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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Une ourse slovène lâchée dans les Pyrénées, les anti-ours promettent de la «traquer»
Les opposants se disent déterminés à «enlever les ourses par tous les moyens possibles». La réintroduction des ourses en Pyrénées-Atlantiques, dénoncée par une partie des bergers, avait été confirmée le 20 septembre par le ministre de la Transition écologique, François de Rugy.
Une ourse capturée en Slovénie a été relâchée ce jeudi matin, vers 9h, dans les Pyrénées-Atlantiques, par hélicoptère, malgré les éleveurs anti-ours qui l'ont guettée toute la nuit, bâtons de berger à la main, organisant des barrages en vallée d'Aspe.
Un deuxième ours devrait la rejoindre prochainement.
«L'opération de réintroduction se poursuivra dans les prochains jours avec pour unique priorité de garantir la sécurité des deux ourses femelles», a annoncé le ministère de la Transition Écologique.
«On a vu l'hélicoptère au-dessus d'Etsaut. Il a fait du vol stationnaire et a posé une cage. On n'a pas vu s'il y avait un ours dedans», avait auparavant affirmé de son côté Olivier Maurin, chef de file des éleveurs béarnais anti-ourses, en annonçant une future «battue d'effarouchement».
Selon l'AFP sur place , aux premières lueurs du jour, un hélicoptère soulevant une cage avec un filin, a pris la direction d'Etsaut dans les montagnes. Une heure plus tard, l'appareil a été vu prenant le chemin du retour, vers Oloron. Le ministre de la Transition écologique, François de Rugy, qui avait lui-même annoncé la réintroduction d’ours dans l'ouest des Pyrénées, a dénoncé dans le même temps, sur Franceinfo, «les attitudes inacceptables» des personnes «qui se croient autorisées à faire des barrages sur les routes, à me menacer avec des fusils».
Car les opposants, déterminés à «enlever les ourses par tous les moyens possibles» et sur le pied de guerre depuis des semaines, ont amplifié leur mouvement dans la nuit de mercredi à jeudi. Avec des tracteurs et des ballots de paille, bâtons de bergers à la main, ils ont filtré puis barré la circulation sur les routes de la vallée, à la recherche du plantigrade dont la rumeur annonçait l'arrivée imminente.
Répartis sur les points stratégiques comme Bielle, Arette ou le col de Marie-Blanque, ils ont tenté de repérer et arrêté dans la nuit les véhicules susceptibles, selon eux, de transporter un ours.
«Depuis la nuit des temps, les ours ont toujours été là» Au barrage de Sarrance, le maire de la commune, Jean-Pierre Chourrout-Pourtalet, a assuré vouloir «traquer les ours. Moi, j'ai pris un arrêté municipal interdisant aux ours et aux loups d'être sur le territoire de la commune».
Sur une route, une inscription proclame : «La guerre est déclarée. La population est déterminée». «On n'a pas vu la dépose exacte», dit Franck, un manifestant, chasseur, «mais soyez sûrs que dans les prochains jours, il va y avoir du monde dans les montagnes. On va la guetter».
Pour Julien Lassalle, frère du député Jean Lassalle et éleveur à Lourdios Ichère, cette première réintroduction «inspire du dégoût et de l'écoeurement d'être méprisés comme ça».
«Maintenant, l'ours, on veut l'enlever par tous les moyens. Les armes, c'est le dernier moyen».
Au contraire, d'autres bergers se réjouissent : «Depuis la nuit des temps, les ours ont toujours été là, on a toujours cohabité. On ne les voit pas et cela ne change rien à notre vie», souligne Elise Thébault, bergère à Etsaut. «C'est une bonne avancée pour la biodiversité», ajoute un membre - qui ne veut pas être nommé - du groupe Pé Descaous, qui soutient la cohabitation avec les ours, «on s'est toujours adaptés à la vie en montagne, aux intempéries et aux prédateurs et on va continuer».