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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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honteux

Publié à 19:11 par fandeloup Tags : place vie chez sur photos mort divers animaux message animal
honteux

N’ATTENDEZ RIEN DES AUTORITÉS SPÉCISTES ET AGISSEZ VOUS-MÊMES ! LA DÉSOBÉISSANCE CIVILE PEUT SAUVER DES VIES, ELLE EST À VOTRE PORTÉE

 Hier en fin d’après-midi, un.e (ou des) individu.e.s particulièrement lâches ont profité de notre absence momentanée pour abandonner devant le sanctuaire un petit agneau blessé, littéralement « dévoré vivant » par les asticots.

Ses blessures dataient de plusieurs jours au regard de la propagation de l’infection et de la présence d’une gangrène déjà très avancée déformant le corps du petit et l’empêchant de respirer normalement. Nous l’avons nourri, cajolé, puis emmené d’urgence chez le vétérinaire qui nous a malheureusement confirmé que la gangrène était trop avancée pour espérer le sauver.

Sa température très élevée, l’odeur de putréfaction et le début de paralysie de son arrière train laissaient présager que le petit souffrait depuis plusieurs jours. Nous avons dû le faire euthanasier et il est parti dans nos bras. Celui que nous avons appelé « Bonnot » et qui a partagé nos existences durant quelques heures, repose désormais avec nos ami.e.s décédé.e.s, à côté du sanctuaire.

Malgré l’inutilité d’une telle démarche puisque qu’aucune enquête ne sera diligentée, nous avons déposé plainte contre X pour actes de cruauté et mauvais traitements auprès de la police. La consignation de cette plainte (qui n’aboutira jamais) nous permettra seulement d’illustrer l’inutilité des démarches légales, un des arguments que nous faisons valoir sur chaque procès en défense de l’action directe comme seule voie stratégique pertinente.

 

La colère se mêle aujourd’hui à la tristesse et l’histoire tragique du petit Bonnot doit être l’occasion de vous faire passer un message important. Vous êtes nombreux.ses à nous écrire ou nous appeler pour nous signaler des animaux en détresse dans des élevages. Nous recevons chaque semaine des photos, particulièrement difficiles à regarder, montrant des animaux blessés, affamés, apeurés accompagnés de quelques mots nous ordonnant d’intervenir. Nous n’avons malheureusement ni le temps ni les moyens financiers d’agir sur chacun de ses cas. Nous faisons déjà énormément d’actions de libération malgré le manque d’argent et les risques judiciaires que nous encourons (rappelons qu’aux deux condamnations de prison avec sursis, s’ajoutent une dizaine de procès en cours).

C’est à vous d’agir !

Depuis un an, nous encourageons une pratique populaire et intelligente de l’action directe afin que chaque personne comprenne qu’elle n’a pas besoin d’une association ou de l’autorisation d’une quelconque autorité pour agir. Vous ne pouvez pas vous contenter de prendre des photos d’individu.e.s en détresse puis de les partager dans l’espoir que quelqu’un.e intervienne à votre place. C’est votre responsabilité. Il est temps de sortir de la passivité et de lâcher votre téléphone pour le coupe-boulon.

N’attendez pas pour couper les chaînes, les grillages et les cadenas qui entravent des individu.e.s en danger de mort. Nous pouvons vous aider en vous mettant en relation avec des activistes de votre secteur. L’action directe n’est pas l’apanage d’une élite surentraînée, elle peut être pratiquée par toutes et tous. Les risques judiciaires ? Minimes si vous n’êtes pas en état de récidive.

Faites vous accompagner par sécurité et lorsqu’il s’agit de petits animaux, sortez les de l’enfer sans attendre. Vous n’avez pas de solution d’accueil à long terme ? Peu importe ! Dans un premier temps, l’urgence est de sauver la vie d’un animal en danger de mort. Vous ferez fonctionner ensuite les circuits animalistes pour le placer et d’ailleurs nous devrions créer des terres d’accueil gérées collectivement par les activistes antispécistes sur chaque département. C’est un projet futur de l’association que nous mettrons en place à la rentrée prochaine. Alors arrêtons de nous réfugier derrière de mauvaises excuses.

Nous n’avons rien à attendre des autorités spécistes (DDPP et autres), ces institutions sont celles qui légitiment l’exploitation animale et l’encouragent. Nous les avons d’ailleurs appelées des centaines de fois sur divers cas sans succès. La désobéissance civile est la seule chance de ces milliers d’individus. Peu importe les lois spécistes et les risques encourus, nous devons agir nous-mêmes. Les institutions font tout pour nous rendre incompétent.e.s et nous faire croire qu’il faudrait toujours s’en référer à d’autres mais c’est faux.

La désobéissance civile est à la portée de chacun.e d’entre nous. « La foi aveugle en l’action indirecte, en l’action politique, a des conséquences bien plus graves : elle détruit tout sens de l’initiative, étouffe l’esprit de révolte individuelle, apprend aux gens à se reposer sur quelqu’un d’autre afin qu’il fasse pour eux ce qu’ils devraient faire eux-mêmes ; et enfin elle fait passer pour naturelle une idée absurde : il faudrait encourager la passivité des masses (...) »

(Voltairine de Cleyre, De l’action directe, 1912)

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