Thèmes

nature nuit vie homme france mort message merci

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Abandon et maltraitance image (6098)
· Civilisations (216)
· Actualités (3313)
· Histoire drole (2213)
· Animaux rigolos (2999)
· Image duo et belles images (3685)
· Image message (2781)
· Santé (1083)
· Bonsoir..bonne nuit..bonne soiree (1959)
· Acteur (302)

Derniers commentaires Articles les plus lus

· Une Tribu Guaranis de la forêt amazonienne
· histoire drole
· joyeux anniversaire
· fumée
· combien

· dragon
· poux
· grande femme
· hola
· emmanuel beart
· pour ne pas avoir les seins qui tombent
· BERGER
· L’araignée Goliath
· fables
· fables

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "fandeloup" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Statistiques

Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


Rechercher

trouvaille

Publié à 18:59 par fandeloup Tags : nuit vie homme france mort message
trouvaille

En 2001, il est en train de cueillir des champignons lorsqu’il tombe sur cette alliance. Il a du mal à croire ce qu’il voit !

Lionel est un agriculteur qui habite le village de Charny-Sur-Meuse. Ce village n’est pas un endroit particulièrement connu, juste à part le fait qu’il y a une centaine d’années, pas loin de là, a eu lieu la bataille de Verdun.

Un matin en quête de champignons, Lionel va dans la forêt de Verdun, dans laquelle on ne trouve pas que des champignons. « Souvent, les gens trouvent des ossements en décomposition, appartenant à des soldats tombés au combat durant la Grande guerre. L’État est alors censé faire des recherches pour trouver les familles et organiser, si possible, la sépulture. » Lionel ne trouvera pas d’ossements, mais un objet qui normalement n’a rien à faire dans une forêt : « Il y avait une bague, sur la terre, bien en vue. C’était de l’or. Elle brillait comme si elle sortait du magasin. »

C’est une alliance, sur laquelle on peut lire : « Marthe et Léonce, 18/17/14. » De toute évidence, cette bague a été perdue au combat par Léonce après le début de la guerre. Pour Lionel, il est important que la bague soit restituée aux descendants du couple et pour cela, il contacte Cédric Schwindt, un ami enseignant. Mais les recherches de Lionel et Cédric sont difficiles, car il existe plus de 1200 jeunes appelés Léonce et qui sont mort à Verdun pendant la Première Guerre Mondiale.

Ce n’est que 15 ans après avoir découvert cette alliance que Cédric et Lionel ont finalement un moyen de trouver son propriétaire. En effet dans les archives départementales, les matricules des anciens soldats sont dorénavant disponibles.

C’est donc en procédant par élimination, et en recoupant les noms qu’un nom sort du lot : Achille Léonce Bourrelly mort en 1916. Lionel réussit à obtenir deux numéros dont l’un est celui d’un certain Alain Bourrelly. Ce dernier affirme : « Il y avait un message . Celui d’un homme qui me demandait si on avait, dans notre famille, quelqu’un qui était mort à Verdun. Je l’ai rappelé le soir même. » « Il m’a dit que la bague de mon grand-père avait été découverte. Et que si on voulait, on pouvait venir la récupérer. Cette nouvelle, ça m’a empêché de dormir toute la nuit. Je savais que mon père n’avait pas connu son père. Mais sa mère avait ensuite refait sa vie. On en parlait peu. »

Alain Bourrelly et son épouse se sont rendus à Verdun pour rencontrer Lionel et Cédric. Ensuite, ils sont allés sur le champ de bataille, à l’endroit où la bague a été retrouvée. Cette découverte a permis à Alain de connaître l’histoire de son arrière-grand-père, et dans les archives il a pu voir son acte de mariage, et de décès. « Le 15 décembre 1916, après une nuit glaciale et une matinée enneigée, les forces françaises profitent d’une éclaircie pour lancer une offensive.

Mais l’artillerie allemande veille. À 10 h 10, Léonce Bourrelly meurt, touché par un éclat d’obus. Le brancardier Albert Comproux, originaire de Connaux (Gard), et le soldat Émile Bourbon, de Châteauroux, constatent son décès. Sur les documents officiels, on lit que Léonce Bourrelly est “Mort pour la France , à La Côte du Poivre (Meuse), boyau du Poivre, le 15 décembre 1916 à 10 h 10. »