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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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Elle se gare sur le bas-côté

Elle se gare sur le bas-côté

Lorsqu’elle récupère son fils d’une petite fête, elle suspecte quelque chose. Elle se gare sur le bas-côté et pose ces 6 questions

La communication entre enfants et adultes n'est pas toujours aisée. Même si les enfants comprennent plus de choses que l'on ne croit, ils manquent souvent de vocabulaire pour se faire comprendre ; ajoutez à ça les questions parfois ambiguës des parents, qui dépassent complètement les enfants, c'est un vrai miracle qu'ils puissent arriver à communiquer !

Il est extrêmement important que les enfants aient confiance en leurs parents et parfois cela est même vital. Cette maman s'en est souvenu juste à temps, avant de causer des dégâts irrémédiables avec ses questions.

Comment peut-il arriver que de bons parents passent à côté d'abus sexuels perpétrés sur leurs progénitures ?

La réponse est simple : ils posent les mauvaises questions. Voici l'histoire d'une mère qui a été confrontée à ce genre de situations atroces : Un jour, mon fils est allé à une fête d'Halloween qui se tenait dans la maison d'un de ses copains.

Lorsque je suis allée le récupérer quelques heures plus tard, j'ai compris, par le sourire radieux qu'il affichait, qu'il avait passé un très bon moment. Avant de partir, je me tenais devant la porte aux côtés du père et de la grand-mère de son copain. Tous deux m'ont dit que mon fils s'était très bien comporté et qu'ils avaient été très heureux de l'accueillir.

Dieu merci ! Il n'y avait pas eu de bagarres ou de chamailleries ! J'ai fait monter mon enfant fou de joie dans la voiture et ai pris la route pour renter à la maison.

Mais soudain , j'ai eu comme un pressentiment étrange, j'étais mal à l'aise. Puis j'ai compris. Je me suis engagée à toute allure dans le parking le plus proche, tout le monde m'a klaxonné, mais je n'en avais rien à faire. J'avais la tête ailleurs.

Je savais que je devais parler à mon fils parce que j'ai traversé la même chose lorsque j'étais enfant. flickr/Memorial Student Center Texas

Je me souviens avoir été sexuellement abusée par un adolescent proche de la famille. Et je me rappelle les questions innocentes que ma mère me posait lorsqu'elle venait me récupérer chez eux : "Tu t'es bien comportée ? As-tu été polie et honnête ? Tu n'as pas fait de bêtises ?" Ce que ma mère ne savait pas :

 

1. l'adolescent qui vivait-là me menaçait avant qu'elle ne vienne me chercher (et parfois il se mettait derrière elle, les poings serrés et le regard menaçant lorsqu'elle était là) ;

 

2. ces questions, surtout devant la personne qui venait de m'abuser, ne faisait que renforcer l'idée que je devais obéir aux souhaits des personnes qui me gardaient lorsqu'elle n'était pas là;

 

3. le fait d'avoir répondu "oui" devant la porte, m'empêchait de revenir sur ce que j'avais dit (cela serait revenu à devoir me justifier de la raison pour laquelle j'avais menti avant). Lorsque les parents demandent à leurs enfants s'ils se sont bien comportés en face d'autres personnes, ces derniers se sentent obligés de donner une réponse affirmative. C'est pourquoi je me suis tournée vers mon fils et l'ai regardé droit dans les yeux. J'ai tout repris depuis le début et lui ai posé les bonnes questions.

Peut-être serait-il bon que vous posiez ces questions à vos enfants après qu'ils aient été gardés par d'autres personnes. Je lui ai alors posé ces questions en privée :

Est-ce que tu t'es bien amusé ?

Qu'est-ce que tu as fait ?

Quel a été ton moment préféré de la fête ?

Quel a été le moment que tu as le moins aimé ?

T'es-tu senti en sécurité ?

Est-ce que tu as envie de me dire ou raconter quelque chose en particulier ?

Faites de ces questions une habitude et laissez penser vos enfants qu'ils peuvent tout vous dire à l'instant T ou plus tard s'il le souhaite. L'erreur que j'ai faite aujourd'hui est couramment répandue. Nous pensons que du moment où nous posons des questions, nous restons maîtres de la situation. Or, il faut que les parents posent toujours les bonnes questions aux bons moments.

 L'auteure de cettehistoire est Tonya GJ Prince, une jeune Américaine de 22 ans. Elle poste régulièrement des contenus informatifs à propos des abus sexuels sur son site internet. Avec cette histoire, Tonya demande aux parents de ne pas seulement être à l'écoute de leurs enfants, mais de leur poser les bonnes questions. N'oubliez pas que les victimes d'abus sexuels ainsi que leurs proches devraient chercher une aide professionnelle pour aller de l'avant.