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prison

Publié à 16:48 par fandeloup Tags : sur chez création divers carte place marne maison bonne
prison

Loi Justice : implanter une prison, un choix sensible

Le projet de loi Justice contient un important volet consacré aux prisons. À la clé, plus de places et un parc immobilier renouvelé comme nous le révélons.

Où construire de nouvelles prisons ?

Résoudre cette question vire toujours au casse-tête pour le ministère de la Justice. La preuve en est que le projet d’implantation des 15 000 nouvelles places promises par le gouvernement à l’horizon 2027, que nous dévoilons ce matin, doit encore faire l’objet d’ultimes arbitrages.

En Seine-Maritime par exemple, le choix du lieu de la future structure d’accompagnement vers la sortie (SAS, c’est-à-dire destiné aux condamnés à des peines de moins d’un an ou aux détenus en fin de peine) n’a pas été tranché. - Pour les élus et leurs administrés, la question est sensible.

Certains se battent pour attirer un établissement pénitentiaire, synonyme de création d’emplois et de regain d’activité. D’autres, au contraire, poussent des cris d’orfraie à l’idée d’accueillir des détenus sur leur sol. «Les petites villes et les territoires ruraux sont lésés»

La nouvelle carte pénitentiaire fera nécessairement des mécontents. Le maire de Lure (Haute-Saône), par exemple, qui n’aura pas l’établissement qu’on lui avait promis. « Quand notre vieille maison d’arrêt a fermé en 2015, Christiane Taubira s’était engagée en faveur d’une reconstruction, rappelle Eric Houlley (PS). Le processus avait été lancé, un terrain trouvé, des études lancées. C’est-à-dire de l’argent public dépensé. »

Nicole Belloubet : «Une peine prononcée doit être exécutée» Or, mardi matin, avec d’autres élus du département, il a officiellement appris de la bouche du directeur de cabinet de la ministre et de son conseiller pénitentiaire l’abandon du projet.

« Une nouvelle fois ce sont les petites villes et les territoires ruraux qui sont lésés », fulmine l’édile. La Garde des Sceaux, dont le plan pénitentiaire a été chiffré à 1,7 milliard d’euros d’ici la fin du quinquennat, assume les conséquences de sa « nouvelle politique des peines ».

7 000 places livrées d’ici 2022 Le maire de Noiseau (Val-de-Marne), Yvan Fémel (LR), s’étrangle mais pour une raison rigoureusement inverse. « Il est hors de question qu’on construise une prison chez nous. C’est au milieu de nulle part, il n’y a pas de transports !

On mettra tout en œuvre pour que ça ne se fasse pas », indiquait-il dans nos colonnes en janvier. Son lobbying n’a manifestement pas suffi.

« C’est la peine capitale », se lamente-t-il désormais que le projet de future maison d’arrêt est acté. Parmi les 7 000 places dont le gouvernement revendique la livraison d’ici 2022, une bonne partie a en fait été initiée par le précédent gouvernement.

Le délai est en effet très long entre le lancement d’un projet et l’inauguration d’un établissement. Sans compter les éventuels revirements en cas d’alternance. Les 8 000 places promises pour la période 2022-2027 - en l’occurrence essentiellement de grandes maisons d’arrêt - verront-elles réellement le jour ?

« Oui, jure-t-on Place Vendôme. Les projets seront vraiment lancés avant la fin du quinquennat. »