Thèmes

photos pouvoir nuit anges mort monde

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Abandon et maltraitance image (6098)
· Civilisations (216)
· Actualités (3313)
· Histoire drole (2213)
· Animaux rigolos (2999)
· Image duo et belles images (3685)
· Image message (2781)
· Santé (1083)
· Bonsoir..bonne nuit..bonne soiree (1959)
· Acteur (302)

Derniers commentaires Articles les plus lus

· Une Tribu Guaranis de la forêt amazonienne
· histoire drole
· joyeux anniversaire
· fumée
· combien

· dragon
· poux
· grande femme
· hola
· emmanuel beart
· pour ne pas avoir les seins qui tombent
· BERGER
· L’araignée Goliath
· fables
· fables

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "fandeloup" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Statistiques

Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


Rechercher

Semeur de mort

Publié à 15:24 par fandeloup Tags : pouvoir nuit anges mort
Semeur de mort

Semeur de mort par ennui

L'infirmier condamné à la réclusion criminelle à perpétuité n'aurait pas seulement tué une trentaine de patients par overdose. Les enquêteurs parlent de « beaucoup plus » Les « Anges de la mort » frappent l'Europe.

Cette année, une infirmière a été arrêtée en Toscane pour avoir tué douze patients en leur injectant une surdose de médicament. Le cas de Niels H., en Allemagne, dépasse l'entendement. Selon le rapport intermédiaire des enquêteurs, cet infirmier de 39 ans n'aurait pas seulement tué une trentaine de personnes dans les hôpitaux par overdose, comme il l'avait avoué lors de son procès, mais « beaucoup plus ».

« Le nombre réel des victimes est bien plus élevé qu'on ne l'imaginait », a reconnu Thomas Sander, le procureur d'Oldenburg. Niels H. a fait de nouveaux aveux devant les enquêteurs, révélant l'emploi d'un poison retrouvé sur des corps exhumés. Niels H. pénétrait dans la chambre des malades, souvent la nuit. Il leur injectait dans les veines des surdoses de médicaments pour insuffisance cardiaque.

« La plupart du temps, je passais à l'acte d'une façon spontanée », avait-il déclaré lors de son procès en 2015 à Oldenburg, en Basse-Saxe. Son mobile : « l'ennui ». Il empoisonnait les patients, pour pouvoir « passer à l'action » en les réanimant et prouver ses compétences à ses collègues. Lui-même ignore combien ont subi ses « expérimentations ».

Sa condamnation en 2015 à la réclusion criminelle à perpétuité pour deux assassinats n'a pas arrêté l'enquête. Pour faire la lumière sur cette série d'assassinats, il a fallu exhumer des corps de personnes décédées dans les trois hôpitaux où il a travaillé entre 2000 et 2005. Une centaine d'exhumations ont eu lieu à ce jour. On a déjà retrouvé les traces du médicament incriminé sur 33 corps mais aussi du poison.

Les enquêteurs ne veulent pas s'arrêter là et vont rouvrir « plusieurs centaines de dossiers » de patients pour étudier les décès suspects. La justice pourrait ordonner d'autres exhumations. Mais tous les décès enregistrés pendant les services de Niels H. ne pourront pas être éclaircis : nombre de victimes ont été incinérées. Le chiffre de 200 morts évoqué par les parties civiles et des enquêteurs est vraisemblable.

« Mais on ne connaîtra sans doute jamais toute la vérité », concède la commissaire principale, Arne Schmidt. Les hôpitaux, eux, sont accusés de graves négligences. A Oldenburg, on avait repéré dès 2001 le comportement anormal de Niels H. Au lieu de prévenir la police, on lui avait délivré une attestation de « bons services » pour s'en débarrasser et l'envoyer ailleurs.

« On aurait pu éviter des décès », a regretté le chef de la police d'Oldenburg. La justice a ouvert une enquête contre huit employés hospitaliers pour meurtres par omission.