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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Limoges : une institutrice condamnée pour violences sur ses élèves
Accusée d'avoir maltraité 11 élèves de petite section de maternelle à Feytiat (Haute-Vienne), l'institutrice a été condamnée à à 12 mois de prison avec sursis et cinq ans d'interdiction d'exercer une profession en lien avec des enfants.
L'affaire avait éclaté au début de l'été 2015 quand des parents avaient constaté que le comportement de leurs enfants, âgés de 3 à 5 ans, se dégradait (peur irrationnelle, refus de manger, terreurs nocturnes, draps souillés...).
Ils avaient alerté la hiérarchie de l'institutrice de l'école de Feytiat (Haute-Vienne) mais, en l'absence de sanctions disciplinaires, ils s'étaient résolu à porter plainte en février 2015.
L'enseignante vient d'être condamnée ce vendredi en appel à Limoges à 12 mois de prison avec sursis et cinq ans d'interdiction d'exercer une profession en lien avec des enfants.
Elle a été reconnue coupable de violences physiques et psychologiques sur onze élèves de maternelle. «Giflés», enfermés dans le «placard aux sorcières» Delphine Adam, 49 ans, avait été relaxée en première instance, le tribunal correctionnel ayant considéré que les faits qui lui étaient reprochés ne relevaient pas de violences commises par une personne ayant autorité sur mineurs.
Le 31 mars, devant la cour d'appel de Limoges, le ministère public avait requis à son encontre une peine de 18 mois de prison avec sursis et une interdiction à vie d'exercer une profession en lien avec des enfants. Lors de son premier procès, l'institutrice avait affirmé être «la victime d'une machination», taxant de mensonge ses accusateurs, élèves et collaborateurs.
Les enfants avaient raconté notamment avoir été «secoués», traités de «nuls», de «nouilles», «d'incapables», et même avoir été «giflés», «bousculés», enfermés dans le dortoir plusieurs heures, seuls, ou dans le «placard aux sorcières». «Pédagogie de la terreur» Devant la cour d'appel, les magistrats ont toutefois mis en lumière «sa pédagogie de la terreur» et son comportement «générateur de violence». «Ce jugement, c'est un soulagement, une reconnaissance du préjudice subi par nos enfants . Une reconnaissance qui a tardé à venir après la douche froide de la première instance», a réagi Murielle Comte, porte-parole du collectif de parents d'élèves victimes.
AUDIO. Muriel Comte, maman d'une petite fille victime de l'institutrice AUDIO.
La réaction d'un des avocats des familles, Me Philippe Clerc Sur les quinze victimes qui s'étaient constituées parties civiles, le tribunal en a retenu onze.
L'institutrice devra verser à leurs parents, civilement responsables, entre 1.000 et 3.000 euros de dommages et intérêts selon les cas. Les parents d'élèves demandent désormais au rectorat, resté très silencieux tout au long de l'affaire, de prendre des sanctions disciplinaires à l'encontre de la fonctionnaire.
Delphine Adam, elle, a toujours nié les faits qui lui sont reprochés. Son avocat a confirmé à France Bleu un pourvoi en cassation à venir.