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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Un rapport propose que les pharmaciens soignent les petits bobos
Le rapport propose notamment la « généralisation » de la vaccination par les pharmaciens. (Illustration) LP/Benjamin Jérôme Un rapport, rendu ce lundi soir à la ministre de la Santé, propose plusieurs pistes pour l’égalité de l’accès aux soins et mettre de l’huile dans un système grippé. Commandé il y a un an exactement, le rapport fait 70 pages et, depuis ce lundi, 18 heures, il est sur le bureau de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, avec ses 44 propositions pour améliorer l’égal accès aux soins des Français.
Un grand dépoussiérage qui va de mesures favorisant le travail entre tous les professionnels de santé à la formation des médecins à la gestion d’entreprise, en passant par la promotion des nouvelles technologies, dont la télémédecine, l’allègement des tâches administratives… Le rapport des délégués nationaux à l’accès aux soins, les docteurs Sophie Augros et Thomas Mesnier, aussi député LREM de Charente, et de la sénatrice UDI de la Mayenne Élisabeth Doineau, nommés en octobre 2017, s’évertue à faire remonter du terrain les « verrous » et des « solutions pragmatiques de terrain ».
8,6 % de Français sans médecin traitant La plus surprenante part du constat que nous allons encore manquer de médecins généralistes « jusqu’en 2025 au moins » et qu’il faut d’ici là répondre au mieux à la demande. « L’assurance maladie estime que 8,6 % des assurés de plus de 16 ans n’ont pas de médecin traitant aujourd’hui, résume le rapport, que nous avons pu consulter. 75 caisses primaires d’assurance maladie identifient des difficultés dans ce domaine sur leur territoire. »
Un panier de soins pour les pharmaciens Pour faire face à cet effet de la désertification et soulager les médecins en activité, les délégués n’y vont pas par quatre chemins : « Nous proposons de remettre sur le tapis la question de la délégation de tâches avec les pharmaciens, explique Thomas Mesnier. La possibilité de vacciner va être généralisée dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2019, nous pensons qu’il faut maintenant aller plus loin. Par exemple, définir un panier de soins de base pour lesquels le pharmacien pourrait fournir les premiers traitements. On pourrait y mettre le mal de gorge, qui pousse certains patients à aller inutilement aux urgences, les infections urinaires débutantes, les allergies saisonnières pour lesquelles le patient prend chaque année le même médicament… »
Mais avant d’en arriver là, le député et ses collègues suggèrent « d’établir un protocole avec les médecins du territoire ». « On trouve déjà ce genre de délégations de tâches en Suisse, au Canada, souligne Thomas Mesnier. Pour soigner un mal de gorge, on n’a pas besoin d’avoir fait dix ans de médecine. » Un décloisonnement fort, qui risque de contrarier une certaine frange des médecins libéraux attachés à leurs missions. Des cours communs à la fac Pour favoriser cet esprit de collaboration, le rapport suggère par ailleurs de faire se rencontrer les différents acteurs de santé, dès la faculté, « en organisant quelques cours communs aux médecins, pharmaciens, infirmiers… qui leur permettraient de mieux se connaître, de se parler… ».
Deux propositions très sérieuses que le député et délégué à l’accès à la santé n’exclut pas de porter sous forme d’amendement, lors du débat sur la loi Santé 2022 discutée au Parlement, au premier trimestre 2019. Faciliter les stages en zones sous-dotées Nommés il y a un an exactement par Édouard Philippe et Agnès Buzyn, les « délégués nationaux à l’accès aux soins » proposent, ce n’est pas nouveau, de faciliter les stages des étudiants en médecine dans les territoires sous-dotés en médecins.
« Pour cela, résument-ils, il faut de bonnes conditions matérielles d’accueil et ça n’est pas toujours le cas. » D’où l’idée de favoriser la création d’internats ruraux pour réduire les frais de déplacement des étudiants. « En discutant avec les jeunes médecins, on s’aperçoit que beaucoup y sont allés à reculons et finalement y sont restés », rapporte Thomas Mesnier. Premiers effets concrets du plan d’accès aux soins Enfin, les délégués nationaux ont évalué la mise en place des premières mesures du plan d’accès aux soins, présenté à l’automne 2017.
Dans ce bilan d’étape, ils se félicitent que 2800 bourses d’étude ont été accordées à des étudiants en médecine et odontologie (en échange d’un engagement à s’installer en zone sous-dense). Et près de 400 jeunes médecins ont pu par ailleurs bénéficier du contrat d’aide à l’installation. Des avancées indéniables, mais il reste beaucoup à faire pour que le patient accède, enfin, normalement et partout, à des soins légitimes.