Hôtel, un cinq-étoiles situé au 13, rue des Beaux-Arts (VIe) où il a composé son fameux album «Melody Nelson » (1971). A deux pas, Gainsbourg avait ses habitudes à la table n° 46 du Bistrot de Paris au 33, rue de Lille (VIIe). Les fans ne manqueront pas sa tombe au cimetière du Montparnasse (XIVe).

Mais ils devront attendre 2022 pour entonner «le Poinçonneur des Lilas » dans la nouvelle station du métro 11 prolongé aux Lilas (Seine-Saint-Denis) qui portera le nom de l’artiste.