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Publié à 20:38 par fandeloup Tags : photo nature vie homme femme annonce saint sur
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ENQUÊTE Besançon : un anesthésiste soupçonné de sept empoisonnements, dont deux mortels

Un médecin-anesthésiste de Besançon a été mis en examen pour avoir empoisonné sept patients, dont deux sont décédés. Un acte volontaire selon le parquet, qui l'a mis en examen.

Coup de tonnerre à la clinique Saint-Vincent.

Un médecin-anesthésiste de 45 ans a été déféré ce lundi devant le parquet de Besançon. Les investigations vont encore se poursuivre durant plusieurs mois, mais le parquet estime que les enquêteurs de la police judiciaire ont rassemblé suffisamment d’éléments à charge pour ouvrir une information judiciaire à son encontre.

Ce médecin, pourtant reconnu professionnellement, est accusé d’avoir commis au moins sept faits d’empoisonnement, dont deux fatals à ses patients. Et ce, entre 2008 et 2017. Durant cette période, le praticien suspecté a également exercé à la Polyclinique de Franche-Comté, qui a tenu à réagir via un communiqué. La direction de la clinique Saint-Vincent, elle, reste pour l'heure silencieuse.

Le parquet de Besançon écarte la piste de l'erreur médicale répétée. « Nous n’avons pas retenu le chef d’homicide involontaire, mais bien d’empoisonnements. Vu les doses administrées, ça ne pouvait pas être accidentel », explique la vice-procureure de la République, Christine de Curraize.

Faits commis entre 2008 et 2017

Les détails sur les motivations du praticien, qui nie farouchement les faits, resteraient à préciser... La thèse d'accompagnements de fin de vie hors protocole semble peu plausible, du fait de l'âge des patients (37 à 53 ans) d'une part, et de la nature des interventions chirurgicales incriminées d'autre part. Seule certitude : l'homme « ne connaissait pas personnellement les victimes », précise la magistrate bisontine.

Les deux personnes décédées en 2008 et 2016, un homme et une femme, ont comme les cinq autres patients fait un arrêt cardiaque suite à une opération. Mais eux n'ont pu être réanimées. La rumeur d'une enquête avait commencé à circuler depuis quelques semaines déjà dans les couloirs de la clinique de Saint-Vincent.

Des employés ont été entendus sous commission rogatoire, il y a peu, dans les locaux du commissariat de la Gare d'Eau à Besançon. L'annonce de la mise en examen du médecin - et de la gravité des faits reprochés - risque évidemment de créer une onde de choc importante pour l'établissement., qui a lui-même signalé des dysfonctionnements, relayés ensuite auprès des autorités par l'Agence Régionale de Santé.

Placé sous contrôle judiciaire Le professionnel de santé a été mis en examen ce lundi. Le juge des libertés et de la détention devait décider dans la soirée de son éventuelle incarcération. « Tant pour les besoins de l’enquête que pour limiter les troubles à l’ordre public », le parquet demandait un placement en détention provisoire.

L'audience a été longue. Le juge a finalement opté pour un placement sous contrôle judiciaire, avec à titre préventif, une interdiction d'exercer son activité de médecin. Aux yeux de la justice, l’empoisonnement est un crime formel, constitué par l’infraction en elle-même, quel qu’en soit le résultat. Autrement dit : que la victime décède ou non. Les peines encourues sont identiques au meurtre, 30 ans de prison, réclusion à perpétuité si le chef de préméditation est retenu.

Willy GRAFF willy.graff@estrepublicain.fr