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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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requin

Publié à 16:29 par fandeloup Tags : monde livre bleu sur
requin

Les secrets du requin-taupe bleu, le plus rapide du monde Le requin-taupe bleu (Isurus oxyrinchus) est le plus grand sprinter de l’océan.

Il parvient aussi à nager à plus de 150 m de profondeur, là où aucun autre requin ne peut s’aventurer.

 "Des torpilles avec des dents" : c'est ainsi que le photographe Brian Skerry décrit les requins-taupes bleus. Une femelle adulte peut dépasser 600 kg, et pourtant ces requins restent assez véloces pour attraper un thon. Le requin taupe-bleu est une véritable torpille des mers, capable de filer à 55km/h quand il est en chasse.

Fuselé, musclé, avec une tête pointue comme une balle, l’animal peut peser jusqu’à 600 kg. Mais cela ne l’empêche pas d’être assez véloce pour attraper les poissons les plus rapides, comme les thons et les espadons. Grâce à quoi ? Son métabolisme endoderme, qui lui permet de mieux stocker la chaleur et de la fournir à ses organes. Ainsi, il est plus rapide que les requins à sang froid, comme les requins blancs. Sur les longues distances, il se fait distancer par ces derniers : sa vitesse de croisière est d’environ 6,8 km/h contre 8 km/h.

Mais il est beaucoup plus endurant : un individu marqué a parcouru 18 670 km en un an. Cette production de chaleur interne lui permet aussi de stabiliser sa température et de s’aventurer dans les très grandes profondeurs. Une autre particularité : doté d’une vaste surface de branchies, il respire bien mieux que ses concurrents.

De plus, ses muscles rouges, qui sont mobilisés pour faire des sprints, ne sont reliés qu’à sa queue, ce qui lui permet d’effectuer des mouvements très aérodynamiques. Celui-ci livre un combat prodigieux aux pêcheurs qui tentent de l’affronter.

À cause de la surpêche, l’espèce est considérée comme « vulnérable » depuis 2007. Nous avons suivi les scientifiques qui dénombrent ces sprinters des mers. Retrouvez notre grand reportage « Face à la torpille des océans », dans le magazine National Geographic d’août 2017.