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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Paris : 5 ans, 5 nouvelles espèces au Parc Zoologique
Rouvert en 2014 après 6 ans de travaux, l’ancien « Zoo de Vincennes » devenu Parc zoologique de Paris abrite aujourd’hui plus de 2 000 animaux de 180 espèces.
Malgré son déficit, le zoo du Muséum national d’Histoire naturelle fêtera l’anniversaire de sa réouverture en accueillant de nouveaux animaux, et mise sur les visites en immersion pour raviver la fréquentation Contre mauvaise fortune, bon cœur et conjuration du sort.
Au mois d’avril prochain, le Parc Zoologique de Paris (XIIe) fêtera les 5 ans de sa réouverture en accueillant progressivement 5 nouvelles espèces, dans chacune des 5 « bio zones » correspondant aux milieux géographiques des espèces. « Nous verrons arriver des otaries à fourrure, puis des Suricates, puis… puis ce sera la surprise ! », lâche avec gourmandise Bruno David, le président du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), dont le parc zoologique est l’un des 3 « piliers » avec le Musée de l’Homme (XVIe) et l’ensemble du Jardin des Plantes .
Va pour la surprise, le projet en est presque un lui-même, tant il est un défi au déficit chronique de plus de 7 M€ qui fragilise toujours le parc. Un trou financier qui découle largement, comme l’avait d’ailleurs sévèrement épinglé la Cour des comptes en 2017, du financement de sa rénovation par un partenariat public-privé, dont la redevance étrangle le zoo.
Sur fond d’une fréquentation en chute continue *, donc de recettes anémiées et de capacité d’investissement peau de chagrin, le Parc Zoologique choisit malgré tout d’avancer.
« Accueillir ces nouvelles espèces est aussi une façon de montrer que le zoo est bien vivant », insiste Bruno David. Face au trou financier du parc animalier, le président ne fait pas l’autruche mais se veut pragmatique :
« Un parc zoologique est un parc de loisirs , donc cela suppose des réinvestissements réguliers, sinon ça ne marche pas », souligne-t-il. A vivre depuis 5 ans sur l’attrait novateur de ses 5 « bio zones », qui recréent leurs milieux d’origine aux animaux, et sur la magie de nouvelles formules de visites, le Parc zoologique de Paris comptait sur un engouement et un renouvellement plus durable du public.
Mais les naissances toujours, les petits-déjeuners avec les girafes et les visites en immersion des « Rendez-vous sauvages » ne suffisent plus, au bout de 5 ans à faire oublier les 15 à 20 € du billet d’entrée.
Pas les moyens d’investir fortement « Il faudrait investir 2 M€ par an dans le zoo, alors que les crédits d’investissement accordés sont de zéro… souligne Bruno David. Nous faisons face à des concurrents, comme Beauval notamment, qui ont une capacité d’investissement gigantesque que nous n’avons pas. »
Alors oui, la fréquentation se dégrade « mais nous agissons, nous nous bougeons à la hauteur de nos moyens », défend le président avec enthousiasme, et l’année du 5e anniversaire de la réouverture sera une année festive.
« Le véritable bouleversement serait l’ouverture d’une 6e bio zone, par exemple asiatique, mais cela suppose des millions de crédits d’investissements que nous n’avons pas », regrette-t-il. La fête sera belle quand même : pour chacune des 5 nouvelles espèces accueillies, une dans chaque bio zone du parc animalier, sera organisée des « Rendez-vous sauvages » au cours desquels le public apprendra tout du mode de vie de ces nouveaux animaux, de leur environnement, et de la nécessité de les protéger.
Parce que c’est aussi cela, « émerveiller pour instruire », comme aime à dire Bruno David pour évoquer la vocation de l’ensemble des sites du MNHN. * 274 000 entrées au premier semestre 2018, contre 341 000 pour le premier semestre 2017, soit une baisse de 19,5 %. Le parc avait fini 2017 avec 635 000 visiteurs, cette année risque d’à peine franchir les 500 000.