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loups

Publié à 18:54 par fandeloup Tags : bretagne france sur photo mort base pouvoir éléments
loups

Intox : non, le loup n’est pas (encore) de retour en Bretagne

Après que de nombreux medias ont relayé le retour du loup en Bretagne , l’association FERUS, spécialisée dans la conservation des grands prédateurs, affirme que cette information est fausse. Tous les médias en parlent : le loup serait de retour en Bretagne.

L’histoire nous vient d’un naturaliste de l’Observatoire du loup qui affirme avoir aperçu l’animal lors d'un bivouac au bord du lac de Guerlédan, sur la commune de Caurel (Côtes-d'Armor).

Sur le site de l’observatoire, il est possible de lire les informations suivantes : " Le samedi 8 septembre nous avons une observation de 70 secondes environ, au lever du jour, par trois témoins "

 L’animal est ensuite décrit : " queue d’environ 30 cm légèrement relevée, hauteur au garrot environ 75 cm, moins de 30 kg, pelage sombre sur le dos s’éclaircissant vers la partie ventrale. Tête large et oreilles écartées ".

Manque de chance, aucune photo n’a été prise pour pouvoir l’attester. D’autres preuves semblent pourtant s’accumuler : une déjection de grands canidés, proche du lieu où a été faite l’observation - aurait été disséquée, des hurlements auraient été entendus, des carcasses d’animaux auraient été retrouvées...

En clair, au moins 2 loups devraient se trouver en Bretagne, région qu’ils ont quittée depuis plus d’un siècle. Cependant, les individus à l’origine de cette allégation sont les mêmes qui avaient affirmé, en 2017, avoir la preuve du retour du loup en Île-de-France.

A l’époque, l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) avait démenti ces déclarations. Il y a donc de quoi être sceptique.

DES PREUVES SANS FONDEMENT SCIENTIFIQUE

La préfecture des Côtes-d’Armor a été contactée par le Télégramme et leur a fait part de ses doutes : " avec les éléments que l’on a, rien ne nous laisse entrevoir qu’il y a un loup dans les parages ", a commenté le service communication. Par ailleurs, FERUS, L’Association nationale pour la défense et la sauvegarde des grands prédateurs (loups, lynx, ours) s’est également exprimée sur ce sujet : " aux dernières nouvelles, il n’y a toujours pas d’indices de présence de l’espèce dans cette région ", peut-on lire dans leur communiqué. Selon eux, il est fort probable que le loup atteigne tôt ou tard la Bretagne, sans forcément y élire domicile. "

Mais aucune preuve sérieuse ne peut affirmer aujourd’hui qu’ils y sont déjà parvenus ". Ils ajoutent que l’ONCFS, la seule organisation habilitée à communiquer sur la présence –ou non– du loup, a également vérifié sans rien trouver de probant. Nous avons contacté le vice-président de FERUS, Patrick Boffy, afin d’avoir plus de précisions concernant " les preuves " avancées par l’Observatoire du loup, et le constat est sans appel : " elles ne reposent sur aucune base scientifique ". En effet, Patrick Boffy explique que les déjections doivent être envoyées et analysées par l’ONCFS et non disséquées à même le sol. De même, les carcasses d’animaux doivent être trouvées dans les heures suivant la mort et analysées par des professionnels pour pouvoir conclure que la bête a été tuée par un loup. "

Si la bête est découverte plus d’une journée après sa mort, il est difficile d’en trouver l’origine, car beaucoup d’animaux ont pu venir se nourrir sur sa carcasse ", précise le vice-président de FERUS